Manhattan chaos

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Zora-la-Rousse 31/01/2024

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  Le 13 juillet 1977, un orage provoque une coupure de courant qui durera deux jours, plongeant la ville de New York dans un chaos sans nom… À Manhattan comme ailleurs, la vie s'arrête, les passants s'affolent, les habitants s'angoissent. Parmi eux, Miles Davis, « une des figures les plus innovantes, les plus influentes et les plus acclamées de l'histoire de la musique », mais depuis deux ans, c'est surtout un homme dans un sale état. Son corps est abîmé, l'alcool, les médicaments, les drogues n'ont rien arrangé ; et comble de malheur, ce soir-là précisément, il est au plus mal et en manque… Se décide alors en son esprit une expédition insensée : sortir de chez lui pour aller chercher quelques doses. Ce qu'il ignore, c'est que c'est sa vie qui va se jouer dans les prochaines 24 heures. J'ai adoré, dévoré ce court roman de Michaël Mention ! Dans le récit de ces quelques heures d'errance défile la vie du musicien, dans une mise à nu touchante et terrifiante à la fois, dont l'histoire avec un petit ‘h' se confronte à celle avec un ‘H' majuscule, Miles transplanant successivement dans plusieurs faits historiques marquants de la Grosse Pomme. Le jazzman va ainsi se trouver confronté au passé de ses aïeux, mais aussi au sien, pour devoir se positionner par rapport à son avenir. Et pour la lectrice néophyte que je suis, ce fut un voyage passionnant ! Même s'il a pris l'apparence d'un bad trip;) Michaël Mention, je retiens. Le 13 juillet 1977, un orage provoque une coupure de courant qui durera deux jours, plongeant la ville de New York dans un chaos sans nom… À Manhattan comme ailleurs, la vie s'arrête, les passants s'affolent, les habitants s'angoissent. Parmi eux, Miles Davis, « une des figures les plus innovantes, les plus influentes et les plus acclamées de l'histoire de la musique », mais depuis deux ans, c'est surtout un homme dans un sale état. Son corps est abîmé, l'alcool, les médicaments, les drogues n'ont rien arrangé ; et comble de malheur, ce soir-là précisément, il est au plus mal et en manque… Se décide alors en son esprit une expédition insensée : sortir de chez lui pour aller chercher quelques doses. Ce qu'il ignore, c'est que c'est sa vie qui va se jouer dans les prochaines 24 heures. J'ai adoré, dévoré ce court roman de Michaël Mention ! Dans le récit de ces quelques heures d'errance défile la vie du musicien, dans une mise à nu touchante et terrifiante à la fois, dont l'histoire avec un petit ‘h' se confronte à celle avec un ‘H' majuscule, Miles transplanant successivement dans plusieurs faits historiques marquants de la Grosse Pomme. Le jazzman va ainsi se trouver confronté au passé de...

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• Thalie4 24/06/2023

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  C'est la première fois que je lis un roman de Michaël Mention et certainement pas la dernière. Il a quelque chose dans son écriture qui rend le récit vivant. Les phrases pulsent et respirent, reprennent leur souffle et s'élancent à nouveau. C'est beau, c'est chaud et nous emporte au fil des mots. Ce roman est onirique et enivrant. Au côtés de Miles Davis nous revivons certaines des heures les plus sombres de New-York. Sauts dans le temps, course contre la montre, contre la mort. Miles est alcoolique et drogué, quelle est la part de rêve ou de réalité dans ce qu'il traverse ? Quelle importance ? Nous restons plongés dans ces pages, en apnée. "Manhattan chaos" est un roman noir, sombre comme la ville condamnée au black-out, obscur comme la nature humaine dans ce qu'elle a de plus violent. C'est aussi une histoire de musique et de swing, de jazz et de création. L'art composé en mélodies pour apporter lumière et notes d'espoir. J'ai adoré ce roman. Peut-être encore plus pour son style que pour l'histoire en elle-même. L'originalité de l'intrigue est excellente, la plume exceptionnelle.
• Sookie_lit 08/06/2023

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  Nous sommes le 13/7/1977 dans la chaleur de New-York. Miles Davis est en pleine dépression et connaît les affres du manque de la drogue. Pas de bol pour lui la chaleur va faire plonger New-York dans le noir et le chaos. Au lieu de rester chez lui et attendre le retour de la lumière, il va sortir de chez lui et vivre une nuit dont il se souviendra… surtout que rôde le tueur en série « le fils de Sam ». C’est un récit assez court qui va nous faire rencontrer le côté sombre de New-York aussi bien dans le présent de cet été 1977 que dans le passé. L’auteur va nous balader dans le racisme avec les figures du Ku Klux Klan, la crise économique de 1929 ou encore dans le terrible incendie du 25/11/1911 d’une usine. A la façon du célèbre « Un chant de Noël » de Charles Dickens, on pourrait voir en Miles Davis le personnage de Scrooge qui se laisse « mourrir » et John serait le fantôme Marley qui l’accompagne dans les New-York du passé pour lui donner l’envie de vivre. C’est un livre qui m’a agréablement surprise et j’ai vraiment apprécié dans ce New-York rempli du chaos de l’homme. On en prend vraiment plein la figure, le rythme est haletant un peu comme si on prenait un shoot d’héroïne.Nous sommes le 13/7/1977 dans la chaleur de New-York. Miles Davis est en pleine dépression et connaît les affres du manque de la drogue. Pas de bol pour lui la chaleur va faire plonger New-York dans le noir et le chaos. Au lieu de rester chez lui et attendre le retour de la lumière, il va sortir de chez lui et vivre une nuit dont il se souviendra… surtout que rôde le tueur en série « le fils de Sam ». C’est un récit assez court qui va nous faire rencontrer le côté sombre de New-York aussi bien dans le présent de cet été 1977 que dans le passé. L’auteur va nous balader dans le racisme avec les figures du Ku Klux Klan, la crise économique de 1929 ou encore dans le terrible incendie du 25/11/1911 d’une usine. A la façon du célèbre « Un chant de Noël » de Charles Dickens, on pourrait voir en Miles Davis le personnage de Scrooge qui se laisse « mourrir » et John serait le fantôme Marley qui l’accompagne dans les New-York du passé pour lui donner l’envie de vivre. C’est un livre qui m’a agréablement surprise et j’ai vraiment apprécié dans ce New-York rempli du chaos de l’homme. On...

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• SabrinaTrublet 02/05/2023

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  Manhattan chaos. Michaël MENTION 13. Juillet. 1977 Ça vous dit quelque chose ? C’est l’année où a eu lieu le fameux black out à New York qui a plongé la ville dans le noir pendant plusieurs heures. Pillages, bagarres et accidents en tous genres ont dévasté big apple. Et dans le quartier de Manhattan un homme seul chez lui, dépressif, alcoolique et drogué s’aperçoit que son stock de drogue est vide. Il s’appelle Miles Davis et c’est un extraordinaire jazzman déchu. Voilà donc Miles (grimé pour éviter de se faire plumer) qui va traverser les quartiers de la ville et les époques de l’histoire pour trouver cette drogue face à un mystérieux John qui lui pourri l’existence afin qu’il reprenne sa vie en main et son saxo en bouche. Une quête insensée en un jour si particulier ! Quelle histoire incroyable ! La déchéance du musicien et les références à sa vie sont très intéressantes. Je suis allée vérifier et les faits sont authentiques. Moi qui ne suis vraiment pas fan de « fantastique » du genre fantômes qui ramènent dans le passé j’ai quand même accroché. J’ai trouvé le rythme de ce livre extrêmement rapide jusqu’à l’essoufflement. Quant aux descriptions de la ville et bien… j’y suis encore ! Un livre incroyablement original !
• HORUSFONCK 30/04/2023

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  Je confesse avoir, tout et plus que tout ignoré de Miles Davis. ... Et pour ne rien arranger, je croyais Michaël Mention américain! Manhattan chaos fait de l'immense musicien, le héros pathétique et déchiqueté d'un bad-trip New-Yorkais... Et pas n'importe-lequel, puisque l'action de ce récit multi-temporel et pluri-mémoriel prend pour appui le black-out de juillet 1977! Cette première lecture de Michaël Mention a baladé - secoué Horusfonck dans le foutoir gigantesque d'une mégalopole éteinte... Mégalopole dans laquelle va errer un Miles Davis en manque grave et au bord de sa disparition... Hallucinant! Projeté dans les noirceurs de l'histoire américaine à la précision documentaire si douloureuse, Miles Daviis va retrouver, peut-être, sa raison de vivre, de continuer sa musique... Et arracher un sursis à la mort qui le prendra plus tard. John, l'énigmatique phantasme (ou personnage?) qui propulse Miles Davis dans les moments affreux de l'histoire de son pays, poursuit le but obstiné de sauver le musicien. Après avoir dégusté ce composé raffiné de littérature, d'histoire et de musique, ile ne reste donc plus à Horusfonck, avant de lire d'autres œuvres de Michaël mention, que d'aller gouter à la musique du Maître Miles Davis! Grâce à vous, Michaël mention, et je vous en remercie.