Ce qu'il faut de haine : Le livre de Jacques Saussey, Ingrid Donnadieu
Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s'éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse son village natal, un tableau macabre lui coupe les jambes et lui soulève l'estomac. Un corps écartelé et grouillant de vers gît sur la rive.
Alors que les enquêteurs en charge de l'affaire font de glaçantes découvertes et se confrontent à des témoignages décrivant la victime comme une femme impitoyable, les habitants de Pierre-Perthuis, petit hameau du Morvan, sont ébranlés. Les visages se ferment. Les confidences se tarissent. Hantée par les images de ce cadavre, Alice a pourtant besoin de réponses pour renouer avec l'insouciance de sa vie d'étudiante. Au risque d'attirer l'attention de l'assassin sur elle...
De (auteur) : Jacques Saussey
Lu par : Ingrid Donnadieu
Expérience de lecture
Avis Babelio
Widad90000
• Il y a 3 jours
Faut avoir l'estomac bien accroché C'est assez lent. Ça se déguste . La dernière partie s'accélère assez bien Un puzzle de 1000pieces, l'auteur nous dévoile le tableau petit à petit Pas mon préféré de l'auteur : du poison dans la tête Contente d'avoir retrouver de l'auteur avec une touche de livre d'ambiance sous fond d'enquête Je n'ai pas vu venir La révelation à la fin Merci les filles pour la lc et nos discussions @steph_addict_aux_livres @bookstalice Merci @sandrine_va pour le choix du livre
cavistelecteur
• Il y a 6 jours
Ce qu’il faut de haine de Jacques Saussey Chronique de Bruno Delaroque Réalité froide et brutale de l'instant « T » ; un fils rend visite à son père cloué au lit par Alzheimer : il semble être parti pour un autre monde, ailleurs, loin des siens, c'est le début de ce roman. Et puis le Père parle, livre une confession ...... ! Changement de décor avec une jeune femme faisant son jogging du matin dans une forêt du Morvan jusqu'à ce qu'elle tombe sur un cadavre. Alice la jeune femme étudiante en médecine découvre une scène abominable au-delà de ce que l'on peut imaginer. La capitaine Ferrand est chargée de l'enquête, c'est une cosaisine de La Crime et de la gendarmerie. Ça démarre fort et il ne faut pas bien longtemps pour comprendre d'où vient ce titre. Je ne sais pas si le fait d'être publié chez Fleuve a une incidence, mais ce début de scénario avec sa « belle » autopsie me fait beaucoup penser au patron : Franck Thilliez. Jacques et Franck sont les deux auteurs dont j'attends chaque nouvelle parution avec impatience parce que je sais que je vais me régaler ! Cette fois-ci Jacques Saussey monte le curseur et livre un récit dérangeant sans fard et envoie du lourd. J'adore cette façon de captiver le lecteur et de le rendre un peu voyeur. C'est imparable car en fait, même si la victime était une sale personne, pas un ou une ne semble la regretter. L'auteur dénonce les manigances et les travers des grands groupes où l'humain est finalement broyé lorsqu'il s'agit de gros sous. Société moderne de consommation, de l'argent roi sous prétexte économique qui est en totale opposition avec le bonheur d'une vie heureuse et campagnarde. Les médias et leurs « infos » H24 participent à cette grande lessive en faisant mousser une réalité sans arrêt tronquée et déformée. L'enquête piétine évidemment car le meurtrier n'a laissé aucune trace exploitable, aucun indice. La capitaine Ferrand doit se livrer à un travail de fourmi pour essayer de trouver un os à ronger. De son côté, Alice l'étudiante qui a découvert le corps se mue en enquêtrice, autant hantée par la découverte de cette dépouille que par la volonté morbide de comprendre. Les personnages principaux sont peut-être un peu moins fouillés que dans ses précédents ouvrages (voulu certainement), mais l'accent mis sur les investigations et leurs progressions est tout simplement un bijou. Chapitres courts, rythme enlevé, on tourne les pages avec gourmandise et on se demande quelles surprises va nous réserver Jacques Saussey, car je sais pertinemment qu'il va y en avoir. Avec un récit se déroulant en plusieurs endroits et sur plusieurs plans, on ne souffle pas un seul instant. De la région parisienne à la campagne icaunaise, le mystère est total, entretenu par le talent d'un auteur qui sait ménager ses effets. Ce scénario révèle bien mieux les ombres et les failles de l'âme humaine, les mystères du passé que les séries policières de France 3 le samedi soir. C'est juste parfait pour ce dernier Jacques Saussey qui varie les genres et les histoires à merveille. Il passe de La Réunion (sans y être aller) à l'Yonne (qu'il connaît parfaitement) ; il nous saisit et nous effraie entre deux promenades en moto et des crimes atroces. Il a en commun avec Franck Thilliez cet air humble et gentil qui fait que l'on se demande comment ils peuvent écrire de telles horreurs. J'ai adoré tout simplement ce dernier opus et c'est un coup de cœur à nouveau pour Whoozone. Je remercie les éditions Fleuve et Jacques Saussey pour ce titre que j'ai eu plaisir à décortiquer pendant mon séjour en Crête. Promis, en rentrant je me débouche un bon Chablis ou un Irancy pour arroser cela. Bravo et félicitations !
Piwai
• Il y a 6 jours
J'ai rencontré l'auteur, que je ne connaissais que de nom, au "Quai des polars" de Lyon cette année. J'ai pris ce roman en me fiant aux nombreux avis positifs concernant Jacques Saussey sur babelio. Qui fait un sympathique clin d'œil à son confrère Stanislas Petrosky en l'incarnant en un des personnages de l'équipe de la police scientifique ; celui-ci est l'auteur, présent au "Quai des polars", de bons romans policiers (chroniqués sur babelio) autour de la personne du professeur Lacassagne, scientifique de la fin du 19ème siècle et précurseur de la médecine légiste et judiciaire. L'auteur tisse un roman policier efficace à la fois d'action, avec un vrai gros meurtre à résoudre, et psychologique, bâti sur le sentiment d'une haine viscérale, mijotée et bien recuite, irrationnelle ne pouvant s'assouvir que dans une vengeance extrême. Precisons de suite, le roman est violent sur son fond et dans ses descriptions très réalistes de tortures. En repos chez ses parents dans le Morvan une jeune étudiante parisienne tombe littéralement en faisant son jogging avec son gros chien sur un cadavre écartelé ayant servi de festin aux vers et à un vieux sanglier rancunier des hommes. Il s'agit de celui d'une femme, violemment torturée, et dont la vie retracée fait état d'une personnalité unanimement antipathique, manipulatrice et d'un égoïsme forcené, une quasi psycho-sociopathe. Personne ne la regrette, certes, mais la mort n'étant vraisemblablement pas naturelle il faut l'élucider, et vu le profil la police recherche dans son passé. Et la jeune étudiante ainsi que son père se mêlent à l'enquête en plus de l'enquêtrice parisienne épaulant la gendarmerie locale. L'enquête évolue par à-coups et différemment selon les avancées de chacun, pour converger vers sa résolution. L’intrigue est maîtrisée, les fausses pistes et rebondissements s'enchaînent, pour s'achever en un final étonnant et plutôt sombre et amer pour tous. Pas de fioritures quant aux vies personnelles ni d'atermoiements sentimentaux lourdingues, des personnages biens définis sans être caricaturaux au service d'une trame nerveuse et carrée, voilà qui m'a changé de quelques déconvenues récentes. Un roman bien construit à recommander pour les aficionados du genre, mais à déconseiller aux âmes sensibles de part sa violence, répétons-le,très réaliste.
lagrandeval
• Il y a 1 semaine
Dans le Morvan, Alice Pernelle, étudiante en médecine, découvre le corps d’une femme alors qu’elle courrait avec son chien. Le commandant Montboissier et la capitaine Ferrand enquêtent conjointement l’un dans le Morvan et l’autre à Paris. J’avais adoré Enfermé.e et beaucoup apprécié Cinq doigts sous la neige. Là, je dois avouer que j’ai été nettement moins emballée. Pourtant, le récit est bien écrit avec des chapitres courts dont j’ai tourné les pages avec facilité. Les personnages sont peu attachants et l’enquête a du mal. J’ai aimé l’alternance des chapitres entre les différents protagonistes : Alice, la capitaine, le commandant et l’assassin. Mais il manquait de la tension. Si je me suis fait avoir sur l’identité de l’assassin : ah les préjugés…. Je n’aime pas cette phrase que j’ai déjà lu dans d’autres romans : Tel personnage ignorait que c’était la dernière fois que ce personnage voyait tel autre personnage. Là, c’est fini. Mon intérêt pour le récit descend au 106ème dessous. Je ne palpite pas pour l’un des personnages qui va mourir. Je préfère ne pas le savoir et le découvrir en le lisant et à me dire, non c’est par vrai…. Donc c’est loupé. Enfin, la conclusion du roman m’a assez déçue. Je m’attendais à autre chose.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
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- EAN
- 9782265156852
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- Collection ou Série
- Fleuve noir
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 400
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- Dimensions
- 212 x 142 mm
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