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Un amour inhumain
Miyako Slocombe (traduit par)
Date de parution : 12/11/2020
Éditeurs :
10/18

Un amour inhumain

Miyako Slocombe (traduit par)
Date de parution : 12/11/2020
Six histoires étranges et inédites du maître de l’ero-guro (l’érotisme macabre)
Jusqu’où la passion peut-elle nous emporter ?
Ce recueil original rassemble six nouvelles inédites en français d’Edogawa Ranpo. Publiées sur plus de trente ans, entre 1926 et 1955, elles reflètent ses thèmes...
Jusqu’où la passion peut-elle nous emporter ?
Ce recueil original rassemble six nouvelles inédites en français d’Edogawa Ranpo. Publiées sur plus de trente ans, entre 1926 et 1955, elles reflètent ses thèmes fétiches de la passion obsessionnelle et d’une fascination amoureuse aux accents morbides, parcourues d’un frisson d’étrangeté caractéristique de l’œuvre de...
Jusqu’où la passion peut-elle nous emporter ?
Ce recueil original rassemble six nouvelles inédites en français d’Edogawa Ranpo. Publiées sur plus de trente ans, entre 1926 et 1955, elles reflètent ses thèmes fétiches de la passion obsessionnelle et d’une fascination amoureuse aux accents morbides, parcourues d’un frisson d’étrangeté caractéristique de l’œuvre de l’auteur.
Contes noirs parfois fantastiques, dans la lignée d’Henry James et d’Edgar Poe, ces récits hypnotiques explorant les figures de la poupée (« Un amour inhumain ») ou de la femme fantôme (« L’abri antiaérien ») frappent par leur profonde modernité. La passion amoureuse en particulier s’y dévoile dans tout son absolu, éclairant les recoins les plus sombres de la nature humaine.
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EAN : 9782264076182
Code sériel : 5548
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076182
Code sériel : 5548
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Foxfire 28/02/2024
    J’aime les auteurs qui ont une patte, qui savent donner une tonalité très personnelle, unique et singulière à leurs œuvres. Edogawa Ranpo est de ceux-là. C’est un auteur dont je suis coutumière et chaque fois que je me plonge dans un de ses livres, j’y retrouve avec bonheur les ingrédients qui donnent une saveur particulière à ses histoires : une sensualité teintée d’étrangeté, voire de perversion, un raffinement élégant, des personnages souvent tordus, des situations à la fois poétiques et grotesques. Ce recueil est du pur Edogawa Ranpo. Je ressors donc très satisfaite de ma lecture. Le recueil s’ouvre sur la nouvelle qui lui donne son titre, « un amour inhumain ». Cette nouvelle est très réussie, invitant le lecteur dans l’intimité d’un couple dont le mari a un secret bien singulier. L’auteur s’est toujours intéressé aux personnages ayant d’étranges obsessions, cette nouvelle s’inscrit dans cette lignée. L’atmosphère à la tonalité quasi-surnaturelle et très japonaise est vraiment fascinante. Le texte suivant, « L’apparition d’Osei », est tout à fait saisissante de cruauté. La relation, dès le départ teintée d’humiliation et de souffrance, entre Osei et Katukaro, trouve son apogée dans une scène très marquante tant est mise en lumière la malveillance d’Osei. « Les canaux de Mars », récit sans véritable intrigue, plutôt porté sur l’onirisme m’a moins séduite même si l’écriture est belle et les images dépeintes évocatrices. On retrouve un certain onirisme dans la nouvelle suivante, « Les crimes étranges du Docteur Méra » mais il ne s’agit ici que d’instaurer une atmosphère poétique et étrange comme cadre d’une intrigue savamment construite. Je ne suis pas fan des romans policiers à énigme et cet aspect est souvent présent dans l’œuvre d’Edogawa Ranpo. Mais chez cet auteur, ce côté whodunit ne m’a jamais dérangée, cet aspect ne prenant jamais totalement l’ascendant sur l’atmosphère particulière des récits. C’est le cas ici. Il y a bien une intrigue policière dans cette nouvelle, avec la question « qui ? » comme fil narratif mais ce qui est au cœur de l’histoire reste tout de même cette ambiance bizarre, poétiquement macabre. « La grenade » se rattache encore plus au genre policier à énigme. Les questions « qui ? » et « comment ? » étant vraiment au cœur de l’intrigue. Mais celle-ci s’avère tellement tortueuse et tordue que c’en est un véritable plaisir même pour moi qui ne suis pas une amatrice du schéma classique indice-hypothèse-déduction. Il faut dire que ce schéma narratif est ici poussé à l’extrême au service d’une histoire particulièrement retorse. Morbide, tordu, subversif, ce récit est un de mes préférés du recueil. Le recueil se clôt sur une nouvelle qui prend pour cadre un contexte inattendu chez l’auteur. En effet, cette dernière histoire se déroule pendant la seconde Guerre Mondiale. Mais, il s’agit bien d’une œuvre d’Edogawa Ranpo, aucun doute n’est permis. Malgré ce décor inédit (à ma connaissance) chez l’auteur, dès le début le ton est donné à travers ce personnage qui évoque la fascination quasi-érotique que le feu des bombardements lui procure. Propos assez provocateur d’ailleurs… La suite du récit confirmera qu’on est dans du pur Edogawa Ranpo, l’histoire mêlant Eros et Thanatos de façon outrancière et non dénuée d’une certaine ironie. Décidément, cet auteur parvient toujours à me surprendre tout en restant le même et j’aime cette singularité qui se retrouve dans chacune de ses œuvres. Il ne m’a jamais déçue. J’aime les auteurs qui ont une patte, qui savent donner une tonalité très personnelle, unique et singulière à leurs œuvres. Edogawa Ranpo est de ceux-là. C’est un auteur dont je suis coutumière et chaque fois que je me plonge dans un de ses livres, j’y retrouve avec bonheur les ingrédients qui donnent une saveur particulière à ses histoires : une sensualité teintée d’étrangeté, voire de perversion, un raffinement élégant, des personnages souvent tordus, des situations à la fois poétiques et grotesques. Ce recueil est du pur Edogawa Ranpo. Je ressors donc très satisfaite de ma lecture. Le recueil s’ouvre sur la nouvelle qui lui donne son titre, « un amour inhumain ». Cette nouvelle est très réussie, invitant le lecteur dans l’intimité d’un couple dont le mari a un secret bien singulier. L’auteur s’est toujours intéressé aux personnages ayant d’étranges obsessions, cette nouvelle s’inscrit dans cette lignée. L’atmosphère à la tonalité quasi-surnaturelle et très japonaise est vraiment fascinante. Le texte suivant, « L’apparition d’Osei », est tout à fait saisissante de cruauté. La relation, dès le départ teintée d’humiliation et de souffrance, entre Osei et Katukaro, trouve son apogée dans une scène très marquante tant est mise en lumière la malveillance d’Osei....
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  • Tans78 13/02/2023
    Un recueil de nouvelles centrées sur des crimes passionnels ou morbides, écrites dans un style très policé Et avec de l’humour, souvent involontaire, notamment lié aux relations sociales japonaises qui sont souvent surprenantes voire comiques. La dernière nouvelle est d’ailleurs très drôle. A lire avec curiosité.
  • RogerRaynal 14/09/2022
    Il s’agit d’un recueil de six nouvelles écrites entre 1926 et 1955. Edogawa Ranpo, de son vrai nom Tarô Hirai, a choisi son pseudonyme en hommage à Edgard Allan Poe, prononcé « à la japonaise ». Les critiques ont souvent comparé leurs styles, mais s’il est vrai qu’il existe quelques similitudes, Edogawa Ranpo entraîne davantage son lecteur vers l’insolite que vers le fantastique. Les six nouvelles du recueil sont proposées par 10/18 dans la série « grand détective », alors qu’elles ne présentent aucun grand détective (Kogoro Akechi, le héros détective de Edogawa Ranpo, en est absent) et que seulement deux nouvelles peuvent être qualifiées de policières… Dans « Un amour inhumain », Edogawa Ranpo donne corps d’étrange manière aux soupçons d’une jeune épousée qui soupçonne l’infidélité de son époux.  Une autre union malheureuse est celle de la belle Osei et de son mari, le valétudinaire Kakutaro : « L’apparition d’Osei » est un récit brillant, ou la femme mène la danse.  « Les canaux de Mars » est un bref récit quelque peu surréaliste, paru en 1926, et qui n’a rien à voir avec la planète Mars (où l’inexistence de canaux avait été démontrée dès 1909). L’auteur aime se mettre en scène dans ses romans, présentant certaines histoires comme des confidences qui lui ont été faites. Il en est ainsi pour « Les crimes étranges du Dr Mera », récit policier classique basé sur le grand intérêt de Ranpo pour le mimétisme. Cet intérêt s’exprime encore dans la nouvelle suivante, « La grenade », enquête policière assez classique, mais très bien menée, et à la conclusion typiquement japonaise ! Le recueil se clôt sur « L’abri antiaérien », seule nouvelle écrite après guerre, qui donne à Ranpo l’occasion de magnifiquement décrire un bombardement de Tokyo, et la confusion qu’il fait régner dans les esprits… et les corps ! La traduction a été réalisée par Miyako Slocombe, diplômée de l’INALCO en littérature moderne japonaise, qui est également interprète japonais-français et a traduit de nombreux mangas. C’est un gros travail réalisé de main de maître et respectant scrupuleusement le ton particulier de Edogawa Ranpo, pour la traduction duquel elle a été primée (Prix d’encouragement Konishi de la traduction littéraire 2017 pour Le Démon de l’île solitaire). Quelques notes de bas de page, qui ne sont pas envahissantes, précisent utilement le sens de certains termes.  La quatrième de couverture est peu inspirée. Elle parle d’érotisme, absent de ces histoires qui concernent plutôt des amours étranges. Quant à affirmer que Edogawa Ranpo est « le maître du polar japonais », il faudrait préciser « d’avant-guerre », le lecteur peu informé risquant d’être surpris s’il connaît des auteurs de polars japonais contemporains comme Keigo Higashino. Mais ne boudons pas notre plaisir : ce recueil nous permet de découvrir des nouvelles remarquables, dans un style unique et avec un certain esprit de dérision morbide qui en font tout le sel. À recommander sans réserve !Il s’agit d’un recueil de six nouvelles écrites entre 1926 et 1955. Edogawa Ranpo, de son vrai nom Tarô Hirai, a choisi son pseudonyme en hommage à Edgard Allan Poe, prononcé « à la japonaise ». Les critiques ont souvent comparé leurs styles, mais s’il est vrai qu’il existe quelques similitudes, Edogawa Ranpo entraîne davantage son lecteur vers l’insolite que vers le fantastique. Les six nouvelles du recueil sont proposées par 10/18 dans la série « grand détective », alors qu’elles ne présentent aucun grand détective (Kogoro Akechi, le héros détective de Edogawa Ranpo, en est absent) et que seulement deux nouvelles peuvent être qualifiées de policières… Dans « Un amour inhumain », Edogawa Ranpo donne corps d’étrange manière aux soupçons d’une jeune épousée qui soupçonne l’infidélité de son époux.  Une autre union malheureuse est celle de la belle Osei et de son mari, le valétudinaire Kakutaro : « L’apparition d’Osei » est un récit brillant, ou la femme mène la danse.  « Les canaux de Mars » est un bref récit quelque peu surréaliste, paru en 1926, et qui n’a rien à voir avec la planète Mars (où l’inexistence de canaux avait été démontrée dès 1909). L’auteur aime se mettre en scène dans ses romans, présentant certaines histoires comme des confidences qui lui ont été...
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  • DavidAlexandre92 01/08/2022
    La force de ces nouvelles vient de la manière dont Edogawa Ranpo joue avec les codes du policier et s’amuse à s’adresser directement au lecteur, à commenter l’histoire qu’il est en train de raconter ou même à se mettre en scène comme écrivain avide de nouvelles histoires propres à nourrir son écriture. Mais ce qui fait certainement la grande force de ce recueil vient de la manière dont Ranpo met au jour les passions humaines et leur absolu dans des accents tragiques. Car nous sommes bien face à des récits noirs mettant en scène, avec une certaine fascination pour le morbide, les aspects peu reluisants de l’âme humaine. Les liens, bien souvent étroits, entre mort et désir sont ainsi au cœur de plus d’une nouvelle (« L’apparition d’Osei » ; « L’abri antiaérien ») et marquent l’ensemble du sceau du fantastique. « Un amour inhumain » a tout pour plaire aux amateurs de récits noirs et de nouvelles à l’atmosphère étrange
  • Stoffia 10/05/2022
    Ce recueil comporte 6 nouvelles. Les cinq premières datent des années 20 et 30 et sont des versions japonaises et prévisibles d'Edgar Allan Poe. La sixième, par contre, date de 1955. Rampo semble y avoir trouvé une voix plus singulière. Il laisse libre court à ses talents d'esthète, nous parle avec talent de la bombe, sans pour autant délaisser son style roman-noir.Je lirais sans problème d'autres écrits de vieillesse de Rampo.
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