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L'Orange mécanique
Édition anniversaire
Georges Belmont (traduit par), Hortense Chabrier (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 23/02/2017
Éditeurs :
Robert Laffont
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L'Orange mécanique

Édition anniversaire

Georges Belmont (traduit par), Hortense Chabrier (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 23/02/2017

Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s’ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à...

Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s’ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique...

Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s’ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique qui le rend allergique à toute forme de violence.
Tout le génie de Burgess éclate dans ce livre sans équivalent, entre roman d’anticipation et conte philosophique. Le romancier, qui fut linguiste et compositeur, réussit en outre le prodige d’inventer une langue, le nadsat, dans laquelle son héros raconte sa propre histoire.
À l’occasion du centenaire de la naissance d’Anthony Burgess, son roman culte, L’Orange mécanique, s’enrichit aujourd’hui d’une postface inédite de l’auteur sur le film qu’en tira Stanley Kubrick, ainsi que de fac-similés de son tapuscrit, illustré de ses propres dessins, permettant de jeter un éclairage nouveau sur ce classique de la littérature anglaise.

« Je ne connais aucun écrivain qui soit allé aussi loin avec le langage. » William S. Burroughs

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EAN : 9782221198360
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 122 x 182 mm
Robert Laffont
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EAN : 9782221198360
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Capu_books 04/04/2024
    Dans un futur proche, Alex et ses drougs sont adeptes d’ultra-violence. Ils terrorisent les habitants à coups de battes et de bien d’autres choses. Mais un plan est mis en place afin de “détruire” le mal et la violence chez les individus, et Alex en sera le cobaye. J’ai été assez circonspecte dès le début du livre. En effet, on est introduit directement dans le récit avec une langue inventée par l’auteur : le Nadsat. Un mélange de plusieurs langues qui crée un argot propre aux jeunes de cette dystopie. Une entrée en matière assez perturbante dès le début qui instaure dès lors un détachement par rapport à l’histoire et aux personnages. À force de “pratiquer” et de lire cet argot, on l’intègre et la lecture est moins fastidieuse. Ce qui est intéressant dans le choix de créer cet argot, c’est qu’elle met un voile sur les actions atroces d’Alex et ses comparses. Les violences sont décrites avec cet argot, les rendant plus faciles à supporter et créant une frontière entre nous et ces actes. Cet argot, uniquement utilisé par la jeunesse ou par des individus malfamés, permet aussi d’appuyer la rupture entre la jeunesse violente et sans-souci et le monde adulte avec des responsabilités et ayant d’autres priorités au-devant de l’avenir. J’ai vraiment apprécié ce roman à partir du moment où est introduite l’idée de plan pour ramener les délinquants vers le bien. S’entame une vraie réflexion autour du bien, du mal et du libre-arbitre. Sommes-nous humains grâce à notre libre-arbitre ? Doit-on forcer les gens aux biens et ne pas leur permettre de choisir ? L’homme est au final constitué de violence et cette violence est choisie par lui-même. Le choix est primordial dans la construction d’un homme et de son humanité, que ces choix soient bons ou mauvais. Quand on enlève cette possibilité de choix, on rend l’homme « mécanique », d’où le titre. Alex incarne parfaitement cette idée du début à la fin. Ces thèmes et ces réflexions ont été le point culminant de ma lecture et de mon appréciation pour celle-ci, et j’ai compris pourquoi ce livre est souvent érigé comme monument contemporain ! Pour conclure, j’ai eu du mal à m’aventurer dans le récit, freiné par cet argot que je ne connaissais pas, par la personnalité et les actions d’Alex. Néanmoins, plus le récit avançait, et que les réflexions se plaçaient, plus j’ai aimé ce roman et que j’ai compris son ampleur et son importance dans la littérature contemporaine. À la fois par l’originalité de son écriture, mais également de ses thèmes et de son histoire. Dans un futur proche, Alex et ses drougs sont adeptes d’ultra-violence. Ils terrorisent les habitants à coups de battes et de bien d’autres choses. Mais un plan est mis en place afin de “détruire” le mal et la violence chez les individus, et Alex en sera le cobaye. J’ai été assez circonspecte dès le début du livre. En effet, on est introduit directement dans le récit avec une langue inventée par l’auteur : le Nadsat. Un mélange de plusieurs langues qui crée un argot propre aux jeunes de cette dystopie. Une entrée en matière assez perturbante dès le début qui instaure dès lors un détachement par rapport à l’histoire et aux personnages. À force de “pratiquer” et de lire cet argot, on l’intègre et la lecture est moins fastidieuse. Ce qui est intéressant dans le choix de créer cet argot, c’est qu’elle met un voile sur les actions atroces d’Alex et ses comparses. Les violences sont décrites avec cet argot, les rendant plus faciles à supporter et créant une frontière entre nous et ces actes. Cet argot, uniquement utilisé par la jeunesse ou par des individus malfamés, permet aussi d’appuyer la rupture entre la jeunesse violente et sans-souci et le...
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  • epaminondasse 09/03/2024
    Dans la famille "le film qui masque le livre", je demande Orange Mécanique , un monument de littérature à peine science fictionnesque et davantage dans une veine Swiftienne. Il y a d'abord l'argot que l'auteur attribue à ses jeunes héros. en réalité une articulation de russe et d'anglais - connaitre le glossaire d'OM, c'est posséder déjà un répertoire de russe. Philologue, Burgess a également inventé le prélangage de la Guerre du Feu de JJ Annaud. Il y a ensuite l'ironie constante du récit, portée par le regard du narrateur, qui vaut toutes les satires dystopiques de la terre. il y a encore cet amour de la musique classique que nourrit le héros jeune et voyou, comme une sorte de détail insolite, un collage surréaliste qui va s'avérer un véritable enjeu dramaturgique et philosophique: cet amateur de beauté abstraite, cet être pétri d'émotions élevées, est aussi quelqu'un qui dégrade et violente les hommes. Car il y a enfin ce personnage incroyable d'Alex qui devrait nous rebuter tant il est l'incarnation du mal et du jouisseur cynique. mais voilà: l'emploi de la première personne, les simplicités de langage, la grande naïveté, pour ne pas dire la candeur d'Alex, son humour, sa distance ludique envers tout et tous, le monde dont il est issu enfin, donnent la sensation d'une âme perdue plus que d'une âme damnée. C'est pour ça que nous restons avec lui ( à défaut d'être pour lui) pendant toute la première partie où il viole, tabasse et tue des innocents. Nous voyons par les yeux d'un gamer, ni plus ni moins. Cette alchimie avec le lecteur (quand le lecteur veut bien la laisser s'opérer!) relève à mon sens d'un pur prodige littéraire, un jeu d'équilibrisme qui mérite à lui seul la lecture. le mécanisme d'identification d'ailleurs est tel que le dernier chapitre, où Alex, mûri, désire s'amender, a longtemps été éludé pour que rien ne vienne troubler la noirceur du pénultième ("pour ce qui est d'être guéri, je l'étais!") et surtout, sans doute, pour coller au film, que Kubrick avait écrit en méconnaissance de la vraie fin voulue par Burgess. Tout comme, pour garantir au film sa dose de succès, il avait éludé de son montage plusieurs scènes de sexe et de violence (dont une scène de mutilation devenue mythique). en oubliant de dépasser l'ambiance pop qui nuit aujourd'hui quelque peu au film, d'ailleurs (on peut rêver à ce que le génie visuel de Ken Russel, largement plus provocateur que Kubrick, aurait fait du livre qu'il avait projeté d'adapter dès le début des années soixante). Le livre, lui, continue à luire sans la moindre faute de goût. Dans la famille "le film qui masque le livre", je demande Orange Mécanique , un monument de littérature à peine science fictionnesque et davantage dans une veine Swiftienne. Il y a d'abord l'argot que l'auteur attribue à ses jeunes héros. en réalité une articulation de russe et d'anglais - connaitre le glossaire d'OM, c'est posséder déjà un répertoire de russe. Philologue, Burgess a également inventé le prélangage de la Guerre du Feu de JJ Annaud. Il y a ensuite l'ironie constante du récit, portée par le regard du narrateur, qui vaut toutes les satires dystopiques de la terre. il y a encore cet amour de la musique classique que nourrit le héros jeune et voyou, comme une sorte de détail insolite, un collage surréaliste qui va s'avérer un véritable enjeu dramaturgique et philosophique: cet amateur de beauté abstraite, cet être pétri d'émotions élevées, est aussi quelqu'un qui dégrade et violente les hommes. Car il y a enfin ce personnage incroyable d'Alex qui devrait nous rebuter tant il est l'incarnation du mal et du jouisseur cynique. mais voilà: l'emploi de la première personne, les simplicités de langage, la grande naïveté, pour ne pas dire la candeur d'Alex, son humour, sa distance ludique envers...
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  • ZennYX 27/01/2024
    J'ai eu du mal à m'accrocher au livre. J'ai même dû mettre plus de temps à le finir qu'il m'en aurait fallu (2 semaines au lieu de 4 jours). À cause du nadsat, le jargon utilisé par le protagoniste, je lisais vraiment à l'allure d'un escargot. Alors il y a bien un glossaire à la fin du livre pour aider, et pleins de gens ont pu s'habituer à la lecture en imaginant eux-mêmes le sens des mots fréquemment utilisés. C'est vrai que le nadsat permet plus facilement d'être immergé dans l'univers et dans la tête de Alex. Mais ce n'était pas trop le cas pour moi et ma lecture était plutôt pénible. J'ai quand même pû apprécier un minimum l'histoire racontée et les thèmes abordés. Alex est une véritable pourriture (je me fiche qu'il ai 14 ans dans le livre) et j'espérais le voir mort à la fin. Je vous laisse la surprise pour le final incroyablement pessimiste et cynique. Même si vous avez déjà vu le film, vous serez surpris par le dernier chapitre qui n'a pas été adapté par Kubrick et qui a été interdit aux États-Unis. Une fin encore pire que le film (et je ne dis pas ça dans le sens "fin nulle", mais plus grave). Le film est d'ailleurs très fidèle au livre, avec quelques modifications. Et comme je suis un ignare en cinéma, c'est surtout pour me donner une occasion de voir le film que j'ai lu le livre. Je vous le conseille quand même.J'ai eu du mal à m'accrocher au livre. J'ai même dû mettre plus de temps à le finir qu'il m'en aurait fallu (2 semaines au lieu de 4 jours). À cause du nadsat, le jargon utilisé par le protagoniste, je lisais vraiment à l'allure d'un escargot. Alors il y a bien un glossaire à la fin du livre pour aider, et pleins de gens ont pu s'habituer à la lecture en imaginant eux-mêmes le sens des mots fréquemment utilisés. C'est vrai que le nadsat permet plus facilement d'être immergé dans l'univers et dans la tête de Alex. Mais ce n'était pas trop le cas pour moi et ma lecture était plutôt pénible. J'ai quand même pû apprécier un minimum l'histoire racontée et les thèmes abordés. Alex est une véritable pourriture (je me fiche qu'il ai 14 ans dans le livre) et j'espérais le voir mort à la fin. Je vous laisse la surprise pour le final incroyablement pessimiste et cynique. Même si vous avez déjà vu le film, vous serez surpris par le dernier chapitre qui n'a pas été adapté par Kubrick et qui a été interdit aux États-Unis. Une fin encore pire que le film (et je ne dis pas ça...
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  • Yves_Bergeron 31/07/2023
    Paru en 1962 et à l'origine du film de 1971 réalisé par Stanley Kubrick, le livre d'Anthony Burgess est narré dans un argot d'adolescent du futur savamment inventé, puisque aisément compréhensible. À la lecture, on peut comprendre la controverse suscitée lors de la parution. L'évocation d'une violence sauvage, banalisée et associée au plaisir, est utilisée pour mettre en relief un monde mené par des médias sensationnalistes, et des politiciens dont le seul but est d'être élu en terrassant l'adversaire. Au final, cette société ne peut que devenir une incohérence vivante et globale, de laquelle l'agresseur et le meurtrier deviennent les pauvres victimes. Les vraies victimes, quant à elles, sont vulgairement jetées aux oubliettes, pour la satisfaction sadique d'une peuplade profondément manipulée. Parfois difficiles à tolérer, les scènes de violences mènent à une conclusion inévitable : ce livre, à l'époque actuelle, n'aurait été retenu par aucun éditeur soucieux de son image. Alors merci à notre passé, à cette époque où la bienveillance absolue n'était pas une hypocrite obsession.
  • KhalyBouquine 15/06/2023
    L’orange mécanique, d’Anthony Burgess 🍊#9881;️ • « Bon alors ça sera quoi, hein? » ✨Que dire pour commencer ? Peut-être que j’aurais du avoir le courage de lire ce livre beaucoup plus tôt car je me suis amusée et j’ai adoré les concepts et les notions qui découlent de cette oeuvre ! ✨ #9881;️La particularité de ce livre (et ce qui fait son charme) est que l’argot parlé par « Notre cher Humble et Narrateur et ami » est extrêmement présent dans ce roman (mais je m’y suis fait avec grand plaisir...et je n’y croyais pas) . Selon l’auteur ce méta- argot est un mélange de « romani » et de russe) Durant les 4 petits premiers chapitres on ne cesse de regarder dans le glossaire pour comprendre ce que l’auteur jargonne puis après ça se lit tout seul #9996;🏽 #9881;️L’histoire nous est narrée par Alex, avec une précision et une honnêteté à la limite de l’infantile par moment (ce qui me semble normal car il a peine 14 ans au début du livre). Ce petit homme et ses « drougs »ont un grand penchant pour l’ultra-violence, ils l’aiment, c’est un choix et ils l’assument ...enfin, sauf devant les « rosses » (flics). Bref après certaines péripéties Alex se retrouve en prison, et décide de devenir cobaye pour sortir plus vite, cette expérimentation est censée éradiquer l’ultra-violence et toute ses pulsions de son corps et de son esprit ...mais à quel prix ? Cette expérience et ce roman posent question, sur plusieurs points : 🍊L’origine de la violence (et de la non-violence) sont-ils un choix ou conditionnement? 🍊A quel point peut-on contrôler un être sur ses choix et comment ? Est-ce vraiment moral venant du « ministre de « l’inférieur/intérieur » comme Alex l’appelle. 🍊Qu’apporte le dégout synthétique à la violence à l’être humain? (Sous entend L’absence de choix) 🍊 Les différentes formes de violences et les contradictions autour de celles-ci. 🍊Pourquoi... l’orange mécanique? (indice : le sens change selon les situations dans le livre j’ai l’impression) #9881;️La fin du film n’a rien à voir avec la fin de ce bouquin et je trouve que ça change beaucoup au sens de l’histoire et de ce qui doit en ressortir#9881;️ Bref je vous conseille évidemment la lecture de ce roman 🍊#9881;️🖤L’orange mécanique, d’Anthony Burgess 🍊#9881;️ • « Bon alors ça sera quoi, hein? » ✨Que dire pour commencer ? Peut-être que j’aurais du avoir le courage de lire ce livre beaucoup plus tôt car je me suis amusée et j’ai adoré les concepts et les notions qui découlent de cette oeuvre ! ✨ #9881;️La particularité de ce livre (et ce qui fait son charme) est que l’argot parlé par « Notre cher Humble et Narrateur et ami » est extrêmement présent dans ce roman (mais je m’y suis fait avec grand plaisir...et je n’y croyais pas) . Selon l’auteur ce méta- argot est un mélange de « romani » et de russe) Durant les 4 petits premiers chapitres on ne cesse de regarder dans le glossaire pour comprendre ce que l’auteur jargonne puis après ça se lit tout seul #9996;🏽 #9881;️L’histoire nous est narrée par Alex, avec une précision et une honnêteté à la limite de l’infantile par moment (ce qui me semble normal car il a peine 14 ans au début du livre). Ce petit homme et ses « drougs »ont un grand penchant pour l’ultra-violence, ils l’aiment, c’est un choix et ils l’assument ...enfin, sauf devant les « rosses » (flics). Bref après certaines péripéties...
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