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Vers une vie simple
Pierre Thiesset (traduit par)
Date de parution : 04/11/2021
Éditeurs :
10/18

Vers une vie simple

Pierre Thiesset (traduit par)
Date de parution : 04/11/2021
L'utopie est-elle à portée de main ?
Un traité de simplicité volontaire, un livre fort, publié il y a plus d'un siècle, d'une actualité et d'une générosité saisissantes !

 
Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l’idéal qui prédomine alors en Angleterre : s’enrichir en fournissant le moins d’efforts possible. Toute une population rêve en effet de... Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l’idéal qui prédomine alors en Angleterre : s’enrichir en fournissant le moins d’efforts possible. Toute une population rêve en effet de parvenir à l’état de consommateur passif qui vit aux crochets des autres. À l’économie politique bourgeoise qui détruit la fraternité,... Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l’idéal qui prédomine alors en Angleterre : s’enrichir en fournissant le moins d’efforts possible. Toute une population rêve en effet de parvenir à l’état de consommateur passif qui vit aux crochets des autres. À l’économie politique bourgeoise qui détruit la fraternité, Carpenter oppose un tout autre idéal : que chacun se dépouille du superflu et se retrousse les manches pour répondre à ses besoins, tout en partageant et en s’entraidant avec ses prochains. S’appuyant à la manière d’un Henry David Thoreau sur sa propre expérience de retour à la terre, sur sa sensibilité à la nature et sur les principes de la simplicité volontaire qu’il expose ici, l’écrivain-maraîcher plaide pour un socialisme anti-industriel. Soit une production à petite échelle fondée sur le travail des paysans et des artisans, qui maîtrisent leurs moyens de subsistance.
Non seulement une telle société décentralisée serait plus juste et égalitaire, mais elle permettrait aussi une plus grande liberté et un épanouissement des individus. Car l’Homme n’est pas fait pour s’enfermer dans des villes fumantes, mais pour vivre au grand air et travailler avec ses mains. Voici l’une des leçons de ce magnifique traité de philosophie pratique.


PRESSE :
« Le livre d'Edward Carpenter n'en est pas moins précieux pour, à la fois, illustrer et enrichir les travaux les plus pertinents aujourd'hui. » Polony 
« La démonstration remarquable d'[Edward Carpenter], aux accents anarchistes, contribue aux questionnements de nos sociétés modernes, à l'ère post-capitaliste. » A voir a lire 
« Nourri par le transcendantalisme américain, le philosophe socialiste et libertaire défend un rapport parcimonieux et autosuffisant de l'homme à l'environnement, qu'il a lui-même concrétisé. » Le Nouveau Magazine Littéraire 
« La force d'Edward Carpenter est justement d'intégrer cette simplicité volontaire dans une pensée éminemment politique et sociale. » Usbek & Rica
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EAN : 9782264079381
Code sériel : 5719
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264079381
Code sériel : 5719
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • glegat 26/08/2023
    Après la lecture de "Ralentir ou périr" de Thimotée Parrique je reste dans le thème de la décroissance en découvrant les idées d'Edward Carpenter. On ne peut pas dire que ce poète et philosophe anglais (1844-1929) a cultivé une sorte de défiance vis à vis des nantis à cause d'une enfance malheureuse dans un milieu défavorisé. Au contraire il est issu d'une famille riche qui lui a permis de faire des études à Cambridge. Il aurait pu mener une vie aisée sur le plan financier en devenant pasteur et en entretenant des relations avec le milieu bourgois auquel sa famille appartenait. Il a choisi une voie différente en s'installant à la campagne pour y cultiver la terre et développer ses idées de socialiste libertaire. Ses modèles ne sont pas les spéculateurs, les industriels ou les banquiers, mais les poètes comme Walte Whitman et Henri David Thoreau. Ce livre « Vers une vie simple » publié en 1887 rassemble neuf essais décrivant son expérience de « retour à la terre ». Ses idées très en avance sur son temps sont dans la mouvance d’un Pierre Rabhi ou d’un Aurélien Barrau d’aujourd’hui. Sa critique du capitalisme est cinglante : “À notre époque (1887) où l’on se rue vers les actions, les dividendes, nous sommes-nous interrogés sur ce que tout cela signifiait ? avons-nous réfléchi au fait que tout l’argent ainsi gagné est pris à quelqu’un d’autre, que ce que nous n’avons pas gagné par notre travail ne peut pas être à nous” (page 76) Dans ce livre il passe en revue les différentes modalités d’une vie simple, proche de la nature, loin de l’idéologie du progrès et de la consommation de masse. Il recense les besoins vitaux essentiels en matière d’alimentation, de consommation de viande, propose des simplifications dans la vie de tous les jours pour faire les repas, la vaisselle, dénonce l’esclavage de la femme, incite à cultiver un petit lopin de terre pour subvenir à ses besoins. « À mesure que les palais des riches s’étendent, les taudis des pauvres doivent inévitablement s’étendre toujours plus loin dans la direction opposée. Il est inutile de parler d’amélioration du logement de ces malheureux tant que vous ne vous attaquerez pas à la racine de leur pauvreté. » page 23). Ce livre est une belle découverte qui démontre que le souhait de vivre dans la sobriété n’est pas une invention d’intellectuels modernes, de doux dingues baba cool en quête d’originalité, mais qu’il a toujours inspiré des hommes qui considèrent que l’accumulation des « richesses » ne mène qu’à la frustration et à l’aliénation. — « Vers une vie simple », Edward Carpenter, L’échappée collection 10/18 (2021), 210 pages.Après la lecture de "Ralentir ou périr" de Thimotée Parrique je reste dans le thème de la décroissance en découvrant les idées d'Edward Carpenter. On ne peut pas dire que ce poète et philosophe anglais (1844-1929) a cultivé une sorte de défiance vis à vis des nantis à cause d'une enfance malheureuse dans un milieu défavorisé. Au contraire il est issu d'une famille riche qui lui a permis de faire des études à Cambridge. Il aurait pu mener une vie aisée sur le plan financier en devenant pasteur et en entretenant des relations avec le milieu bourgois auquel sa famille appartenait. Il a choisi une voie différente en s'installant à la campagne pour y cultiver la terre et développer ses idées de socialiste libertaire. Ses modèles ne sont pas les spéculateurs, les industriels ou les banquiers, mais les poètes comme Walte Whitman et Henri David Thoreau. Ce livre « Vers une vie simple » publié en 1887 rassemble neuf essais décrivant son expérience de « retour à la terre ». Ses idées très en avance sur son temps sont dans la mouvance d’un Pierre Rabhi ou d’un Aurélien Barrau d’aujourd’hui. Sa critique du capitalisme est cinglante : “À notre époque (1887) où l’on se rue vers...
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