Préface
Introduction
1. Le socle d’une vocation, 1947-1962
Élève à la rue d’Ulm
Les mathématiques françaises à l’heure de Bourbaki
Les mathématiques de l’autre côté de l’Atlantique
Nancy, capitale de Bourbaki
Professeur à Nancy, les premiers pas de mathématicien
Jean Leray
Robert Lattès
La SEMA
Jean Céa : le premier élève
L’explosion de l’informatique, la SIA
Robert Dautray
Le tournant des mathématiques appliquées
Le temps du contrôle
2. Le retour à Paris, les premiers lionceaux 1962-1970
Les origines de l’Institut Blaise-Pascal
René de Possel
Les pionniers parisiens de l’informatique : Jacques Arsac, Marc Schützenberger
Controverses universitaires : informatique et mathématiques appliquées
Les premiers lionceaux
Les écoles d’été CEA-EDF de Bréau-sans-Nappe
Un deuxième infléchissement vers la théorie du contrôle
Un nouveau réseau social ?
Deux «chefs historiques» : Alain Bensoussan et Roland Glowinski
Polytechnique
Le passage au numérique, un moment encore très critique
3. Le Plan Calcul et la naissance de l’IRIA 1967-1971
IBM, la nouvelle donne du leadership américain
Les trois volets du Plan Calcul
Analogique versus digital : le choix de l’immédiat après-guerre
Le « Princeton de l’informatique »
Un démarrage confus
Une personnalité remarquable : Pierre Faurre
Enjeux de pouvoir au CNRS : le statut épistémologique de l’informatique
L’IRIA sur la sellette
4. La consécration des « maths applis », 1970-1985
Système versus structure
La Leçon inaugurale
Le Collège de France, instrument de purification des mathématiques appliquées
Les réseaux dans le réseau
Une philosophie pratique des mathématiques appliquées
Pierre-Louis sera aussi mathématicien
Le Courant-Hilbert de l’âge des ordinateurs
« Le retour des mathématiques sur terre »
Mathématicien sans frontière
5. Lions à la tête du Laboria, extension et montée en puissance du réseau 1971-1980
La réorganisation de l’IRIA
Les principes de direction de Lions
Gilles Kahn, le cicérone de l’informatique
L’automatique au Laboria
Le grand patron au quotidien
La division du travail, la répartition des thèmes
Georges Nissen, le « chef de cabinet » de Lions
Olivier Pironneau, du contrôle à l’américaine à la mécanique des fluides
Lions-Marchuk, une relation singulière
Les coopérations scientifiques et techniques tous azimuts
6. Le dialogue avec l’industrie et les grands organismes d’État, 1970-1984
Les clubs
Un partenaire privilégié : Marcel Dassault
Laboria versus Los Alamos
Informatique et industrie
Langages de programmation et algorithmiques
Le traitement d’images
Les besoins informatiques des communautés I et A
Les bibliothèques modulaires, Modulef
La multiplication des Clubs : succès et échecs
Le calcul parallèle
Rivalités entre informatique et télématique, l’exemple de Cyclades
7. Turbulences institutionnelles et mutations 1978-1984
La nouvelle ère de l’informatique
Dixième anniversaire de l’IRIA
L’offensive de la décentralisation
« Ada is green ! »
Lions, stratège et diplomate
Lions, directeur général de l’INRIA
Les thématiques nouvelles : intelligence artificielle, reconnaissance des formes...
Les coopérations internationales
La création de Simulog, première filiale «industrielle» de l’INRIA.
8. Nouveaux espaces, nouveaux défis, 1981-2001
Lions, homme de pouvoir ?
Président du Centre National d’Études Spatiales
La théorie HUM, Lions reste mathématicien
Le Grand Prix du Japon : la déraison des mathématiques
La Planète Terre
Le changement climatique global
L’interaction océan/atmosphère
Contrôler le climat ?
Expertise et conseil dans l’industrie
Dassault encore une fois
Les derniers chantiers : de l'Académie des sciences à celle des technologies
Le Comité 2000
The World Mathematical Year 2000.