Wild

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Zhaneva 28/04/2023
  J'ai reçu ce livre dans une box livresque et pour tout vous avouer, il ne me tentait pas plus que ça. Il est d'ailleurs resté plusieurs mois sur une étagère de ma bibliothèque avant que je l'ouvre enfin. J'avais une envie de récit d'aventure et il était là. Et bien, je suis bien contente qu'il n'ait pas pris la poussière plus longtemps. Le style est vraiment fluide et on est très vite pris dans l'histoire de cette femme qui a pris la décision un peu insensée de faire le Pacific Crest Trail. Tout ça parce qu'elle voulait changer. Et j'ai trouvé ça extrêmement inspirant.
• 1001chapitres 22/04/2023
  Tu aimes les récits de voyage mais tu as deux pieds gauches et penses qu’une sardine c’est seulement un poisson serré au fond d’une boîte? Alors tu vas adorer « Wild »! Wild c’est l’histoire (vraie!) d’une jeune femme un peu paumée et très fauchée qui décide, sur un coup de tête, de se lancer sur le Pacific Crest Trail, l’un des sentier de randonnée les plus longs des Etats-Unis et certainement pas le plus facile. Le livre s’ouvre sur une narratrice désabusée, témoin de la chute irrémédiable de sa chaussure de rando au fond d’un ravin… Un avant-goût tout à fait représentatif des nombreux écueils que Cheryl va rencontrer au cours de son périple. Mais on se doute, bien sur, que ce dernier sera aussi l’occasion pour elle de s’offrir des moments d’introspection, de prise de recul et de dépassement de soi… J’avais vu le film (avec l’excellente Reese Witherspoon) mais le livre permet de mieux cerner les motivations du personnage. Le récit s’enlise un peu par moment, c’est dommage, 400 pages auraient sans doute suffit. Ça reste quand même un bouquin que j’adore et que j’offre à l’occasion
• IsaPernot 26/02/2023
  Depuis Mange, Prie, Aime, j’adore lire ces récits de quête où des femmes vont jusqu’au bout de leurs limites, voire même au-delà, pour retrouver le goût de vivre. Mais je ne m’attendais pas à ce que Wild me tienne en haleine à la manière d’un roman plein de suspense, ni à ce qu’il me rappelle la leçon de confiance et de lâcher-prise que j’ai reçue lors de mon voyage en Inde en 2017. Cheryl Strayed a autant de talent que d’humour ; il n’en faut pas moins pour rendre captivante cette expédition mal préparée qui n’aurait pas dû aboutir. Après la mort de sa mère, l’effondrement de son mariage et une addiction au sexe et à l’héroïne, tout cela avant ses 25 ans, l’autrice se lance avec beaucoup de naïveté et peu de connaissances dans une randonnée de trois mois sur près de 2000 kilomètres. Dès les premières pages, elle nous met dans l’ambiance en racontant comment elle perd l’une de ses chaussures de randonnée, qui tombe dans le vide alors qu’elle s’était déchaussée le temps d’une pause. Le procédé est habile : d’emblée, elle nous prévient qu’elle est maladroite et inexpérimentée, puis elle nous ramène à l’élément déclencheur de sa... Depuis Mange, Prie, Aime, j’adore lire ces récits de quête où des femmes vont jusqu’au bout de leurs limites, voire même au-delà, pour retrouver le goût de vivre. Mais je ne m’attendais pas à ce que Wild me tienne en haleine à la manière d’un roman plein de suspense, ni à ce qu’il me rappelle la leçon de confiance et de lâcher-prise que j’ai reçue lors de mon voyage en Inde en 2017. Cheryl Strayed a autant de talent que d’humour ; il n’en faut pas moins pour rendre captivante cette expédition mal préparée qui n’aurait pas dû aboutir. Après la mort de sa mère, l’effondrement de son mariage et une addiction au sexe et à l’héroïne, tout cela avant ses 25 ans, l’autrice se lance avec beaucoup de naïveté et peu de connaissances dans une randonnée de trois mois sur près de 2000 kilomètres. Dès les premières pages, elle nous met dans l’ambiance en racontant comment elle perd l’une de ses chaussures de randonnée, qui tombe dans le vide alors qu’elle s’était déchaussée le temps d’une pause. Le procédé est habile : d’emblée, elle nous prévient qu’elle est maladroite et inexpérimentée, puis elle nous ramène à l’élément déclencheur de sa quête, la mort de sa mère, en nous laissant nous demander, pendant des pages et des pages, comment elle s’en est sortie seule dans la forêt sans ses chaussures de rando. Un vrai page-turner, je vous dis. Cheryl nous raconte comment, pour survivre au deuil brutal qui la frappe, elle se perd dans les bras de nombreux coups d’un soir, précipitant ainsi la fin de son mariage avec Paul, un garçon qu’elle aime énormément, mais qui ne peut combler le vide laissé par sa mère, (et déjà creusé en amont par l’abandon de son père quand elle était enfant). Elle noue ensuite une relation avec un toxicomane qui la plonge dans l’enfer de l’héroïne. Elle tombe enceinte, avorte et décide de reprendre sa vie en main ; ayant découvert par hasard l’existence du « Pacific Crest Trail », un sentier de grande randonnée qui traverse la Californie, l’Oregon et l’Etat de Washington, depuis la frontière mexicaine jusqu’à la frontière canadienne, elle se lance à corps perdu dans ce projet d’expédition. D’entrée, c’est mal parti : son sac à dos est beaucoup trop lourd et ses chaussures un peu trop petites. Très vite, elle a les pieds en sang et la peau à vif à sous ses vêtements à cause du frottement des lanières du sac. Malgré tout, elle persévère, grâce à sa propre résilience, d’une part, mais aussi au fil des rencontres qui vont émailler son parcours. Il y a ces gens qui lui viennent en aide spontanément et qui lui fournissent parfois un abri et un repas. Il y aussi les autres randonneurs avec qui elle finit par former une véritable communauté. Il leur arrive de faire un petit bout de route ensemble mais, le plus souvent, ils se retrouvent aux points de ravitaillement où ils font des pauses de plusieurs jours. C’est la richesse de ces rencontres humaines, ainsi que la communion avec la nature et avec elle-même, qui vont permettre à Cheryl d’affronter enfin son deuil et de pardonner à sa mère d’être partie si tôt. (Elle est décédée d’un cancer à 45 ans.) Au-delà de l’humour et du suspense qui m’ont agréablement surprise, j’ai été infiniment touchée par cette expérience du deuil, qui a bien sûr résonné très fort en moi. Et je me suis remémorée aussi, tout au long de ma lecture, la manière dont j’ai choisi, lors de mon voyage en Inde, de ne pas tout planifier, de me laisser porter et de faire confiance à de parfaits inconnus. Je me suis souvenue de la richesse de ces rencontres et j’ai pu mesurer, à travers le récit de Cheryl et à travers ma propre expérience, que les humains sont beaucoup plus altruistes et bienveillants qu’on ne veut bien le croire. Bien sûr, le danger existe et les mauvaises rencontres sont possibles, comme en atteste un passage de Wild. Mais l’entraide et la générosité sont deux qualités humaines très fortes, et c’est vraiment frappant dans le livre. Vous l’aurez compris, Wild est une belle leçon de vie qui redonne foi en l’humanité, et c’est aussi un récit qui devrait plaire aux amoureux.ses des grands espaces et aux amateur.ice.s d’aventures un peu extrêmes. Bref, une réussite sur tous les plans, et un vrai coup de cœur !

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• GillaCrea 22/02/2023
  - CHRONIQUE – Cette critique/chronique est écrite suite à un challenge « Lecture 2023 » lancé par les personnes derrière le compte instagram « Lespetitslivres ». Il consiste à lire un livre par mois d'après un thème donné et d'en écrire une chronique. le challenge de février est « un livre qui invite au voyage ». « Wild » de Cheryl Strayed fut choisi. Quel livre ! On peut dire qu'il m'a vraiment invitée au voyage et je suis contente de mon choix. J'ai vu le film, mais il y a quelques temps de ça et j'ai déjà oublié pas mal de choses. Je me souviens juste d'une femme blonde faisant une randonnée en portant un sac à dos très lourd sur ses épaules. Cela m'a donné envie de lire le livre. Il s'agit d'une vraie histoire. En 1995, l'autrice, âgée de 26 ans à l'époque, décide d'entamer une randonnée de trois mois sur le PCT : le Pacific Crest Trail qui va de la frontière mexicaine à la frontière canadienne. Il est long de 4240 kilomètres, mais elle n'en fera qu'une partie (1600 kilomètres quand même). Comme elle l'explique à Albert, un randonneur rencontré là-bas, elle le fait pour se retrouver... - CHRONIQUE – Cette critique/chronique est écrite suite à un challenge « Lecture 2023 » lancé par les personnes derrière le compte instagram « Lespetitslivres ». Il consiste à lire un livre par mois d'après un thème donné et d'en écrire une chronique. le challenge de février est « un livre qui invite au voyage ». « Wild » de Cheryl Strayed fut choisi. Quel livre ! On peut dire qu'il m'a vraiment invitée au voyage et je suis contente de mon choix. J'ai vu le film, mais il y a quelques temps de ça et j'ai déjà oublié pas mal de choses. Je me souviens juste d'une femme blonde faisant une randonnée en portant un sac à dos très lourd sur ses épaules. Cela m'a donné envie de lire le livre. Il s'agit d'une vraie histoire. En 1995, l'autrice, âgée de 26 ans à l'époque, décide d'entamer une randonnée de trois mois sur le PCT : le Pacific Crest Trail qui va de la frontière mexicaine à la frontière canadienne. Il est long de 4240 kilomètres, mais elle n'en fera qu'une partie (1600 kilomètres quand même). Comme elle l'explique à Albert, un randonneur rencontré là-bas, elle le fait pour se retrouver elle-même. Elle ne voit plus son père depuis ses 6 ans car celui-ci battait sa mère. En parlant de cette dernière, elle est décédée brutalement d'un cancer et l'autrice a du mal à s'en remettre. Sa famille est déchirée depuis. S'étant mariée à 19 ans, elle divorce déjà 6 ans plus tard et a connu la drogue. Son voyage est de la folie car elle n'est pas préparée physiquement. Elle a des chaussures trop petites, ses pieds lui font mal, sans parler de son énorme sac à dos qu'elle a baptisé « Monster ». Les gens sont généralement surpris de croiser une jeune femme seule sur le PCT. A certains moments, Cheryl rencontre des problèmes : certaines traversées dangereuses, le manque d'argent pour pouvoir s'acheter à manger lors d'arrêts dans des boutiques ou des restaurants, la soif, la faim, … et doit être vigilante face aux ours, aux serpents à sonnette, etc. Cependant je l'ai trouvée préparée autrement : elle prévoit des colis d'approvisionnement à chaque étape, elle a tout le matériel qu'il faut même s'il y a eu quelques erreurs. J'ai également été submergée par un sentiment d'admiration face à sa force mentale… surtout par rapport à ses douleurs physiques quotidiennes. A certains moments, j'ai trouvé certains passages un peu trop longs, même si son passé et ses réflexions aident à la comprendre et à cerner sa personnalité. En tout cas, j'ai pris plaisir à accompagner l'autrice. En dehors des difficultés, elle découvre de magnifiques paysages, fait de belles rencontres et apprend beaucoup d'elles, … J'ai également été très touchée par son histoire, notamment les raisons qui l'ont poussée à faire la randonnée du PCT. Et pour finir, j'ai apprécié découvrir les États-Unis à travers les paysages décrits dans le livre. En plus, cela m'a donné envie de faire la même chose. Mais pas sur le PCT, ni pendant trois mois, ni toute seule ! ^^

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• bibli093 31/12/2022
  Inspirant ! Cherly Strayed n’a que vingt-six ans lorsqu’elle décide de randonner 1700 km sur le Pacific Crest Trail (PCT), seule. Si elle semble certes de bonne constitution, rien ne l’a préparée à ce qu’elle allait vivre. Elle n’est pas spécialement sportive, consomme de la drogue, a peu d’expérience en randonnée, n’a préparé son voyage que peu de temps avant son départ… Bref, elle n’était pas vraiment armée pour se confronter au défi physique et mental que représente son projet fou. Et pourtant… Elle nous prouve que la détermination permet de soulever (ou du moins de parcourir) des montagnes, que celle-ci peut grandir à mesure qu’on se confronte aux difficultés et les surmonte. Plus elle progresse sur le chemin, plus elle repousse ses barrières physiques et psychologiques et se laisse surprendre par cette expérience qui lui apporte bien davantage que ce qu’elle n’avait envisagé en partant. On découvre aussi, au début du livre comme par le biais de ses introspections en cours de voyage, un peu de son parcours de vie, ce qui l’a amenée sur le chemin. La réponse se trouve principalement dans la difficile et universelle épreuve du deuil. Forcément, le lecteur doit s’attendre à être ému par moments. C’est intéressant... Inspirant ! Cherly Strayed n’a que vingt-six ans lorsqu’elle décide de randonner 1700 km sur le Pacific Crest Trail (PCT), seule. Si elle semble certes de bonne constitution, rien ne l’a préparée à ce qu’elle allait vivre. Elle n’est pas spécialement sportive, consomme de la drogue, a peu d’expérience en randonnée, n’a préparé son voyage que peu de temps avant son départ… Bref, elle n’était pas vraiment armée pour se confronter au défi physique et mental que représente son projet fou. Et pourtant… Elle nous prouve que la détermination permet de soulever (ou du moins de parcourir) des montagnes, que celle-ci peut grandir à mesure qu’on se confronte aux difficultés et les surmonte. Plus elle progresse sur le chemin, plus elle repousse ses barrières physiques et psychologiques et se laisse surprendre par cette expérience qui lui apporte bien davantage que ce qu’elle n’avait envisagé en partant. On découvre aussi, au début du livre comme par le biais de ses introspections en cours de voyage, un peu de son parcours de vie, ce qui l’a amenée sur le chemin. La réponse se trouve principalement dans la difficile et universelle épreuve du deuil. Forcément, le lecteur doit s’attendre à être ému par moments. C’est intéressant aussi d’avoir le retour d’expérience d’une novice en randonnée dont les faux pas soulignent l’importance de certains préparatifs, notamment le point crucial de la gestion du poids du sac à dos qui oblige à faire des choix et à n’amener que ce dont l’utilité est essentielle plus qu’éventuelle. Elle ne sera pas totalement livrée à elle-même pour autant et pourra bénéficier, lors des ponctuelles étapes de retour à la civilisation, de la solidarité par et pour les randonneurs. J’ai beaucoup apprécié cette lecture coup de boost hors de la zone de confort. De quoi donner envie d’endosser un sac à dos et de prendre la route muni.e de ses chaussures de randonnée.

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