Lisez! icon: Search engine
Mort d'un commis voyageur
Raymond Gérome (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Mort d'un commis voyageur

Raymond Gérome (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 18/08/2022
« Un monument théâtral de l’Amérique d’après-guerre. » France Inter
Willy Loman, la soixantaine, marié et père de deux enfants adultes, se remémore les étapes de sa vie de commis voyageur. Il s’est toujours donné avec passion à son métier... Willy Loman, la soixantaine, marié et père de deux enfants adultes, se remémore les étapes de sa vie de commis voyageur. Il s’est toujours donné avec passion à son métier mais, au seuil de la vieillesse, il constate qu’il n’est plus dans le coup. Il va alors préférer disparaître plutôt... Willy Loman, la soixantaine, marié et père de deux enfants adultes, se remémore les étapes de sa vie de commis voyageur. Il s’est toujours donné avec passion à son métier mais, au seuil de la vieillesse, il constate qu’il n’est plus dans le coup. Il va alors préférer disparaître plutôt que de perdre la dignité qu’il a su préserver jusque-là.
Arthur Miller a été le témoin du drame qu’il décrit. Il s’est en effet inspiré des représentants qui travaillaient dans la fabrique de manteaux de son père. Au-delà de son talent, c’est cet accent de vérité qui donne à la pièce sa dimension universelle.
Mort d’un commis voyageur, qui a valu à Arthur Miller de remporter le prix Pulitzer, est l’une des pièces les plus jouées dans le monde depuis sa création en 1949.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221264300
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221264300
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • c128057 18/07/2021
    La mort du rêve américain avant l'heure vu que cette pièce de théâtre a été écrite en 1949. Miller le visionnaire! Sublime de bout en bout. Les récompenses littéraires ne sont pas toujours le gage d'oeuvres à graver dans le marbre, mais ici, ce prix Pulitzer (théâtre) de 1949 n'est pas usurpé.
  • dazinierasa 16/03/2021
    ⭐️⭐️⭐️⭐️/5 J’ai découvert Arthur Miller il y a quelques mois à travers sa pièce de théâtre « Les sorcières de Salem ». Arthur Miller est un auteur incroyable à la plume critique qui n’a aucunement peur de remettre en question des comportements ou des idées immoraux. Encore une fois dans « Death of a Salesman », Arthur Miller n’hésite pas à frapper là où cela fait le plus mal. Il remet en question, à travers l’histoire d’un commercial et de sa famille, le mode de vie américain, le consumérisme et matérialisme. Des valeurs qui dominent nos sociétés occidentales. Le fait que le livre prenne la forme d’une pièce de théâtre rend la lecture facile et agréable, surtout pour les adeptes de ce genre. 🗣 En bref, Arthur Miller réussit à représenter, avec ironie et sarcasme, ce qui arrive « quand un homme n’a aucune prise sur les forces de la vie ».
  • karmax211 06/11/2020
    Retour au théâtre. Et pas avec n'importe quelle pièce. - Mort d'un commis voyageur - est devenue un classique du genre parce qu'au moment où le public l'a découverte, elle était... comme a pu l'être le roman de Steinbeck - Les raisins de la colère -, le constat glaçant d'une société où l'homme n'est qu'un instrument, voire un serviteur éphémère de Mammon, dont on se débarrasse lorsqu'on le juge hors d'usage, lorsque l'âge, la maladie ont entamé ce qui le rendait utile : sa soumission d'esclave à la productivité, à la rentabilité, au Veau d'Or. Comme le chante Eddy Mitchell, Willy, commis voyageur depuis plus de trente ans sur les routes de province... n'aurait pas dû rentrer ce soir où il a eu un accident de voiture, enjambant un parapet... chutant dans un cours d'eau à sec. Il n'aurait pas dû rentrer après chacun des autres accidents qui se sont succédé. Car Willy, 63 ans, marié à Linda, père de deux grands enfants Biff et Happy, est au bout du rouleau. Sa femme le sait, elle qui a découvert un tuyau près de la chaudière, un tuyau dont Willy a fait un autre instrument pour une autre tentative de suicide qu'elle... Retour au théâtre. Et pas avec n'importe quelle pièce. - Mort d'un commis voyageur - est devenue un classique du genre parce qu'au moment où le public l'a découverte, elle était... comme a pu l'être le roman de Steinbeck - Les raisins de la colère -, le constat glaçant d'une société où l'homme n'est qu'un instrument, voire un serviteur éphémère de Mammon, dont on se débarrasse lorsqu'on le juge hors d'usage, lorsque l'âge, la maladie ont entamé ce qui le rendait utile : sa soumission d'esclave à la productivité, à la rentabilité, au Veau d'Or. Comme le chante Eddy Mitchell, Willy, commis voyageur depuis plus de trente ans sur les routes de province... n'aurait pas dû rentrer ce soir où il a eu un accident de voiture, enjambant un parapet... chutant dans un cours d'eau à sec. Il n'aurait pas dû rentrer après chacun des autres accidents qui se sont succédé. Car Willy, 63 ans, marié à Linda, père de deux grands enfants Biff et Happy, est au bout du rouleau. Sa femme le sait, elle qui a découvert un tuyau près de la chaudière, un tuyau dont Willy a fait un autre instrument pour une autre tentative de suicide qu'elle craint proche. Elle en informe ses deux enfants, anachroniquement des Tanguy, des ratés, des paumés, lesquels en dépit de leurs failles, et pour Biff d'un trauma lié à un évènement dans son adolescence avec son père, vont essayer de l'aider à reprendre goût à la vie, dans un projet insensé, voué d'emblée à l'échec, mais auquel toute la famille va se raccrocher comme à la dernière bouée crevée d'un naufrage annoncé. C'est l'occasion pour Arthur Miller de dénoncer les travers, les hypocrisies, les mensonges, le miroir aux alouettes du " rêve américain" et de son mode de vie hanté par des Chimères. Car la famille Loman vit au milieu de ces chimères, y croit et les alimente, au prix d'un véritable amour floué entre ce père, cette mère et leurs deux enfants, qui ne peuvent que tricher, car l'illusion ne tolère pas la vérité, l'illusion ne consent qu'à vous accompagner qu'à l'unique condition que vous acceptiez de composer avec la vérité, de la sacrifier pour des non-dits, pour des mots insincères, pour le mensonge. Et cet amour travesti par le jeu de dupes auquel l'ordre social vous convie sans vous laisser le choix, va mener ces êtres privés de défenses, dans l'incapacité de se révolter contre ce qu'ils ne peuvent empêcher, au drame sacrificiel et absurde. La pièce n'a pas pris une ride et demeure plus que jamais d'actualité. Sa langue est d'aujourd'hui ; elle est simple, vraie, authentique... sans effets, sans fard. Ses personnages sont contemporains. Son architecture n'est pas à réinventer... sa conception originelle est épatante. Et plus que tout, cette pièce a une charge d'émotion qui ne cesse d'interpeller.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Tandarica 11/04/2020
    Une pièce de théâtre qui révolutionne plus ou moins la tragédie en y introduisant des personnages courants et une langue de tous les jours. Mais ce qui frappe en premier, avant l’aspect domestique, c’est la féroce critique sociale de « l’american way of life », malgré ce qui peut le racheter (la modestie et le succès de Bernard par exemple), avec le langage stéréotypé de ceux qui réussissent ou veulent réussir (la conversation de Ben et Willy est fort limitée), le manque de communication (Howard, le patron de Willy a acheté un dictaphone), le mépris des autres à la recherche démagogique de la popularité. À noter enfin que les décors étaient eux aussi relativement innovateurs.
  • sophronie 19/08/2018
    On sent bien tout au long de la pièce en 2 actes la tension psychologique qui mène au drame. Willy Loman le commis voyageur est au bout du rouleau, poussé vers la sortie, rentabilité oblige. Les thèmes du déshonneur, de la récession sociale, de la fierté perdue sont ici abordés. Aux yeux de ses fils et de sa femme, impuissants et qui attendent de lui un avenir, il perd tout espoir, toute dignité. Ses propres fils se battent avec leurs idéaux, en proie à une pression sociale et contre leur propre volonté. Cette pièce est remarquablement moderne, intemporelle.
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.