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Lettres à une jeune poétesse
Magda Kerényi (préface de), Alexandre Pateau (traduit par), Jeanne Wagner (traduit par)
Date de parution : 24/03/2022
Éditeurs :
Pocket

Lettres à une jeune poétesse

Magda Kerényi (préface de), Alexandre Pateau (traduit par), Jeanne Wagner (traduit par)
Date de parution : 24/03/2022
Une correspondance poétique qui dévoile les riches et lumineuses leçons de vie de Rainer Maria Rilke.
Au début du mois de janvier 1920, après une soirée de lecture qu’il a donnée en Suisse, Rainer Maria Rilke reçoit la lettre d’une jeune admiratrice. Anita Forrer n’a pas... Au début du mois de janvier 1920, après une soirée de lecture qu’il a donnée en Suisse, Rainer Maria Rilke reçoit la lettre d’une jeune admiratrice. Anita Forrer n’a pas dix-neuf ans, et le poète se montre immédiatement sensible à l’accent simple et sincère de cette voix, sous laquelle affleure... Au début du mois de janvier 1920, après une soirée de lecture qu’il a donnée en Suisse, Rainer Maria Rilke reçoit la lettre d’une jeune admiratrice. Anita Forrer n’a pas dix-neuf ans, et le poète se montre immédiatement sensible à l’accent simple et sincère de cette voix, sous laquelle affleure une âme sensible et tourmentée. Commence alors une correspondance de six années au cours desquelles l’auteur des Cahiers de Malte Laurids Brigge se fait maître à penser, conseiller bienveillant – la guidant, et nous à leur suite, vers de vastes espaces spirituels, insoupçonnés…
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EAN : 9782266322706
Code sériel : 18516
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266322706
Code sériel : 18516
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Cette correspondance nous révèle l’attention que le célèbre poète portait aux âmes sensibles et douées."
Thierry Clermont / Le Figaro Culture
"Cette correspondance nous révèle l’attention que le célèbre poète portait aux âmes sensibles et douées."
Le Figaro littéraire
« Ces tendres lettres sont enfin traduites ! »
 
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • NinaMarquez 03/09/2022
    A 13 ans, avec mon argent de poche, j’ai couru jusqu’à la librairie et j’ai acheté « Lettres à un jeune poète » de Rilke. A chacun de mes déménagements, il m’a suivi. Aujourd’hui parait « Lettres à une jeune poétesse. » Lorsque cette correspondance parait, c'est uniquement en langue allemande et elle ne connaîtra pas de réimpression. Elle passe quasi-inaperçu. Tombe même dans l’oubli. Je n’en avais jamais entendu parler. Et puis, après un superbe travail de traduction et de recherches, surgit enfin cette version française. Qui n’a pas lu « Lettres à un jeune poète ? » Qui ne connait pas le grand poète Rainer Maria Rilke ? Beaucoup de monde hélas. Et c’est une erreur. Ici, on découvre la correspondance qui, entre 1920 et 1926, entrecroisent la plume d’une jeune femme et celle de Rilke. Dans le 1er opus, seules les lettres-réponses de Rilke ont été publiées, dans cette version, on lit les deux échanges. Et c’est d’une folle modernité : les idées de Rilke au sujet de l’homosexualité, la religion, la psychiatrie, l’importance de croire en soi sont vertigineuses et avant-gardistes pour l’époque. Si Anita, se livre sans détour, on frôle surtout la pensée de Rilke dont l’intelligence a peu d’égale. Au fond, il faut lire à 14 ans « Lettres à un jeune poète », puis adulte, « Lettres à une jeune poétesse ». Des premières, on prend confiance en soi, des secondes, on apprend à s’accepter pleinement. Un régal !!!! A 13 ans, avec mon argent de poche, j’ai couru jusqu’à la librairie et j’ai acheté « Lettres à un jeune poète » de Rilke. A chacun de mes déménagements, il m’a suivi. Aujourd’hui parait « Lettres à une jeune poétesse. » Lorsque cette correspondance parait, c'est uniquement en langue allemande et elle ne connaîtra pas de réimpression. Elle passe quasi-inaperçu. Tombe même dans l’oubli. Je n’en avais jamais entendu parler. Et puis, après un superbe travail de traduction et de recherches, surgit enfin cette version française. Qui n’a pas lu « Lettres à un jeune poète ? » Qui ne connait pas le grand poète Rainer Maria Rilke ? Beaucoup de monde hélas. Et c’est une erreur. Ici, on découvre la correspondance qui, entre 1920 et 1926, entrecroisent la plume d’une jeune femme et celle de Rilke. Dans le 1er opus, seules les lettres-réponses de Rilke ont été publiées, dans cette version, on lit les deux échanges. Et c’est d’une folle modernité : les idées de Rilke au sujet de l’homosexualité, la religion, la psychiatrie, l’importance de croire en soi sont vertigineuses et avant-gardistes pour l’époque. Si Anita, se livre sans détour, on frôle surtout la pensée de Rilke...
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  • Papou64 01/09/2021
    Sans doute me suis-je laissé emporter par l’enthousiasme qu’avaient déclenché en moi les Lettres à un jeune poète ? Et pourtant, la quatrième de couverture est fidèle et honnête, je n’ai aucune excuse. A ma décharge, le titre était aguichant mais trompeur. Les lettres de la jeune Anita ne m’ont pas émues, et, si les réponses de Rilke peuvent étonner par leur modernité et l’ouverture d’esprit dont il fait preuve, elles n’ont pas non plus soulevé mon enthousiasme. Sans doute ne suis-je pas (ou pas encore) « amoureuse de l’œuvre de Rainer Maria Rilke », condition suggérée par les éditeurs de cette correspondance, que j’ai finalement trouvé assez peu intéressante.
  • carolectrice 07/05/2021
    MASSE CRITIQUE BABELIO Les « Lettres à une jeune poétesse » de Rilke s’adressent à une jeune Suissesse, Anita Forrer, jeune femme à la personnalité tourmentée. Sa correspondance avec l’écrivain autrichien s’étendra de 1920 à 1926, date où il est emporté par une leucémie, et est davantage centrée sur les errances du coeur que sur la qualité de la plume de l’apprentie écrivain. Anita cherche plus à extérioriser ses sentiments, ses doutes sur ses relations, ses affres intérieurs, qu’elle n'attend une réponse du poète. Celui-ci pourtant, entre ses longs silences pendant lesquels il s’efforce de travailler, a des intuitions subtiles et donne des conseils avisés à la jeune femme, à laquelle il conseille par exemple de renouer avec une de ses amies intimes… « Depuis ce jour, j’ai compris que même le pire, le désespoir, n’est qu’une plénitude, un trop-plein d’être qu’il est possible de retourner en son contraire par une seule résolution du coeur, et là où quelque chose nous semble difficile et lourd, insoutenable, c’est que nous sommes déjà tout près de sa transformation. » « Détournez parfois un instant le regard de tout cela et demeurez tout entière près de quelque chose de simple, qui, indépendamment de tout état, réjouit assurément, qui réjouirait même un mourant, un malade ou un prisonnier —, de telles choses d’une simplicité sublime, on en trouve en quantité dans la nature, chez soi. Cela aide parfois. » Si ces lettres contiennent de belles fulgurances, leur intérêt reste limité et leur contenu peu substantiel, on est en tout cas bien loin du chef-d’oeuvre que sont les « Lettres à un jeune poète ». MASSE CRITIQUE BABELIO Les « Lettres à une jeune poétesse » de Rilke s’adressent à une jeune Suissesse, Anita Forrer, jeune femme à la personnalité tourmentée. Sa correspondance avec l’écrivain autrichien s’étendra de 1920 à 1926, date où il est emporté par une leucémie, et est davantage centrée sur les errances du coeur que sur la qualité de la plume de l’apprentie écrivain. Anita cherche plus à extérioriser ses sentiments, ses doutes sur ses relations, ses affres intérieurs, qu’elle n'attend une réponse du poète. Celui-ci pourtant, entre ses longs silences pendant lesquels il s’efforce de travailler, a des intuitions subtiles et donne des conseils avisés à la jeune femme, à laquelle il conseille par exemple de renouer avec une de ses amies intimes… « Depuis ce jour, j’ai compris que même le pire, le désespoir, n’est qu’une plénitude, un trop-plein d’être qu’il est possible de retourner en son contraire par une seule résolution du coeur, et là où quelque chose nous semble difficile et lourd, insoutenable, c’est que nous sommes déjà tout près de sa transformation. » « Détournez parfois un instant le regard de tout cela et demeurez tout entière près de quelque chose de simple, qui, indépendamment de tout état, réjouit assurément, qui réjouirait même un...
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  • DelD 03/05/2021
    Ce recueil épistolaire est une vraie belle découverte, grâce à la masse critique. Il est aisé de comprendre le choix du titre, assez accrocheur, mais il est inexact. En effet contrairement à Franz Kappus, il ne semble pas que la jeune Anita Forrer se soit sérieusement destinée à la poésie. Elle adresse bien au début de leur correspondance « quelques tentatives » à Rilke, mais ce dernier l’en dissuade immédiatement avec franchise « Vous feriez mieux de vous exercer à noter vos sentiments en prose ». Alors que la version de « Lettres à un jeune poète » qui proposait également les lettres de Kappus, présentait à ce titre un intérêt certain mais un peu anecdotique, les lettres d’Anita apportent un vrai plus à cet ouvrage. La jeune fille de 19 ans possédait une personnalité entière et bouillonnante et son style est à la fois enlevé et sensible, moins empesé que celui de Kappus. Rilke joue là encore un rôle de mentor, mais alors qu’il n’avait que 27 ans au début de sa correspondance avec Kappus, il a ici dépassé les 45 ans. On ressent une véritable affection entre les deux correspondants qui ne se sont cependant rencontrés que 2 fois. La jeune fille se cherche, elle se sent à l’étroit dans une famille pourtant aimante. Elle fait part par exemple à Rilke de ses premiers émois amoureux pour une autre jeune fille, et ce dernier lui répond avec beaucoup de bienveillance et sans préjugés. Rilke va ainsi l’accompagner, de 1920 à 1926, toujours avec beaucoup de délicatesse, en l’encourageant à se révéler à elle-même, à prendre sa vie en main mais sans l’influencer directement. Il lui suggère également des lectures, notamment Les Fleurs du Mal, lui offre plusieurs ouvrages. On sent que Rilke a évalué la psychologie de la jeune fille avec beaucoup de finesse. A l’issue de leur première rencontre (résumée en annexe du livre), au cours de laquelle elle est restée mutique, pétrifiée par le trac, il lui dira : « Anita, pourquoi faites-vous toujours deux pas en avant pour reculer de trois », ce qui perturbera profondément la jeune fille. La postface du livre nous apprend que cette dernière a finalement eu la vie riche et stimulante qu’elle appelait de ses vœux. Sans doute l’influence de Rilke l’y a-t-elle aidée. Ce recueil épistolaire est une vraie belle découverte, grâce à la masse critique. Il est aisé de comprendre le choix du titre, assez accrocheur, mais il est inexact. En effet contrairement à Franz Kappus, il ne semble pas que la jeune Anita Forrer se soit sérieusement destinée à la poésie. Elle adresse bien au début de leur correspondance « quelques tentatives » à Rilke, mais ce dernier l’en dissuade immédiatement avec franchise « Vous feriez mieux de vous exercer à noter vos sentiments en prose ». Alors que la version de « Lettres à un jeune poète » qui proposait également les lettres de Kappus, présentait à ce titre un intérêt certain mais un peu anecdotique, les lettres d’Anita apportent un vrai plus à cet ouvrage. La jeune fille de 19 ans possédait une personnalité entière et bouillonnante et son style est à la fois enlevé et sensible, moins empesé que celui de Kappus. Rilke joue là encore un rôle de mentor, mais alors qu’il n’avait que 27 ans au début de sa correspondance avec Kappus, il a ici dépassé les 45 ans. On ressent une véritable affection entre les deux correspondants qui ne se sont cependant rencontrés que 2 fois....
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  • Charmichael 29/04/2021
    "Lettres à une jeune poétesse" est un recueil inédit de lettres entre le poète Rainer Maria Rilke, 45-50 ans, et une jeune fille dans la vingtaine, Anita Forrer. Une soixantaine de lettres échangées entre 1920 et 1926. Une édition allemande de ces lettres avait paru il y a 40 ans et cette version française la réactualise. Dans cette édition justement, il me semble que les notes des traducteurs.rices ainsi que l'accompagnement éditorial, préface, postface, photos, participent directement de l'intérêt de lecture. Par les notes, nous sommes avertis des trous dans la narration ("lettre perdue", extrait tiré du journal etc). Il nous est proposé l'expérience d'un récit lacunaire, recomposé. Un double récit en fait, deux narrations qui se croisent et dialoguent. le livre se formant par assemblage des fragments... par le travail d'édition, qui met bout à bout les deux côtés de l'échange, comble - juste ce qu'il faut, point trop n'en faut -, fait d'un discontinu un récit. À ce titre, rarement l'importance du travail d'édition ne m'est apparu aussi clairement. Les notes d'accompagnement, pour certaines anecdotiques, tissent de bout en bout la toile de ce "récit de leur relation". Que ce soit par des explications quant à leurs références communes, livres, personnes, lieux etc., tout leur tissu d'existence partagée. Egalement par tout ce qui accompagne ces lettres, tel que rapporté dans les notes, par exemple telle lettre d'Anita était accompagnée d'un gâteau, ou d'un livre; telle autre encore aura voyagé de porte en porte avant de trouver "Rainer"... Les lettres semblent vivantes, concrètes, postées dans leurs boîtes aux lettres. Elles nous apparaissent entourées d'une auréole historico-romanesque. Il y a là, dans l'espace-temps ainsi déplié, une zone de vie historiquement datée, à l'Est, il y a un siècle. Mais... place au texte. Aidées par la présentation, ces "voix du passé" ont pu jouer, moderato cantabile, sur les cordes de ma mélancolie. Lues aujourd'hui, elles passent pour des parcelles de vie dans la fosse obscure de la grande Histoire, toujours menacée d'oubli (en particulier la voix d'Anita, qui "vibre" de son aspiration à vivre). Musique de nos remous intérieurs - et la confession provoque en moi un trouble. Ces lettres ne sont pas ou peu des récits d'actions, elles sont le récit d'une âme, une plongée en soi (mais guettant toujours l'autre) ; des parenthèses à la vraie vie, des minutes de pure partage, des alvéoles de sentiments, des respirations au pouls de l'autre. Les détails de la vie concrète prennent une autre dimension dès lors qu'ils sont racontés sur le ton de l'aveu (qui est un peu un aveu à soi). Les lettres prennent également une autre dimension dès lors qu'"elles ont été lues", et c'est bien un double regard qui s'affiche au travers de chaque courrier. Malgré nous, nous nous approprions les yeux de Rainer lisant Anita, et inversement. Le lecteur trouvera finalement dans ce recueil le mariage d'un échange épistolaire raffiné, plein d'esprit, et d'un récit à la fois historique dans les faits et romanesque pour l'imagination. Les notes sont capitales pour la compréhension mais restent succinctes, n'appesantissent pas la lecture. Elles laissent des questions en suspens: que faisait alors Rilke dans cette demeure?... Qu'en est-il de la maladie de la mère d'Anita?... Cette concision est bienvenue pour les respirations qu'elle laisse (et les ellipses ont leur valeur littéraire). On appréciera dans les pré- et postfaces l'implication enthousiaste des traducteurs-éditeurs français : Jeanne Wagner et Alexandre Pateau, le plaisir qu'ils éprouvent à nous présenter leur travail ; aussi la mise en page des éditions Bouquins, aérée, confortable à l'oeil ; enfin la reliure couleur crème, au toucher agréable. Les fins de lettres sont souvent des formulations charmantes, par exemple ils ne cessent de se dire "Adieu pour aujourd'hui". Anita, P. 149 : "Acceptez, Rainer, ma gratitude en échange de toute votre bonté !" Rainer, P. 114 : "Célébrez, chère Anita, un jour bon, un jour beau dans ses réalités, - beau dans toutes ses significations, et avant tout un jour qui donne à votre coeur tout l'espace d'être gai !" Merci à Masse Critique et aux Editions Bouquins pour cette découverte."Lettres à une jeune poétesse" est un recueil inédit de lettres entre le poète Rainer Maria Rilke, 45-50 ans, et une jeune fille dans la vingtaine, Anita Forrer. Une soixantaine de lettres échangées entre 1920 et 1926. Une édition allemande de ces lettres avait paru il y a 40 ans et cette version française la réactualise. Dans cette édition justement, il me semble que les notes des traducteurs.rices ainsi que l'accompagnement éditorial, préface, postface, photos, participent directement de l'intérêt de lecture. Par les notes, nous sommes avertis des trous dans la narration ("lettre perdue", extrait tiré du journal etc). Il nous est proposé l'expérience d'un récit lacunaire, recomposé. Un double récit en fait, deux narrations qui se croisent et dialoguent. le livre se formant par assemblage des fragments... par le travail d'édition, qui met bout à bout les deux côtés de l'échange, comble - juste ce qu'il faut, point trop n'en faut -, fait d'un discontinu un récit. À ce titre, rarement l'importance du travail d'édition ne m'est apparu aussi clairement. Les notes d'accompagnement, pour certaines anecdotiques, tissent de bout en bout la toile de ce "récit de leur relation". Que ce soit par des explications quant à leurs références communes, livres,...
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