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Ville noire ville blanche
Jacques Martinache (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 03/09/2009
Éditeurs :
10/18

Ville noire ville blanche

Jacques Martinache (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 03/09/2009

Roman choc entre deux communautés - la noire et la blanche - dans une banlieue new-yorkaise : le chef-d'oeuvre de Richard Price.

Une jeune femme blanche, en état de choc, se réfugie aux urgences d'un hôpital. L'inspecteur qui l'interroge relève très vite dans son récit et son comportement des contradictions... Roman choc...

Une jeune femme blanche, en état de choc, se réfugie aux urgences d'un hôpital. L'inspecteur qui l'interroge relève très vite dans son récit et son comportement des contradictions... Roman choc entre deux communautés – la noire et la blanche, dans une banlieue new-yorkaise –, ce livre n’est qu’en apparence un...

Une jeune femme blanche, en état de choc, se réfugie aux urgences d'un hôpital. L'inspecteur qui l'interroge relève très vite dans son récit et son comportement des contradictions... Roman choc entre deux communautés – la noire et la blanche, dans une banlieue new-yorkaise –, ce livre n’est qu’en apparence un thriller et révèle une ampleur sociale et psychologique d'une intensité impressionnante.

« On tient un grand livre qu'on ne lâchera plus. Style sec, nerveux, troublant. Personnages attachants, subtils, torturés. »
L'Express
« Entre le noir et le blanc, l'écriture puissante de Richard Price saisit toutes les nuances de la peur. »
Elle
 

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EAN : 9782264049803
Code sériel : 3435
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 624
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264049803
Code sériel : 3435
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 624
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

Moiteur de l’été, banlieue de New York, années 90, Gannon la blanche, Dempsey la noire. Brenda marche jusqu’aux urgences, hébétée, les mains en sang. Elle est blanche. Sa voiture volée, son petit garçon à l’intérieur. Son agresseur serait un homme noir. Entre policiers blancs qui se prennent pour des cow-boys et habitants noirs excédés par le racisme latent, Big Daddy, flic respecté dans la cité, a peu de temps pour résoudre l’enquête et éviter l’embrasement. 48 heures de tension, 624 pages haletantes.
Valérie Landry / Librairie de Paris

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nessbhlit 13/01/2022
    Dans une banlieue newyorkaise, deux quartiers se côtoient ou plutôt se combat; Gannon, habité par une population à majorité blanche et la cité Armstrong majoritairement peuplée par des Afro-américain . Dans ce contexte, une jeune femme, blanche, Brenda Martin, mains ensanglantées, en état de choc arrive aux urgences d’un hôpital et affirme avoir été victime d’un vol de voiture dans la cité Armstrong. Elle indique que Cody, son fils de quatre ans, est resté dans le véhicule volé. L’inspecteur Lorenzo Council appelé sur l’affaire met tout en branle pour retrouver l’enfant mais le récit et le comportement de la mère éplorée révèle de nombreuses contradictions…Dans une banlieue où les tensions sont exacerbées, le sentiment d’injustice et d’iniquité si prégnant, l’affaire déclenche une véritable bombe Un roman noir des plus puissants qui révèle, au-delà du thriller, une dimension sociale et psychologique des plus intenses (plus de 600 pages pour raconter 48H d’une enquête) et qui s’achève sur le constat que rien n’est tout noir ou tout blanc mais simplement humain. Un roman que je lis longtemps après avoir vu l’adaptation cinématographique et bien que je connaisse les « coulisses » de l’affaire, l’intensité est toujours là. Quelle plume !
  • Crazynath 07/03/2020
    Ville noire, ville blanche est un livre que j’avais dans ma pal depuis un sacré bout de temps. Je me suis enfin lancée dans la lecture de ce petit pavé de 621 pages et je ne sors pas indemne de cette plongée dans cet univers urbain très sombre. Il s’agit vraiment d’un roman noir. Noir comme une nuit sans lune, noir comme un café serré, noir glauque dans une ambiance étouffante d’un mois d’été … Je vais planter le décor : Nous nous trouvons dans une banlieue de New-York : deux quartiers que tout sépare : l’un, Gannon, habité par une population à majorité blanche. Gannon côtoie la cité Armstrong, qui quant à elle, est majoritairement peuplée par des habitants afro-américain. Une jeune femme, blanche, arrive aux urgences. Brenda est blessée, carrément hébétée, et affirme avoir été victime d’un vol de voiture. Le flic qui va l’interroger, Lorenzo, sent très vite que Brenda ne lui dit pas tout : elle va ensuite avouer que son fils de quatre ans se trouvait dans la voiture. La description qu’elle va faire du suspect le place d’emblée parmi les habitants d’Armstrong. Le troisième protagoniste est une journaliste : Jesse. Toujours à l’affut d’un scoop, elle va réussir à établir une sorte de lien avec Brenda. Toute l’histoire va se dérouler du point de vu de ces trois personnages. Le rythme est lent, car on assiste à une lente montée de la tension entre les deux quartiers. Le lecteur suit les interrogations, les inquiétudes éprouvées quand à ce qui est advenu du petit Corey. L’auteur a su décrire avec beaucoup de talent et de réalisme tout ce qui tourne autour de cette enquête : les aspects sociaux, le racisme, la présence omniprésente des médias… J’ai appris entre temps qu’un film a été tiré de ce livre : Je trouve que Samuel L. Jackson est un choix parfait pour incarner Lorenzo, flic au grand cœur… Une lecture qui marque… Challenge Mauvais Genres 2020 Ville noire, ville blanche est un livre que j’avais dans ma pal depuis un sacré bout de temps. Je me suis enfin lancée dans la lecture de ce petit pavé de 621 pages et je ne sors pas indemne de cette plongée dans cet univers urbain très sombre. Il s’agit vraiment d’un roman noir. Noir comme une nuit sans lune, noir comme un café serré, noir glauque dans une ambiance étouffante d’un mois d’été … Je vais planter le décor : Nous nous trouvons dans une banlieue de New-York : deux quartiers que tout sépare : l’un, Gannon, habité par une population à majorité blanche. Gannon côtoie la cité Armstrong, qui quant à elle, est majoritairement peuplée par des habitants afro-américain. Une jeune femme, blanche, arrive aux urgences. Brenda est blessée, carrément hébétée, et affirme avoir été victime d’un vol de voiture. Le flic qui va l’interroger, Lorenzo, sent très vite que Brenda ne lui dit pas tout : elle va ensuite avouer que son fils de quatre ans se trouvait dans la voiture. La description qu’elle va faire du suspect le place d’emblée parmi les habitants d’Armstrong. Le troisième protagoniste est une journaliste : Jesse. Toujours à l’affut d’un scoop, elle va réussir à établir...
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  • MAPATOU 25/01/2017
    Les tensions raciales qui font rage aux Etats-Unis, le climat délétère engendré par les élections américaines, m’ont donné envie de lire ce roman paru en France en 2009. Toute l’action du roman se situe dans une banlieue déshéritée de New York, à la lisière de deux petites villes : d’un côté Gannon peuplée de blancs, de l’autre Dempsey, cité noire qui se surnomme elle-même Darktown. Un soir, une jeune trentenaire, Brenda Martin, arrive hagarde, blessée, au centre médical de Dempsey. Elle explique avoir été victime d’un car-jacking. Son agresseur, un homme de couleur, l’a éjectée de son véhicule alors qu’elle rentrait chez elle à Gannon. C’est l’inspecteur Lorenzo qui sera chargé de l’enquête, l’agression ayant eu lieu sur sa juridiction. Le comportement de la jeune femme lui paraît bizarre, et ce d’autant plus, qu’elle mettra plusieurs heures avant de signaler que son fils âgé de 4 ans dormait sur la banquette arrière de sa voiture. Mais Brenda Martin n’est pas une blanche lambda, c’est aussi la soeur de l’inspecteur Danny Martin, véritable cow-boy qui travaille lui à Gannon. Une vaste opération policière va être déclenchée pour retrouver le petit Cody. Les flics blancs vont établir un périmètre de sécurité, empêchant les habitants de Darktown de circuler, les trafiquants de gérer leur business. La colère gronde, la tension monte, la presse s’empare des faits et envoie sur le terrain ses journalistes prêts à tout. Lorenzo, lui, va s’attacher à comprendre la personnalité de Brenda. Dit-elle la vérité, son fils a-t-il bien disparu dans les circonstances qu’elle relate. Afin de gagner sa confiance, il chargera une jeune journaliste, Jesse, de passer auprès d’elle les heures d’attente et de recherche du petit garçon. Dans le même temps, en suivant Lorenzo dans son enquête, nous découvrons la vie de Darktown, ses trafics, ses petites frappes, ses habitants qui voudraient bien en partir mais n’en ont pas les moyens financiers, les discriminations raciales, le comportement des flics blancs. C’est un portrait sans complaisance que dresse là Richard Price, celui d’une Amérique à deux vitesses, toujours confrontée à ses vieux démons, démons qu’un certain démiurge ne fait que trop raviver en ce moment. Les tensions raciales qui font rage aux Etats-Unis, le climat délétère engendré par les élections américaines, m’ont donné envie de lire ce roman paru en France en 2009. Toute l’action du roman se situe dans une banlieue déshéritée de New York, à la lisière de deux petites villes : d’un côté Gannon peuplée de blancs, de l’autre Dempsey, cité noire qui se surnomme elle-même Darktown. Un soir, une jeune trentenaire, Brenda Martin, arrive hagarde, blessée, au centre médical de Dempsey. Elle explique avoir été victime d’un car-jacking. Son agresseur, un homme de couleur, l’a éjectée de son véhicule alors qu’elle rentrait chez elle à Gannon. C’est l’inspecteur Lorenzo qui sera chargé de l’enquête, l’agression ayant eu lieu sur sa juridiction. Le comportement de la jeune femme lui paraît bizarre, et ce d’autant plus, qu’elle mettra plusieurs heures avant de signaler que son fils âgé de 4 ans dormait sur la banquette arrière de sa voiture. Mais Brenda Martin n’est pas une blanche lambda, c’est aussi la soeur de l’inspecteur Danny Martin, véritable cow-boy qui travaille lui à Gannon. Une vaste opération policière va être déclenchée pour retrouver le petit Cody. Les flics blancs vont établir un périmètre de sécurité, empêchant les habitants de Darktown...
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  • Pietro38 15/11/2016
    Un classique du roman noir urbain Ville noire ville blanche appartient à cette catégorie de romans qui mettent l'accent sur la critique sociale. L'intrigue criminelle est quand même présente: New York dans les années 90, une jeune femme blanche arrive totalement en état de choc dans un hôpital, et raconte que sa voiture a été volée. En apparence, une agression banale comme il en survient malheureusement tous les jours dans une banlieue new-yorkaise en proie à la misère et à la violence. Sauf que dans la voiture, il y avait aussi le petit garçon de cette jeune femme blanche. Et comme si ça ne suffisait pas, celle-ci affirme que l'agresseur était noir. De quoi exacerber des tensions déjà bien présentes entre les communautés. Mais pour corser le tout, l'inspecteur en charge de l'enquête se rend vite compte que la jeune femme ne dit pas toute la vérité. Son récit comporte de nombreuses incohérences. Ce que l'inspecteur va découvrir, c'est une bien triste réalité, un chant funèbre sur un pays qui n'a toujours pas réglé ses problèmes sociaux. Vous l'aurez compris, l'intrigue sert de prétexte au grand Richard Price pour dresser un constat réaliste, et surtout sans concession sur les problèmes des banlieues en Amérique. Racisme, misère, pauvreté, violence, inégalités sociales: un cocktail empoisonné qui a notamment conduit aux tristement célèbres émeutes de Los Angeles en 1992. Avec comme déclencheur l'acquittement des policiers accusés d'avoir passé à tabac le noir Rodney King, après une course-poursuite pour excès de vitesse. Dans Ville noire ville blanche, l'action se déroule dans la banlieue de New York, mais les problèmes sont les mêmes qu'à Los Angeles. Et le déclencheur, c'est l'agression d'une jeune mère de famille blanche par un homme noir. Ville noire ville blanche est donc un roman très sombre, qui dévoile une réalité déchirante, et qui dégage une grande puissance: une intrigue taillée au couteau, des personnages forts et surtout réalistes, une écriture sèche, nerveuse, impitoyable. Un roman urbain engagé, tendu, dénonçant le racisme et les inégalités sociales qui gangrènent une société communautariste. Un véritable cri d'alarme poussé par l'auteur. Ville noire ville blanche est désormais un classique incontournable du roman noir qui confirme tout le talent de Richard Price pour raconter des histoires fortes, engagées, et profondément ancrées dans la réalité sociale des banlieues américaines. Un chef d'oeuvre incontesté de la littérature américaine.Un classique du roman noir urbain Ville noire ville blanche appartient à cette catégorie de romans qui mettent l'accent sur la critique sociale. L'intrigue criminelle est quand même présente: New York dans les années 90, une jeune femme blanche arrive totalement en état de choc dans un hôpital, et raconte que sa voiture a été volée. En apparence, une agression banale comme il en survient malheureusement tous les jours dans une banlieue new-yorkaise en proie à la misère et à la violence. Sauf que dans la voiture, il y avait aussi le petit garçon de cette jeune femme blanche. Et comme si ça ne suffisait pas, celle-ci affirme que l'agresseur était noir. De quoi exacerber des tensions déjà bien présentes entre les communautés. Mais pour corser le tout, l'inspecteur en charge de l'enquête se rend vite compte que la jeune femme ne dit pas toute la vérité. Son récit comporte de nombreuses incohérences. Ce que l'inspecteur va découvrir, c'est une bien triste réalité, un chant funèbre sur un pays qui n'a toujours pas réglé ses problèmes sociaux. Vous l'aurez compris, l'intrigue sert de prétexte au grand Richard Price pour dresser un constat réaliste, et surtout sans concession sur les problèmes des banlieues...
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  • Lve 23/10/2014
    Excellent roman noir et social. C'est dense, l'analyse sociale et psychologique des personnages est très réaliste. J'ai adoré.
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…