Lisez! icon: Search engine
Quand s'illumine le prunier sauvage
Muriel Sapati (traduit par)
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
10/18

Quand s'illumine le prunier sauvage

Muriel Sapati (traduit par)
Date de parution : 18/08/2022
Le Cent ans de solitude iranien. 
1979. La révolution islamique gronde à Téhéran. Une des plus vieilles monarchies au monde tombe pour le régime répressif de Khomeiny. Contraints de fuir la capitale, Hushang, Roza et leurs... 1979. La révolution islamique gronde à Téhéran. Une des plus vieilles monarchies au monde tombe pour le régime répressif de Khomeiny. Contraints de fuir la capitale, Hushang, Roza et leurs trois enfants tentent de reconstruire leur vie dans le petit village reculé de Razan, au cœur de la région montagneuse... 1979. La révolution islamique gronde à Téhéran. Une des plus vieilles monarchies au monde tombe pour le régime répressif de Khomeiny. Contraints de fuir la capitale, Hushang, Roza et leurs trois enfants tentent de reconstruire leur vie dans le petit village reculé de Razan, au cœur de la région montagneuse du Mazandéran. Malgré la terreur, malgré les âmes des martyrs de la révolution qui rôdent en attendant l'heure de la vengeance, malgré la tempête de neige noire, la forêt où poussent les pruniers sauvages offre un refuge aux espoirs et aux rêves de liberté. Mais pour combien de temps ?

Empreint de réalisme magique, ce roman poétique aux personnages inoubliables évoque le pouvoir de l’imagination confrontée à la cruauté. Un voyage merveilleux et terrifiant dans l'histoire et le folklore iraniens.

« L'un des immenses coups de cœur de cette rentrée littéraire. Un roman envoûtant et coloré qui se déroule paradoxalement pendant une des périodes les plus sombres de l'histoire de l'Iran » France inter

Traduit de l'anglais par Muriel Sapati
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264080165
Code sériel : 05795
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264080165
Code sériel : 05795
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LivresdeMA 14/01/2023
    Un roman historique où plus aucune frontière ne sépare la réalité de la magie. Ce fut une lecture déroutante. J’ai alterné entre incompréhension et fascination. Je me suis parfois retrouvée perdue dans ma lecture où les sauts dans le temps et la magie arrivent souvent de façon très inattendue. J’ai failli abandonner au début… Et puis, peut-être trop tardivement, j’ai commencé à apprivoiser cette lecture et à voir beaucoup de poésie dans ce qui me paraissait absurde au départ. La plume est vraiment d’une grande beauté. Les faits historiques sont bien présents. J’en ai beaucoup appris sur l’histoire de Téhéran (cette sombre histoire emplie de violences et d’interdits) mais aussi sur les mythes et croyances iraniens, et surtout l’espoir du changement. On trouve également de nombreuses réflexions sur nos rapports à la vie et à la mort, sur la nécessité de réapprendre à apprécier les choses simples de la vie et à s’émerveiller de tout ce qui nous entoure. Ce n’est pas une lecture facile, il faut savoir prendre de la distance dès le départ pour l’apprécier pleinement et ne pas être déroutée comme j’ai pu l’être.
  • Fortuna 01/09/2022
    Encore une histoire tragique – une histoire récente, celle de l’Iran – liée à la folie meurtrière qui peut habiter les hommes au nom de la religion. Un peuple brutalement forcé à renoncer à sa culture ancienne, à sa joie de vivre, ses femmes murées sous le voile, ses enfants abrutis par une idéologie meurtrière, c’est ce qu’ont tenté de fuir Hushang, sa femme Roza et leur trois enfants en se réfugiant à Razan, village montagnard au cœur de la forêt. Loin de Téhéran, où la narratrice, une de leurs fille, est morte, même si elle continue à hanter le monde des vivants, brulée vive par les révolutionnaires, où leur fils emprisonné ne va pas tarder à être exécuté…Mais là aussi il est difficile d’échapper à la terreur du nouveau régime, les mollahs ne sont pas loin. Lors d’une crise mystique, anéantie par la mort de son fils, Roza va se réfugier en haut d’un prunier sauvage et bientôt disparaître, partir pour se perdre, pour fuir toute cette horreur…Obéir au peuple des forets, sa dernière liberté. Beeta, la dernière fille vivante est restée seule avec son père dévasté de chagrin. Amoureuse d’Issa, orphelin car sa mère avait rompu un pacte passé... Encore une histoire tragique – une histoire récente, celle de l’Iran – liée à la folie meurtrière qui peut habiter les hommes au nom de la religion. Un peuple brutalement forcé à renoncer à sa culture ancienne, à sa joie de vivre, ses femmes murées sous le voile, ses enfants abrutis par une idéologie meurtrière, c’est ce qu’ont tenté de fuir Hushang, sa femme Roza et leur trois enfants en se réfugiant à Razan, village montagnard au cœur de la forêt. Loin de Téhéran, où la narratrice, une de leurs fille, est morte, même si elle continue à hanter le monde des vivants, brulée vive par les révolutionnaires, où leur fils emprisonné ne va pas tarder à être exécuté…Mais là aussi il est difficile d’échapper à la terreur du nouveau régime, les mollahs ne sont pas loin. Lors d’une crise mystique, anéantie par la mort de son fils, Roza va se réfugier en haut d’un prunier sauvage et bientôt disparaître, partir pour se perdre, pour fuir toute cette horreur…Obéir au peuple des forets, sa dernière liberté. Beeta, la dernière fille vivante est restée seule avec son père dévasté de chagrin. Amoureuse d’Issa, orphelin car sa mère avait rompu un pacte passé avec les djinns, et qui connait le langage des libellules, elle partage avec lui un amour ardent avant qu’il l’abandonne brutalement. Après de longues années de désespoir, elle prend la forme d’une magnifique sirène, met au monde des centaines de poissons, part vivre au fond de l’océan mais sa nostalgie de la terre et des siens la perdra… Le roman de Shokoofeh Azar mêle croyances anciennes, magie, sagesse pour lutter contre l’horreur de la violence destructrice du régime de Khomeiny qu’elle fait mourir dans un palais de glaces, très symbolique, son portrait de dictateur ayant été diffusé à l’infini pour écraser toute tentative de résistance. Elle dénonce l’assassinat des intellectuels et des opposants, la soumission des jeunes à la loi islamique, la destruction de la culture ancienne, la volonté d’imposer l’islam comme religion universelle, les autodafés, les exécutions sommaires, en replongeant aux sources de la culture populaire. L’histoire tragique de cette famille laisse une pointe d’espoir : au-delà des horreurs dont est capable l’être humain, il y a la voix de la Nature qui, si on prend le temps de l’écouter, nous ramène à la réalité et à la poésie dont l’imagination de l’homme l’a habillée. Un très beau roman.
    Lire la suite
    En lire moins
  • jlm57 31/08/2022
    Impossible de décrire ce roman...un conte, un récit vrai rempli d' imaginaire, une longue poésie magique face à la cruauté du monde... Le fantastique et le folklore se mêlent à l'histoire terrible de l'Iran de 1976.Le réalité face à laquelle cette famille se heurte nous est contée au travers de djinns,de fantômes et autres créatures fantastiques. Je me suis laissée emporter par la beauté des mots et des images véhiculées par l'auteur.Comme si l'imagination pouvait nous transporter loin de l'horreur des Hommes... Un roman poétique, magique et déroutant !
  • LaMinuteMAD 04/03/2022
    Ce livre est un conte oriental qui allie le féerique au satirique. On y suit l'histoire d'une famille iranienne ayant fui Téhéran en 1979, lors de la Révolution islamique. Réfugiés dans une grande maison à la campagne, ils se croient à l'abri, mais pas pour très longtemps, car la révolution les rattrape : le fils est fait prisonnier... puis assassiné. C'est sa sœur, Bahar, qui raconte l'histoire de leur famille et de leur pays, et elle n'oublie pas d'y incorporer tout le folklore et la mythologie iranienne, ainsi, les Djinns côtoient (ou malmènent) l'ayatollah, les fantômes viennent donner conseils, les anciennes religions ressurgissent comme par magie et les sirènes naissent de chagrin. Le récit est construit comme en escalier, des éléments passés rapidement sont repris plus tard et décortiqués sous le prisme du fabuleux et du merveilleux. Une façon délicate et pourtant franche de dénoncer les agissements de certains hommes aux ambitions politiques et religieuses rétrogrades et liberticides. Ce roman est poignant car il relate des faits tout à fait réels et cruels, il est aussi poétique dans son onirisme et son aspect fantastique, et puis il est de temps en temps drôle grâce aux facéties fantomatiques . Et pour celles et... Ce livre est un conte oriental qui allie le féerique au satirique. On y suit l'histoire d'une famille iranienne ayant fui Téhéran en 1979, lors de la Révolution islamique. Réfugiés dans une grande maison à la campagne, ils se croient à l'abri, mais pas pour très longtemps, car la révolution les rattrape : le fils est fait prisonnier... puis assassiné. C'est sa sœur, Bahar, qui raconte l'histoire de leur famille et de leur pays, et elle n'oublie pas d'y incorporer tout le folklore et la mythologie iranienne, ainsi, les Djinns côtoient (ou malmènent) l'ayatollah, les fantômes viennent donner conseils, les anciennes religions ressurgissent comme par magie et les sirènes naissent de chagrin. Le récit est construit comme en escalier, des éléments passés rapidement sont repris plus tard et décortiqués sous le prisme du fabuleux et du merveilleux. Une façon délicate et pourtant franche de dénoncer les agissements de certains hommes aux ambitions politiques et religieuses rétrogrades et liberticides. Ce roman est poignant car il relate des faits tout à fait réels et cruels, il est aussi poétique dans son onirisme et son aspect fantastique, et puis il est de temps en temps drôle grâce aux facéties fantomatiques . Et pour celles et ceux qui, comme moi, n'y connaissaient rien à l'histoire de l'Iran, on peut dire qu'il est instructif, car il dévoile un pan historique de ce pays depuis la fin des années 1970 jusqu'à maintenant.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Mulder_Ivy 26/02/2022
    C’est l’histoire d’une famille à travers la révolution islamique qui frappe Téhéran. C’est l’histoire d’Hushang, de Roza et leurs trois enfants fuyants la ville pour les montagnes du Manzanderan. Non, c’est l’histoire d’une sirène, d’un fervent lecteur, d’une héroïne qui lévite, de fantômes et des Djinns de la forêt. Les morts, les vivants, les moudjahiddines et les créatures magiques du folklore perse se croisent dans ce roman à la fois brutal et poétique. Après l’incendie de leur maison, la famille s’en va pour le petit village reculé de Razan espérant ainsi échapper à l’oppression et protéger ce qui leur reste d’espoir et de liberté. Mais la violence de l’ayatollah Khomeyni et sa fatwa les rattrapera. Les arrestations et les exécutions s’enchaînent. Les familles des victimes ne reçoivent pas de nouvelles, les lieux de sépultures sont tenus secrets et la colère des 5000 fantômes gronde... Suite au green movement de 2009 en Iran, Shokoofeh Azar, journaliste de société arrive en Australie après 5 jours à bord d’un bateau avec 74 autres personnes et vit sept mois dans un camp pour réfugiés avant de recevoir l’asile politique et une carte de séjour. Elle écrit Quand s’illumine le prunier sauvage, ode à la littérature, la culture, la civilisation iranienne, à... C’est l’histoire d’une famille à travers la révolution islamique qui frappe Téhéran. C’est l’histoire d’Hushang, de Roza et leurs trois enfants fuyants la ville pour les montagnes du Manzanderan. Non, c’est l’histoire d’une sirène, d’un fervent lecteur, d’une héroïne qui lévite, de fantômes et des Djinns de la forêt. Les morts, les vivants, les moudjahiddines et les créatures magiques du folklore perse se croisent dans ce roman à la fois brutal et poétique. Après l’incendie de leur maison, la famille s’en va pour le petit village reculé de Razan espérant ainsi échapper à l’oppression et protéger ce qui leur reste d’espoir et de liberté. Mais la violence de l’ayatollah Khomeyni et sa fatwa les rattrapera. Les arrestations et les exécutions s’enchaînent. Les familles des victimes ne reçoivent pas de nouvelles, les lieux de sépultures sont tenus secrets et la colère des 5000 fantômes gronde... Suite au green movement de 2009 en Iran, Shokoofeh Azar, journaliste de société arrive en Australie après 5 jours à bord d’un bateau avec 74 autres personnes et vit sept mois dans un camp pour réfugiés avant de recevoir l’asile politique et une carte de séjour. Elle écrit Quand s’illumine le prunier sauvage, ode à la littérature, la culture, la civilisation iranienne, à la liberté. Deux années pour écrire colère et tristesse, deux années pour trouver un interprète et traduire ce conte spirituel et onirique. D’ailleurs, le traducteur de farsi à anglais a préféré rester anonyme au vu de ses liens encore d’actualité avec l’Iran et de peur de représailles. Les histoires et les mots sont beaux dans ce roman de réalisme magique, Shokoofeh Azar, exprime la connexion entre la nature et les personnages vivants ou morts. Roza, Beeta et Bahar sont fortes et empreintes de féminisme, l’auteure ne censure pas leur sentiments comme le fait le régime iranien. Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce roman fantasmagorique, tragique et si doux à la fois. La tristesse qui se dégage du récit est toujours nimbée d’une ouate délicate qui tente de nous protéger de la cruauté réelle de l’histoire afin que ne meure pas en nous la graine de l’espoir d’un monde plus juste.
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…

Lisez maintenant, tout de suite !