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Une confession
Laurence Romance (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 06/02/2020
Éditeurs :
10/18

Une confession

Laurence Romance (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 06/02/2020
Le chef d’œuvre inconnu de l’auteur de Garde à vue.
À cinquante ans, John Duxbury est secrètement déçu par son existence. Son travail est devenu une routine, son mariage sombre dans la grisaille, il ne sait plus comment être heureux,... À cinquante ans, John Duxbury est secrètement déçu par son existence. Son travail est devenu une routine, son mariage sombre dans la grisaille, il ne sait plus comment être heureux, ni s’il le sera à nouveau un jour. Sa vie est-elle un échec irrémédiable ? Bientôt, c’est un drame qui... À cinquante ans, John Duxbury est secrètement déçu par son existence. Son travail est devenu une routine, son mariage sombre dans la grisaille, il ne sait plus comment être heureux, ni s’il le sera à nouveau un jour. Sa vie est-elle un échec irrémédiable ? Bientôt, c’est un drame qui s’abat sur lui. Alors qu’il est en vacances avec sa femme, Maude, celle-ci fait une chute mortelle. Quelques temps plus tard, un homme se présente au commissariat. Il a été témoin des faits et prétend que c’est John qui a poussé sa femme dans le vide. C’est le début d’un face à face d’une rare intensité entre John Duxbury et l’inspecteur Harker, chargé de l’enquête.
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EAN : 9782264075741
Code sériel : 5513
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264075741
Code sériel : 5513
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 312
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • YRES 28/01/2024
    C’est le deuxième ouvrage de cet auteur que je découvre, et une fois de plus, je suis séduit par son style unique et l’introspection profonde de ses personnages. Le récit se concentre sur un homme qui, dans son journal intime, évoque la relation distante qu’il entretient avec sa femme, dénuée de toute intimité véritable. Il se penche sur les raisons de cette froideur, admettant qu’elle a dû également en souffrir. L’intrigue prend un tournant lorsque la mort accidentelle de sa femme, causée par une chute de falaise, est sur le point d’être classée. Tout change quand un témoin évoque la possibilité d’un acte criminel. Cependant, la crédibilité de ce témoin est mise en doute, car il s’était déjà rétracté lors d’un procès antérieur. Les analyses psychologiques des personnages sont finement dessinées, de celle du chef de police, promu à son poste malgré son incompétence, au fils du suspect principal, et bien sûr, du suspect lui-même. Un autre policier, convaincu de la culpabilité du mari suite au témoignage, mène son enquête avec dextérité, malgré l’absence de preuves concrètes en dehors de ce témoignage. Le dénouement est magistralement orchestré lors d’une confrontation finale avec le suspect, où le journal intime joue un rôle clé, conduisant à une conclusion surprenante. C’est le deuxième ouvrage de cet auteur que je découvre, et une fois de plus, je suis séduit par son style unique et l’introspection profonde de ses personnages. Le récit se concentre sur un homme qui, dans son journal intime, évoque la relation distante qu’il entretient avec sa femme, dénuée de toute intimité véritable. Il se penche sur les raisons de cette froideur, admettant qu’elle a dû également en souffrir. L’intrigue prend un tournant lorsque la mort accidentelle de sa femme, causée par une chute de falaise, est sur le point d’être classée. Tout change quand un témoin évoque la possibilité d’un acte criminel. Cependant, la crédibilité de ce témoin est mise en doute, car il s’était déjà rétracté lors d’un procès antérieur. Les analyses psychologiques des personnages sont finement dessinées, de celle du chef de police, promu à son poste malgré son incompétence, au fils du suspect principal, et bien sûr, du suspect lui-même. Un autre policier, convaincu de la culpabilité du mari suite au témoignage, mène son enquête avec dextérité, malgré l’absence de preuves concrètes en dehors de ce témoignage. Le dénouement est magistralement orchestré lors d’une confrontation finale avec le suspect, où le journal intime joue un rôle clé, conduisant à une...
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  • LudivineBon 14/10/2023
    Le catalogue des éditions Sonatine n’en finit pas de me surprendre… Je suis vraiment admirative du travail de l’auteur qui parvient, avec la finesse et l’élégance de son style, à déjouer tous les pièges de la facilité et à malmener chacune de nos certitudes. Il fait preuve d’une inventivité impressionnante en brossant le portrait en creux de John Duxbury, un personnage morose, rugueux et abimé qui a engrangé tant de frustrations. Toutes les réflexions sur la famille, la parentalité et la vie de couple sont abordées subtilement et pudiquement. La psychologie prend une part importante dans ce roman policier à l’ancienne. Pas seulement celle de l’accusé d’ailleurs, car L’inspecteur Harker est également un sacré personnage. La tension dramatique est d’une maintenue en tout au long de cette intrigue intelligente et marquée par sa sobriété qui se transforme peu à peu en thriller. C’est simple, efficace et déstabilisant jusqu’à cette incroyable chute. Ce roman a été très récemment porté à l’écran, très différent, mais pas inintéressant ! A lire absolument.
  • nicoel 24/07/2023
    Un excellent roman policier "psychologique" qui repose donc essentiellement sur la personnalité des personnages. Pour autant, l'intrigue est maligne et le final surprenant et bien amené. On peut comprendre pourquoi Simenon a adoré ce livre. Cela correspond exactement à sa conception du roman. D'ailleurs, il me semble qu'on retrouve sa devise dans un des chapitres : comprendre sans juger. C'est toutefois moins tendu qu'un roman du maître et il y a quelques (brèves ! ) longueurs, sans doute pour remplir et étoffer un peu. Grand plaisir de lecture.
  • stefart0 30/04/2023
    Le livre commence avec le journal que John Duxbury écrit pour son fils. Chef d’entreprise accompli même s’il se sent lassé par ce qu’il fait, sa vie privée n’est guerre mieux et il n’entretient avec sa femme qu’une vie de collocation. Mais son fils leur insuffle de partir quelques jours en vacances, eux qui ne partent jamais. Et c’est ainsi que John et sa femme s’octroient un séjour bien mérité. Mais lors d’une promenade au bord d’une falaise, l’épouse fait une chute mortelle. Assez rapidement, l’enquête conclue à un accident jusqu’à ce qu’un témoin vient faire des révélations ne corroborant pas les résultats de l’enquête. L’inspecteur Harker reprend donc l’enquête. L’intrigue est prenante ainsi que le style d’écriture. Nous sommes dans un enquête sans téléphonie, ni police scientifique puisque ce livre a été écrit en 1984, aussi c’est grâce au professionnalisme de l’inspecteur et à sa pugnacité que l’intrigue arrive à son terme. C’est un livre que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher tant la tension ne faisait que monter au fils des pages. C’est le deuxième roman que je lis de cet auteur et la réaction est toujours la même : un très bon moment de lecture et un style captivant.Le livre commence avec le journal que John Duxbury écrit pour son fils. Chef d’entreprise accompli même s’il se sent lassé par ce qu’il fait, sa vie privée n’est guerre mieux et il n’entretient avec sa femme qu’une vie de collocation. Mais son fils leur insuffle de partir quelques jours en vacances, eux qui ne partent jamais. Et c’est ainsi que John et sa femme s’octroient un séjour bien mérité. Mais lors d’une promenade au bord d’une falaise, l’épouse fait une chute mortelle. Assez rapidement, l’enquête conclue à un accident jusqu’à ce qu’un témoin vient faire des révélations ne corroborant pas les résultats de l’enquête. L’inspecteur Harker reprend donc l’enquête. L’intrigue est prenante ainsi que le style d’écriture. Nous sommes dans un enquête sans téléphonie, ni police scientifique puisque ce livre a été écrit en 1984, aussi c’est grâce au professionnalisme de l’inspecteur et à sa pugnacité que l’intrigue arrive à son terme. C’est un livre que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher tant la tension ne faisait que monter au fils des pages. C’est le deuxième roman que je lis de cet auteur et la réaction est toujours la même : un très bon moment de lecture et un style...
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  • BMR 12/04/2023
    Curieux livre que cette Confession (Cul-de-sac en VO) de l’anglais John Wainwright, bouquin écrit dans les années 80, salué à l’époque par George Simenon, mais traduit en français seulement aujourd’hui. L’auteur est également celui d’un autre polar : À table qui a donné le fameux Garde à vue au cinoche. Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’auteur (décédé en 1995) a beau avoir une tête d’Hercule Poirot et le bouquin dater du siècle dernier, l’écriture est suffisamment ‘moderne’ pour passer facilement aujoud’hui. Curieux livre également que ce polar peut-être sans crime et en tout cas sans arme : le couple sans âme de John et Maude, la cinquantaine vieillissante, n’en finit plus de s’éteindre. Au cours d’une de leurs rares balades, Maude dégringole en bas de la falaise. L’affaire de cette mauvaise chute est rapidement classée. Sauf qu’un témoin se réveille un peu plus tard, un peu trop tard, pour annoncer qu’il aurait vu ce jour-là John pousser sa femme ... Evidemment le mari est toujours le premier suspect, air connu, c’est évident. Tellement évident justement que le lecteur se demande bien où Wainwright veut l’emmener ... Convaincu d’avoir à faire à un crime quasi-parfait avec une vraie victime et un véritable assassin, un flic opiniâtre et tenace (un conseil : éviter sa région si vous passez en Angleterre) va s’attacher à remonter le fil (le journal intime de John, les interviews de ses (rares) proches, ...) pour apporter la preuve de la culpabilité de John. Pas si simple. On peut reprocher à ce polar ‘psychologique’ quelques longueurs dans les pages du journal intime de John, quelques répétitions dans les atermoiements du témoin ou les mauvaises humeurs du flic, un usage immodéré des italiques pour souligner certains mots, mais l’intrigue est suffisamment inhabituelle et l’écriture plaisante pour que l’on recommande vivement cette bonne lecture. Et puis la grande scène finale, ah ! Quel art du dialogue entre les cinq personnages réunis autour de la table ! Quand tous les fils tissés tout au long des pages viennent se nouer en quelques pages à haute densité, c’est magique. À savourer comme un bon whisky. Pour celles et ceux qui aiment les interrogatoires.Curieux livre que cette Confession (Cul-de-sac en VO) de l’anglais John Wainwright, bouquin écrit dans les années 80, salué à l’époque par George Simenon, mais traduit en français seulement aujourd’hui. L’auteur est également celui d’un autre polar : À table qui a donné le fameux Garde à vue au cinoche. Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’auteur (décédé en 1995) a beau avoir une tête d’Hercule Poirot et le bouquin dater du siècle dernier, l’écriture est suffisamment ‘moderne’ pour passer facilement aujoud’hui. Curieux livre également que ce polar peut-être sans crime et en tout cas sans arme : le couple sans âme de John et Maude, la cinquantaine vieillissante, n’en finit plus de s’éteindre. Au cours d’une de leurs rares balades, Maude dégringole en bas de la falaise. L’affaire de cette mauvaise chute est rapidement classée. Sauf qu’un témoin se réveille un peu plus tard, un peu trop tard, pour annoncer qu’il aurait vu ce jour-là John pousser sa femme ... Evidemment le mari est toujours le premier suspect, air connu, c’est évident. Tellement évident justement que le lecteur se demande bien où Wainwright veut l’emmener ... Convaincu d’avoir à faire à un crime quasi-parfait avec une vraie victime et un véritable assassin, un flic opiniâtre...
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