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La Chambre des diablesses
Date de parution : 02/02/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

La Chambre des diablesses

Date de parution : 02/02/2023
442 accusés de commerce de sorcellerie.
36 condamnés à mort, dont ma mère, brûlée vive.
Sur ordre du roi. Et moi, sa fille, dois-je tout dire pour sauver ma tête ?
Depuis cinq heures du matin, la foule rassemblée devant le bûcher piaffe d’impatience de voir brûler celle que l’on surnomme « la Voisin ». Son supplice sera le divertissement à... Depuis cinq heures du matin, la foule rassemblée devant le bûcher piaffe d’impatience de voir brûler celle que l’on surnomme « la Voisin ». Son supplice sera le divertissement à ne pas manquer. Ordre du roi.
On ne badine pas avec la colère de Louis XIV.
Accusée de sorcellerie et de crimes...
Depuis cinq heures du matin, la foule rassemblée devant le bûcher piaffe d’impatience de voir brûler celle que l’on surnomme « la Voisin ». Son supplice sera le divertissement à ne pas manquer. Ordre du roi.
On ne badine pas avec la colère de Louis XIV.
Accusée de sorcellerie et de crimes atroces, elle repousse le curé qui tente de sauver son âme et s’agite comme une possédée.
- Allez tous vous faire foutre !
Et d’un seul coup la fumée montant vers le ciel emporte les cheveux fondus de la plus redoutable empoisonneuse de Paris.
Bientôt, on soupçonne de complicité sa fille âgée de vingt et un ans. Ainsi, Marie-Marguerite devra tout dire : livrer les secrets de sa mère, révéler ses formules et la liste de ses clients dans la haute noblesse courtisane.
Mais cela suffira-t-il à sauver sa tête ?
L’un des plus gros scandales qui ébranla le règne du Roi-Soleil est ici raconté avec la truculence et la précision historique si singulières d’Isabelle Duquesnoy.
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EAN : 9782221260821
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782221260821
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 153 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • envielivresque 06/04/2024
    Une belle plongée dans l’histoire. Au milieu des ragots de la cour du roi. Si j’ai mis un peu de temps à entrer dans cette histoire, je n’en ai pas moins apprécié chaque pages. J’ai adoré l’écriture assez cru par moment. Mais cela colle tellement au personnage de la Voisin. Un personnage haut en couleurs. Certaines de ses activités laissent à désirer, mais ce sont des faits réels. Aussi cruels soient-ils… Le travail de recherche pour ce roman a dû être colossal ! Marie-Marguerite, la fille de la Voisin nous raconte l’histoire de sa mère. J’ai eu de la peine pour sa fille, qui subit les agissements de sa mère. Une histoire sombre qui mérite d’être lue ! Lue dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs @editions_pocket
  • collectifpolar 30/03/2024
    Chronique d’une Flingueuse : Le Billet de Chantal pour Collectif Polar L’on sait que le poison est une arme utilisée depuis des lustres, depuis l’Antiquité. Voir par exemple la tentative de Néron pour se débarrasser de sa mère Agrippine…! C’est un thème souvent traité au cinéma, notamment dans ce délicieux film, Arsenic et vieilles dentelles de Franck Capra, où l’on voit deux adorables petites vieilles empoisonner allègrement de vieux messieurs, par charité .. Le poison fait partie de notre imaginaire mais aussi de la réalité. Rappelons-nous encore Marie Besnard au siècle dernier, suspectée d’avoir empoisonné son mari et quelques autres … Le récit d’Isabelle Duquesnoy nous (re)plonge dans une des plus célèbres et assez terrifiantes histoires d’empoisonnement. Saut dans le temps : nous sommes dans la deuxième moitié du XVIIèS., sous Louis XIV. Deux femmes vont entrer dans les annales des procès célèbres, deux « empoisonneuses » avérées, la marquise de Brinvilliers et Catherine Montvoisin, dite la Voisin. Isabelle Duquesnoy va conter l’histoire de cette dernière, et c’est particulièrement saisissant. Le récit donne la parole à la fille de la Voisin, Marie-Marguerite, emprisonnée elle aussi, parce que fille d‘empoisonneuse. Il faut dire que, sans trop participer, Marie-Marguerite était aux premières loges et aidait sa mère, malgré quelque répugnance parfois. On a en alternance les écrits de Marie-Marguerite adressés à La Reynie, officier de police qui a fait arrêter sa mère, et la vie de la Voisin. La Voisin commence petitement : accoucheuse, avorteuse, diseuse de bonne aventure … mais elle a un gros défaut : elle aime l’argent, et elle se rend vite compte que ceux qui la consultent sont prêts à tout entendre, tout croire, pourvu que cela aille dans leur sens. L’argent entrant, sa réputation lui amenant de plus en plus de clientèle, elle s’enhardit et offre une oreille bienveillante aux pires demandes. Se débarrasser d’un mari, d’un amant, quoi de plus aisé avec elle ! Mais il y a de la concurrence, elle n’est pas la seule sur la place … Aussi entre-t-elle dans une espèce d’escalade de l’horreur pour satisfaire ses clients, souvent des clientes, et de la plus haute extraction, puisque la maîtresse de Louis XIV, Mme de Montespan en personne, sera impliquée dans cette affaire. On reconnaîtra à la Voisin un nombre effarant d’assassinats d’enfants en bas âge, dûment enlevés par des sbires à sa solde, pour recueillir leur sang et autres organes, et les utiliser dans ses mixtures. C’est parfaitement effrayant. Ce qui est formidable dans ce récit, c’est la langue de l’auteure, sa verve, qui fait revivre une époque qu’on croit connaître un peu, et qui s’avère encore plus hors norme qu’on ne pensait. Nul remords, nulle limite dans les agissements, aucune retenue dans la vie de la Voisin, femme au caractère bien trempé. On pourrait presque la voir comme une meneuse de revue, tant elle règne sur sa maisonnée et ses clients, souveraine, tantôt odieuse tantôt flatteuse, libre et de son corps et de ses choix, vulgaire dans son langage, ses désirs de luxe mais parfois semblant soucieuse du futur de sa fille … C’est le portrait d’une femme qui laisse le lecteur pantois. Splendeur et misère d’une époque, illustrée par la vie de la Voisin. On ressent une vague empathie peut-être pour Marie-Marguerite, entraînée dans cette spirale infernale, à la fois curieuse des agissements de sa mère et rebutée quand même par certains aspects, mais incapable de s’extraire de son milieu familial. Il faut dire que le sort des jeunes femmes issues du peuple n’était guère enviable. Elle finira dans les prisons du royaume, malgré ses suppliques à La Reynie. Cette histoire se dévore, à condition peut-être de ne pas avoir l’âme trop sensible, fascinées que nous sommes par la Voisin !Chronique d’une Flingueuse : Le Billet de Chantal pour Collectif Polar L’on sait que le poison est une arme utilisée depuis des lustres, depuis l’Antiquité. Voir par exemple la tentative de Néron pour se débarrasser de sa mère Agrippine…! C’est un thème souvent traité au cinéma, notamment dans ce délicieux film, Arsenic et vieilles dentelles de Franck Capra, où l’on voit deux adorables petites vieilles empoisonner allègrement de vieux messieurs, par charité .. Le poison fait partie de notre imaginaire mais aussi de la réalité. Rappelons-nous encore Marie Besnard au siècle dernier, suspectée d’avoir empoisonné son mari et quelques autres … Le récit d’Isabelle Duquesnoy nous (re)plonge dans une des plus célèbres et assez terrifiantes histoires d’empoisonnement. Saut dans le temps : nous sommes dans la deuxième moitié du XVIIèS., sous Louis XIV. Deux femmes vont entrer dans les annales des procès célèbres, deux « empoisonneuses » avérées, la marquise de Brinvilliers et Catherine Montvoisin, dite la Voisin. Isabelle Duquesnoy va conter l’histoire de cette dernière, et c’est particulièrement saisissant. Le récit donne la parole à la fille de la Voisin, Marie-Marguerite, emprisonnée elle aussi, parce que fille d‘empoisonneuse. Il faut dire que, sans trop participer, Marie-Marguerite était aux premières loges et...
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  • Unlivre_unetisane 30/03/2024
    Si vous pouviez choisir, vous choisiriez de vivre à quelle époque ? Avant de répondre à cette question, Petit conseil d’ami, Je vous déconseille très fortement de vivre sous Louis XIV. Alors, je sais, le château de Versailles, ça peut faire rêver. Mais sachez que si vous êtes un homme, votre femme peut avoir envie de se débarrasser de vous car elle a rencontré quelqu’un d’autre (vive le divorce), ou puisque vous êtes vieux et laid (c’est ça de vouloir se marier avec une jeunette), elle a bien envie de passer à autre chose, avec l’héritage en poche. Vous pensez qu’être une femme c’est mieux ? Que nénie. Au moindre écart on vous condamne pour hérésie (#x1f525). Sans parler du taux record de mort infantile lors des accouchements à Paris. Et ce taux record est en partie imputable à « la Voisin ». Une « sorcière » qui était l’empoisonneuse préférée de la cour. Vous dites que vous ne voyez pas le rapport ? Il faudra pour cela lire le livre. Tout ce qui y est raconté est vrai. Et non, elle n’empoisonnait ni la mère, ni les bébés qui venaient de naître. Elle pouvait être cruelle, Mais tout de même. On ne touche pas aux enfants… ou presque. Finalement, 2024, ce n’est pas si mal. Moyennant 32 euros, on peut même passer la journée au château de Versailles #x270c.Si vous pouviez choisir, vous choisiriez de vivre à quelle époque ? Avant de répondre à cette question, Petit conseil d’ami, Je vous déconseille très fortement de vivre sous Louis XIV. Alors, je sais, le château de Versailles, ça peut faire rêver. Mais sachez que si vous êtes un homme, votre femme peut avoir envie de se débarrasser de vous car elle a rencontré quelqu’un d’autre (vive le divorce), ou puisque vous êtes vieux et laid (c’est ça de vouloir se marier avec une jeunette), elle a bien envie de passer à autre chose, avec l’héritage en poche. Vous pensez qu’être une femme c’est mieux ? Que nénie. Au moindre écart on vous condamne pour hérésie (#x1f525). Sans parler du taux record de mort infantile lors des accouchements à Paris. Et ce taux record est en partie imputable à « la Voisin ». Une « sorcière » qui était l’empoisonneuse préférée de la cour. Vous dites que vous ne voyez pas le rapport ? Il faudra pour cela lire le livre. Tout ce qui y est raconté est vrai. Et non, elle n’empoisonnait ni la mère, ni les bébés qui venaient de naître. Elle pouvait être cruelle, Mais tout de même. On ne touche pas aux enfants… ou presque. Finalement, 2024,...
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  • 1eredecouv 27/03/2024
    Connaissez-vous Catherine Monvoisin ? Cette femme, surnommée La Voisin, condamnée au bûcher pour sorcellerie et autres crimes terribles a pourtant fait trembler la monarchie sous le règne de Louis XIV ! Les chapitres alternent entre le récit de la vie de Catherine Monvoisin, conté par sa fille alors emprisonnée, Marie-Marguerite Monvoisin, et les lettres de cette dernière tentant de plaider sa cause auprès des autorités. Et on peut dire que La Voisin fut un personnage insolite et extravagant : tantôt sage-femme, médecin, empoisonneuse, avorteuse, elle ne manque pas de ressources ! A travers une plume d’une impressionnante justesse historique, l’autrice nous emporte dans les bas-fonds parisiens du XVIIème siècle. Si l’on retient souvent de cette période le faste de la noblesse française et de la royauté, l’autrice nous rappelle à l’ordre en nous transportant dans les méandres des rues nauséabondes, dans l’infamie des pratiques occultes de l’époque. On sent le travail de recherche minutieux effectué par Isabelle Duquesnoy. L’immersion est complète et se fait également au travers de la plume de l’autrice, extrêmement qualitative, très travaillée, et pour le moins … graveleuse, mais qui contribue au voyage dans le temps ! Amis de la poésie, je vous conseille de passer votre chemin ! La Voisin ne fait pas dans la dentelle ! Un roman historique très travaillé, qui m’a fait sortir de ma zone de confort, le XVIIème siècle n’étant pas ma période de prédilection. Il m’a également été compliqué de m’attacher aux personnages ... Cela explique sans doute que je ne me sois pas passionnée pour cette histoire, malgré tout très instructive.Connaissez-vous Catherine Monvoisin ? Cette femme, surnommée La Voisin, condamnée au bûcher pour sorcellerie et autres crimes terribles a pourtant fait trembler la monarchie sous le règne de Louis XIV ! Les chapitres alternent entre le récit de la vie de Catherine Monvoisin, conté par sa fille alors emprisonnée, Marie-Marguerite Monvoisin, et les lettres de cette dernière tentant de plaider sa cause auprès des autorités. Et on peut dire que La Voisin fut un personnage insolite et extravagant : tantôt sage-femme, médecin, empoisonneuse, avorteuse, elle ne manque pas de ressources ! A travers une plume d’une impressionnante justesse historique, l’autrice nous emporte dans les bas-fonds parisiens du XVIIème siècle. Si l’on retient souvent de cette période le faste de la noblesse française et de la royauté, l’autrice nous rappelle à l’ordre en nous transportant dans les méandres des rues nauséabondes, dans l’infamie des pratiques occultes de l’époque. On sent le travail de recherche minutieux effectué par Isabelle Duquesnoy. L’immersion est complète et se fait également au travers de la plume de l’autrice, extrêmement qualitative, très travaillée, et pour le moins … graveleuse, mais qui contribue au voyage dans le temps ! Amis de la poésie, je vous conseille de passer votre chemin !...
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  • Chhun 23/03/2024
    L'affaire des poisons, fin XVIIe, fut un traumatisme national, un scandale dont on peine à se faire une idée exacte. Une chambre spéciale, la Chambre Ardente, 442 accusés, 36 condamnés, des ramifications jusque dans la chambre du Roi Louis XIV, qui aurait pu être victime. Les mères d'une dizaine de ses enfants clientes assidues de La Voisin, brûlée en place de Grève en février 1680. De fait, grâce au talent de narration de l'autrice, on realise à quel point toute la société était impliquée. Hystérie collective ? Tout cela est peu reluisant. Il faut avoir le cœur bien accroché. Comment une accoucheuse avorteuse en vient aux pires ignominies pour satisfaire sa clientèle ? Truculente Catherine Monvoisin dont on découvre la vie, la gouaille, la fibre sociale et féministe, et sa touchante fille. Les fans de la série Versailles devraient adorer retrouver certains personnages. (En complément je conseille le livre de Claude Quétel, L'affaire des poisons, chez Taillandier, un ouvrage historique de 296 pages très facile à lire.)

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