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Menteurs amoureux
Aline Azoulay-Pacvoñ (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 22/11/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Menteurs amoureux

Aline Azoulay-Pacvoñ (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 22/11/2018
« Du Yates tout craché. Il trouve toujours le ton juste, la réplique qui atteint le noir de la cible, la scène apparemment banale qui traduit un désespoir sans égal. Les prix littéraires ? Donnez-les tous à Richard Yates. » Éric Neuhoff, Le Figaro

Étonnamment personnel, Menteurs amoureux éclaire l’oeuvre de celui qui a inspiré tant d’auteurs contemporains et permet de découvrir un autre versant de son talent. La sensibilité de Richard Yates, disparu...

Étonnamment personnel, Menteurs amoureux éclaire l’oeuvre de celui qui a inspiré tant d’auteurs contemporains et permet de découvrir un autre versant de son talent. La sensibilité de Richard Yates, disparu en 1992, éclate ici à chaque page. Qu’il mette en scène des femmes désireuses de gagner leur indépendance, de vivre...

Étonnamment personnel, Menteurs amoureux éclaire l’oeuvre de celui qui a inspiré tant d’auteurs contemporains et permet de découvrir un autre versant de son talent. La sensibilité de Richard Yates, disparu en 1992, éclate ici à chaque page. Qu’il mette en scène des femmes désireuses de gagner leur indépendance, de vivre la bohème, d’obtenir la reconnaissance sociale, ou des hommes en proie à la désillusion ou à l’échec, c’est toujours avec une grande tendresse qu’il retrace les destinées de ces personnages de la middle class américaine. Souvent crue, sinon cruelle, sa vérité est le plus souvent libératrice.

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EAN : 9782221221112
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 370
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221221112
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 370
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PLK 17/12/2023
    Richard Yates (1926-1992) est un peu tombé dans l’oubli. Il est sorti de sa naphtaline grâce à 𝗡𝗼𝗰𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗯𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 un film de 2008 avec Kate Winslet et Leonardo di Caprio adaptation de 𝗙𝗲𝗻ê𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗻𝗼𝗿𝗮𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 - 𝗥𝗲𝘃𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗿𝘆 𝗥𝗼𝗮𝗱 1961 (traduction quelque peu étrange non ?) ). Pour la petite histoire : Kate a lu et aimé ce roman, elle va persuader son mari d’alors, Sam Mendès, de l’adapter au cinéma. « Menteurs amoureux » (Liars in love), est un recueil de sept nouvelles portant sur les déconfitures et fiasco familiaux et amoureux. Le désespoir des personnages se noie bien souvent dans l’alcool, comme ce fut le cas pour Yates lui-même. Sa vie se retrouve dans les différentes nouvelles : son enfance après le divorce de ses parents auprès d’une mère sculpteur sans talent (« 𝑂#8462;, 𝐽𝑜𝑠𝑒𝑝#8462;, 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑠𝑖 𝑓𝑎𝑡𝑖𝑔𝑢é𝑒 »), sa participation à la deuxième guerre mondiale (« 𝑈𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 »), son travail de scénariste (« 𝐸𝑡 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑑𝑖𝑒𝑢 à 𝑆𝑎𝑙𝑙𝑦 »), ce jeune tuberculeux apprenti écrivain qui rêve de s’installer à Paris « 𝐵𝑜𝑛𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑐#8462;𝑒𝑧 𝑡𝑜𝑖 ».. Yates se tourne absolument vers Francis Scott Fitzgerald dans les deux dernières que j’ai adoré. Les destinées ne sont pas souvent heureuses, sauf pour le couple de « Bonjour chez toi » et « Menteurs amoureux » qui sont parmi les plus chanceux. Les mères, elles, ne sont jamais à leurs avantages… Un beau recueil, très nostalgique, une belle écriture. Je vous encourage à redécouvrir Yates.Richard Yates (1926-1992) est un peu tombé dans l’oubli. Il est sorti de sa naphtaline grâce à 𝗡𝗼𝗰𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗯𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 un film de 2008 avec Kate Winslet et Leonardo di Caprio adaptation de 𝗙𝗲𝗻ê𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗻𝗼𝗿𝗮𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 - 𝗥𝗲𝘃𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗿𝘆 𝗥𝗼𝗮𝗱 1961 (traduction quelque peu étrange non ?) ). Pour la petite histoire : Kate a lu et aimé ce roman, elle va persuader son mari d’alors, Sam Mendès, de l’adapter au cinéma. « Menteurs amoureux » (Liars in love), est un recueil de sept nouvelles portant sur les déconfitures et fiasco familiaux et amoureux. Le désespoir des personnages se noie bien souvent dans l’alcool, comme ce fut le cas pour Yates lui-même. Sa vie se retrouve dans les différentes nouvelles : son enfance après le divorce de ses parents auprès d’une mère sculpteur sans talent (« 𝑂#8462;, 𝐽𝑜𝑠𝑒𝑝#8462;, 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑠𝑖 𝑓𝑎𝑡𝑖𝑔𝑢é𝑒 »), sa participation à la deuxième guerre mondiale (« 𝑈𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 »), son travail de scénariste (« 𝐸𝑡 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑑𝑖𝑒𝑢 à 𝑆𝑎𝑙𝑙𝑦 »), ce jeune tuberculeux apprenti écrivain qui rêve de s’installer à Paris « 𝐵𝑜𝑛𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑐#8462;𝑒𝑧 𝑡𝑜𝑖 ».. Yates se tourne absolument vers Francis Scott Fitzgerald dans les deux dernières que j’ai adoré. Les destinées ne sont pas souvent heureuses, sauf pour le couple...
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  • Zarch 28/07/2022
    Rien de superflu dans son écriture, il possède le sens du détail, du rythme qui le classe parmi les plus grands écrivains américains. Il faut tout lire de lui. Dans sa lucidité, on retrouve une cruauté, un sens du portrait en quelques mots, sa rapidité, sa cruauté avec des femmes souvent sous l'emprise de l'alcool et la lâcheté des hommes n'ont rien perdu dans la justesse des descriptions de soirées pleine de vacuité et de remords.
  • AnitaMillot 21/02/2020
    Tout d’abord, je tiens à remercier la collection Pavillons Poche des Éditions Robert Laffont pour ce joli cadeau, reçu après une lecture commune du groupe littéraire “Cap sur vos envies”. Composé de sept nouvelles d’une quarantaine de pages chacune, nous retrouvons dans cet ouvrage les leitmotiv chers au brillant écrivain qu’est Richard Yates. À savoir ce sentiment mélancolique, déclenché par l’échec sentimental ou encore la nostalgie provoquée par la platitude d’un quotidien médiocre. Richard Yates a un don inné pour décrire avec une simplicité désarmante (mais aussi avec une puissance d’écriture incomparable ! ) la complexité des rapports humains, qu’ils soient filiaux, amicaux ou encore amoureux ! Jamais ennuyeux, toujours respectueux et dans l’empathie, on ne se lasse guère de son style ni du récit de ces petites tranches de vie américaine ... Un écrivain majeur à découvrir ou à relire ! Un grand désir, en ce qui me concerne, de poursuivre la lecture de son oeuvre !
  • pasiondelalectura 03/11/2019
    Menteurs amoureux (Liars in love, 1978) réunit 7 nouvelles: des textes d’une rare puissance écrits entre 1978 et 1981 et tout à fait dans la veine de La fenêtre panoramique, c’est à dire fortement psychologiques nous livrant des portraits saisissants et profonds, assez noirs, faisant état d’un rapport entre les sexes terriblement difficile avec une communication aussi difficile et des vies ratées, tissées de mensonges, de faux espoirs, de beaucoup de lâcheté, de solitude, le tout noyé dans beaucoup d’alcool et nimbé dans de la fumée de cigarettes. Il y a aussi en général pas mal d’ambiguïté, ce qui ajoute du piment au récit. Les 7 nouvelles sont toutes différentes, toutes excellentes avec, comme il est de tradition, une nouvelle qui donne le titre à la collection; elles sont si bien écrites que chacune vaut presque un livre à elle seule; les sept baignent dans la même ambiance destructrice mais non dénuée d’humour, et ça, c’est « la patte » de Yates, l’humour baignant dans le pessimisme. Bref, un portrait un peu à contre-poil de l’Amérique conquérante quoique non encore vérolée par les problèmes de drogue à grande échelle. Il parait que tous ses récits comportent des traits autobiographiques, comme son enfance difficile, sa venue en Europe lors de la DGM, ses problèmes avec l’alcool, son passage à Hollywood, ses relations très difficiles avec les femmes. La nouvelle qui m’a le moins plu est justement celle qui donne le titre au recueil Menteurs amoureux où un homme qui a tout pour être heureux va s’enliser dans une situation si pourrie et sans issue alors qu’avec un peu moins de lâcheté et un peu plus de plomb dans la tête, tout était acceptable. Dire quelle fut ma préférée est un choix difficile car elles sont toutes très bonnes, mais je vais me prononcer pour Relever le défi, car il me semble que c’est le condensé de ce que sait faire Yates; de plus il y a dans ce récit une dose importante de perfidie, ce qui la rend plus impactante.Menteurs amoureux (Liars in love, 1978) réunit 7 nouvelles: des textes d’une rare puissance écrits entre 1978 et 1981 et tout à fait dans la veine de La fenêtre panoramique, c’est à dire fortement psychologiques nous livrant des portraits saisissants et profonds, assez noirs, faisant état d’un rapport entre les sexes terriblement difficile avec une communication aussi difficile et des vies ratées, tissées de mensonges, de faux espoirs, de beaucoup de lâcheté, de solitude, le tout noyé dans beaucoup d’alcool et nimbé dans de la fumée de cigarettes. Il y a aussi en général pas mal d’ambiguïté, ce qui ajoute du piment au récit. Les 7 nouvelles sont toutes différentes, toutes excellentes avec, comme il est de tradition, une nouvelle qui donne le titre à la collection; elles sont si bien écrites que chacune vaut presque un livre à elle seule; les sept baignent dans la même ambiance destructrice mais non dénuée d’humour, et ça, c’est « la patte » de Yates, l’humour baignant dans le pessimisme. Bref, un portrait un peu à contre-poil de l’Amérique conquérante quoique non encore vérolée par les problèmes de drogue à grande échelle. Il parait que tous ses récits comportent des traits autobiographiques, comme son enfance...
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  • Nadouch 31/10/2019
    Des histoires d'amour en nouvelles, jamais simples mais jamais hors du commun non plus... J'ai beaucoup aimé l'écriture, j'ai lu ces nouvelles en un mois, en lisant une de temps en temps. Je pense ne pas en garder un souvenir inoubliable, mais le moment de lecture est agréable !
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