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Enfuir l'hiver
Collection : Terres de France
Date de parution : 21/04/2016
Éditeurs :
Presses de la cité

Enfuir l'hiver

Collection : Terres de France
Date de parution : 21/04/2016
Elle est « la Chose », une fillette dont on ne prononce pas le prénom et qui grandit, condamnée, dans le silence et le froid d’une ferme cotentine. C’est dans une nature puissante que, devenue jeune fille, elle va libérer sa force de vie.
 
C’est la dernière des Kermadec. Elle sera « la Chose », fillette damnée, qui grandit dans le silence et le froid d’une cave…
1931. Aëlle et Madalen Kermadec, ravissantes Nantaises, rencontrent...
C’est la dernière des Kermadec. Elle sera « la Chose », fillette damnée, qui grandit dans le silence et le froid d’une cave…
1931. Aëlle et Madalen Kermadec, ravissantes Nantaises, rencontrent à la faveur d’un bal champêtre dans la presqu’île du Cotentin les vieux garçons Valvachet. Ils se marient d’un bel...
C’est la dernière des Kermadec. Elle sera « la Chose », fillette damnée, qui grandit dans le silence et le froid d’une cave…
1931. Aëlle et Madalen Kermadec, ravissantes Nantaises, rencontrent à la faveur d’un bal champêtre dans la presqu’île du Cotentin les vieux garçons Valvachet. Ils se marient d’un bel amour.
Au côté de Roland, potier, Madalen s’épanouit dans son métier d’institutrice à Barfleur, tandis qu’Aëlle rejoint Auguste dans sa ferme isolée entre lande et falaises.
Mais dans ses cartes, la voyante Thilda pressent un drame qui va marquer toute une famille du sceau de la honte et du secret…
Ce roman bouleversant sonde les passions de l’âme humaine tant dans leur violence que dans leur infinie bonté.
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EAN : 9782258118522
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 360
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258118522
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 360
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Ce roman bouleversant sonde les passions de l'âme humaine tant dans leur violence que dans leur infinie bonté."
Les mille et une pages de L & M

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • rugi 10/11/2019
    Voilà un roman superbement bien écrit. Le début a été un peu laborieux du fait que je ne suis pas habituée à ce style d'écriture. Mais, ensuite, une pure merveille. Les mots forment des phrases d'une incroyable beauté. C'est presque de la poésie. Une sacrée découverte, une perle à découvrir... Il ne me reste plus qu'à lire les autres romans de Catherine Ecole-Boivin. Bravo et merci à l'auteur. Je suis rarement touchée par un roman mais là, c'est vraiment de la dynamite !
  • Enialooiv 28/10/2016
    La quatrième de couverture d’Enfuir l’hiver annonce des secrets, une histoire sombre teintée de superstitions et de trahisons. Je regrette qu’elle n’évoque pas les deux événements principaux qui jouent un rôle crucial dans la vie des personnages : la Première et la Seconde Guerre Mondiale. Les Valvachet ont été écorchés par la Première Guerre Mondiale et ne s’attendent pas à trouver l’amour quand ils rencontrent les sœurs Kermadec à l’occasion d’un bal. Les Nantaises tombent pourtant sous le charme de ces hommes et les épousent, quittant la ville pour s’accommoder d’une vie plus simple. Quelques années après ces noces, ce sont la Seconde Guerre Mondiale et l’occupation allemande qui touchent à nouveau nos personnages et les entraînent dans des situations dramatiques. Ça a été relativement compliqué de dresser le bilan de cette lecture qui m’a entraînée sans totalement me convaincre. J’ai eu un peu de mal à accrocher au style de l’auteure que j’ai parfois trouvé trop sophistiqué et lourd. Les phrases sont longues et complexes alors que ce n’est pas toujours utile. J’aurais aimé un peu plus de légèreté pour pouvoir souffler de temps en temps. Après quelques pages, je suis rentrée dans l’ambiance mais cette gêne est restée jusqu’à la fin du roman et m’a éloignée des émotions du roman. Cette prise de recul forcée est regrettable car l’histoire imaginée par Catherine Ecole-Boivin est plutôt bien menée et originale bien que le sujet des grandes guerres ait déjà été beaucoup abordé dans la littérature. Le roman tisse des liens entre différents événements et met en avant ces petites vies touchées de près ou de loin par les événements dramatiques du XXème siècle. Les personnages sont bien dépeints mais j’ai eu du mal à m’y attacher, encore une fois à cause de ce style qui apparaît également dans les dialogues (qui sont par ailleurs peu nombreux). Le sujet de la voyance est abordé d’une façon très intéressante, le personnage de Thilda est assez fascinant, j’aurais même apprécié qu’elle apparaisse davantage. Je pensais, en lisant la quatrième de couverture, qu’elle aurait un rôle beaucoup plus important dans l’intrigue et je n’ai cette impression au final. Un avis qui reste mitigé donc, je regrette car ce roman est plein de bonnes idées, il n’aurait probablement pas manqué de m’émouvoir si j’avais mieux accroché avec la plume de l’auteure. Je remercie Babelio et les Presses de la Cité qui m’ont permis de découvrir ce livre grâce à une opération Masse Critique !La quatrième de couverture d’Enfuir l’hiver annonce des secrets, une histoire sombre teintée de superstitions et de trahisons. Je regrette qu’elle n’évoque pas les deux événements principaux qui jouent un rôle crucial dans la vie des personnages : la Première et la Seconde Guerre Mondiale. Les Valvachet ont été écorchés par la Première Guerre Mondiale et ne s’attendent pas à trouver l’amour quand ils rencontrent les sœurs Kermadec à l’occasion d’un bal. Les Nantaises tombent pourtant sous le charme de ces hommes et les épousent, quittant la ville pour s’accommoder d’une vie plus simple. Quelques années après ces noces, ce sont la Seconde Guerre Mondiale et l’occupation allemande qui touchent à nouveau nos personnages et les entraînent dans des situations dramatiques. Ça a été relativement compliqué de dresser le bilan de cette lecture qui m’a entraînée sans totalement me convaincre. J’ai eu un peu de mal à accrocher au style de l’auteure que j’ai parfois trouvé trop sophistiqué et lourd. Les phrases sont longues et complexes alors que ce n’est pas toujours utile. J’aurais aimé un peu plus de légèreté pour pouvoir souffler de temps en temps. Après quelques pages, je suis rentrée dans l’ambiance mais cette gêne est restée jusqu’à...
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  • pupucing 23/10/2016
    1931, Aëlle et sa sœur Madalen Kermadec, font la connaissance des frères Valvachet, tous deux plus âgés qu'elles, vieux garçons qui pensaient ne jamais trouver l'amour. Madalen, l'institutrice, aime sa vie auprès de Roland, le potier de Barfleur, il a perdu une jambe à la guerre, heureux parents du petit Joseph, filent le parfait amour dans la maison de Thilda, veuve de l'aîné des Valachet, fille adoptive du devin Imanol, qui lui a tout appris, et en fait une voyante très prisée, que ce soit des pêcheurs, dew fermiers ou de la bourgeoisie de Cherbourg Aëlle, pétillante vendeuse de vêtements, se retrouve loin de tout, dans la ferme isolée de ses beaux-parents, au beau milieu de la pointe de la Hague, entre landes et falaises escarpées, malgré son amour pour Auguste, elle n'arrivera pas à s'épanouir dans sa nouvelle vie, surtout que la venue d'un enfant se fait trop attendre. Mais la vie n'est pas faite que de bons moments, elle peut être des plus cruelles, et s'acharner plus que de raisons sur les membres d'une même famille, les sœurs Kermadec en ont déjà fait les frais dans leur jeunesse en perdant leurs parents, leur bonheur auprès de leur nouvelle famille ne sera, malheureusement pas, épargné par les drames ... J'ai gagné ce roman avec l' opération Masse Critique de Babelio.com, je l'avais sélectionné en partie parce qu'il se passe chez moi, dans le Cotentin, chauvinisme quand tu nous tient 😉 Quand je l'ai reçu, j'avoue m'être demandé pourquoi je l'avais sélectionné, il est à de milliards de lieues de mes lectures habituelles, j'avais d'ailleurs choisi d'autres romans qui me correspondent plus mais c'est celui-ci qui est arrivé à la maison, une sorte de retour aux sources pour lui ... Je m'y suis donc attelé, d'une part parce que c'est un contrat à remplir quand on s'inscrit à Masse Critique, et parce qu'il me titillait quand même pas mal, de fait, c'est vrai qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d' avis : j'ai été littéralement transportée par cette petite pépite !! Un roman d'une beauté, d'une de des forces, une incursion bouleversante dans l'âme humaine, dans ce qu'elle a de plus beau comme de plus violent, une incursion dans la vie d'une famille avec ses joies et ses drames, ses secrets .... J'avoue avoir pris un plaisir immense à lire une histoire dont je connais les lieux, dont je connais les noms des villes et villages, les paysages sauvages et isolés comme les plus civilisés, je connais ce vent normand qui fouettait les protagonistes, ce vent salé par les embruns, je connais cette pluie qui les lavait de toutes leurs joies et leurs peines, je connais cette mer qui entoure notre presqu'île, c'est chez moi et je suis fière d'y être née et d'y vivre, que ce soit réellement ou lors d'un court moment dans un livre, comme celui-ci ! Court moment littéraire, car j'ai dévoré ce roman, impossible de le lâcher ! Que j'ai aimé ces personnages, si vivants, si vibrants, j'ai ri et pleuré avec eux, j'ai souffert autant qu'eux, et comme eux, j'ai pardonné... Vraiment une magnifique découverte, hors de mes sentiers battus, et ça fait un bien fou, je remercie à nouveau Babelio, sans oublier les éditionsPresses de la Citéé et l' auteure Catherine Ecole-Boivin1931, Aëlle et sa sœur Madalen Kermadec, font la connaissance des frères Valvachet, tous deux plus âgés qu'elles, vieux garçons qui pensaient ne jamais trouver l'amour. Madalen, l'institutrice, aime sa vie auprès de Roland, le potier de Barfleur, il a perdu une jambe à la guerre, heureux parents du petit Joseph, filent le parfait amour dans la maison de Thilda, veuve de l'aîné des Valachet, fille adoptive du devin Imanol, qui lui a tout appris, et en fait une voyante très prisée, que ce soit des pêcheurs, dew fermiers ou de la bourgeoisie de Cherbourg Aëlle, pétillante vendeuse de vêtements, se retrouve loin de tout, dans la ferme isolée de ses beaux-parents, au beau milieu de la pointe de la Hague, entre landes et falaises escarpées, malgré son amour pour Auguste, elle n'arrivera pas à s'épanouir dans sa nouvelle vie, surtout que la venue d'un enfant se fait trop attendre. Mais la vie n'est pas faite que de bons moments, elle peut être des plus cruelles, et s'acharner plus que de raisons sur les membres d'une même famille, les sœurs Kermadec en ont déjà fait les frais dans leur jeunesse en perdant leurs parents, leur bonheur auprès de leur nouvelle famille ne...
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  • auducath 20/06/2016
    Äelle et Madalen Kermadec sont sœurs. L'une et l'autre vont se marier aux frères Valvachet. Madalen épouse Roland, alors qu'Äelle se marie avec Auguste. Madalen est heureuse auprès de Roland, et totalement comblée dans son métier (elle est institutrice, lui est potier). Pour Äelle, c'est bien différent, elle n'arrive pas à s'adapter à sa nouvelle vie à la ferme, qu'exploite Auguste avec ses parents, qui vivent d'ailleurs avec eux. La jeune femme rêve de retrouver sa vie d'avant. Mais la vie est fragile, Madalen et Roland connaissent la douleur de perdre leur petit garçon, Joseph Quand à Äelle, elle est violée par le simplet du village, Evroult. Une fille naîtra de ce viol, Äelle décédera lors de l'accouchement. L'enfant sera abandonné dans une cave, les premières années de sa vie, puis emmenée chez la vieille, dite La Barbelé voleuse de terre des morts. En se rendant chez sa sœur, afin de récupérer ses affaires personnelles, Madalen aperçoit furtivement l'enfant, on lui répond que c'est l'enfant de la Barbelé. Et c'est en rentrant chez elle, qu' elle sera capturée par la Gestapo, avec des tracts pour la résistance. Dans les camps, elle deviendra amie avec Anne-Marie, à qui elle confiera un secret. Qu'a découvert Madalen pour qu'elle soit dénoncée ? Et qui l'a dénoncée ? Je dois dire que j'ai eu un peu de mal avec le style déroutant, les prénoms etc Cependant l'histoire m'a plu, et le secret est pire encore que je le pensais. Äelle et Madalen Kermadec sont sœurs. L'une et l'autre vont se marier aux frères Valvachet. Madalen épouse Roland, alors qu'Äelle se marie avec Auguste. Madalen est heureuse auprès de Roland, et totalement comblée dans son métier (elle est institutrice, lui est potier). Pour Äelle, c'est bien différent, elle n'arrive pas à s'adapter à sa nouvelle vie à la ferme, qu'exploite Auguste avec ses parents, qui vivent d'ailleurs avec eux. La jeune femme rêve de retrouver sa vie d'avant. Mais la vie est fragile, Madalen et Roland connaissent la douleur de perdre leur petit garçon, Joseph Quand à Äelle, elle est violée par le simplet du village, Evroult. Une fille naîtra de ce viol, Äelle décédera lors de l'accouchement. L'enfant sera abandonné dans une cave, les premières années de sa vie, puis emmenée chez la vieille, dite La Barbelé voleuse de terre des morts. En se rendant chez sa sœur, afin de récupérer ses affaires personnelles, Madalen aperçoit furtivement l'enfant, on lui répond que c'est l'enfant de la Barbelé. Et c'est en rentrant chez elle, qu' elle sera capturée par la Gestapo, avec des tracts pour la résistance. Dans les camps, elle deviendra amie avec Anne-Marie, à qui elle confiera un secret. Qu'a découvert...
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  • GoldElie 25/05/2016
    A travers cette lecture, j'ai découvert avec grand plaisir la plume élégante et poétique de Catherine Ecole-Boivin. Une écriture peut-être un peu déroutante au premier abord, mais finalement très rapidement accessible, et qui porte avec justesse cette histoire tragique. Les dialogues s'effacent souvent au bénéfice du récit. Celui-ci nous raconte des vies, des destins, mêlés de drames et de bonheur. On se laisse guider par les mots, on est parfois bouleversé par certains événements, par ces personnages qui nous semblent vrais, par cette vie qui peut basculer, ces hommes capables du meilleur comme du pire. L'humain peut se montrer sauvage, et le sauvage n'est pas forcément dénué d'humanité. L'horreur peut être partout, et ce n'est que dans les dernières pages que la vérité prend forme, une vérité dont j'avais deviné l'un des aspects, mais qui a su me surprendre par ailleurs. C'est avec émotion que je referme ce livre, une très belle découverte. Une lecture qui chamboule, un récit mené par une écriture poétique, racontant à merveille cette histoire teintée d'espoir, captivante et émouvante.
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