La Mémoire de l'eau

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Anais_Amandine_ 03/03/2024

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  Dans le lieu-dit du Bois sauvage au cap Cod où elle passe ses étés depuis toujours, une femme se baigne dans l’étang aux premières lueurs du jour. C’est une journée bien particulière qui s’annonce : la veille, Ellie a enfin cédé à la tentation avec Jonas, son grand amour impossible depuis l’enfance. Faut-il retourner aujourd’hui comme si de rien n’était aux côtés de son mari et de leurs trois enfants, ou aller vivre cette passion qu’elle s’est interdite depuis trop longtemps ? Alors que nous suivons Ellie heure par heure au cours de cette journée qui la rapproche du choix qu’elle va devoir faire, le récit s’entrecoupe de flashbacks pour remonter le fil de sa vie jusqu’à cette soirée fatidique : une enfance à New York ballottée entre des parents divorcés - plus soucieux de leurs histoires d’amour (foireuses) respectives que du bien-être de leurs propres filles -, la rébellion de sa sœur Anna (très beau personnage), la rencontre avec ce drôle de petit garçon au Bois sauvage, ce malaisant demi-frère par alliance… puis le drame et sa série de mauvaises décisions. Avec un tel pitch en quatrième de couverture, je pensais aller nager tranquillement dans un bain à l’eau de rose ; mais « La Mémoire de l’eau » est de ces océans qui vous entraînent par surprise dans ses profondeurs obscures, où l‘écriture vient remuer la vase des secrets honteux et du fardeau de la culpabilité. Il en ressort un portrait de femme au goût âpre et douloureux, comme si « Où vivaient les gens heureux » de Joyce Maynard rencontrait « Là où chantent les écrevisses » de Delia Owens. Bien entendu, il faut aimer les mélos à la sauce américaine, avec sa succession de drames et de hasards un peu poussés ; mais grâce à une construction habile, des personnages bien campés et la magie luxuriante du cap Cod, Miranda Cowley Heller offre une partition poignante sur ces dilemmes entre ce qui est et ce qui aurait pu être. Un coup de cœur ! Dans le lieu-dit du Bois sauvage au cap Cod où elle passe ses étés depuis toujours, une femme se baigne dans l’étang aux premières lueurs du jour. C’est une journée bien particulière qui s’annonce : la veille, Ellie a enfin cédé à la tentation avec Jonas, son grand amour impossible depuis l’enfance. Faut-il retourner aujourd’hui comme si de rien n’était aux côtés de son mari et de leurs trois enfants, ou aller vivre cette passion qu’elle s’est interdite depuis trop longtemps ? Alors que nous suivons Ellie heure par heure au cours de cette journée qui la rapproche du choix qu’elle va devoir faire, le récit s’entrecoupe de flashbacks pour remonter le fil de sa vie jusqu’à cette soirée fatidique : une enfance à New York ballottée entre des parents divorcés - plus soucieux de leurs histoires d’amour (foireuses) respectives que du bien-être de leurs propres filles -, la rébellion de sa sœur Anna (très beau personnage), la rencontre avec ce drôle de petit garçon au Bois sauvage, ce malaisant demi-frère par alliance… puis le drame et sa série de mauvaises décisions. Avec un tel pitch en quatrième de couverture, je pensais aller nager tranquillement dans un bain à l’eau de rose...

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• troisouquatrelivres 27/02/2024

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  Choisir entre son mari et son ami de toujours est-il possible ? Le temps d'une journée d'été, Ellie se questionne et remet en cause toute une vie. La mémoire de l'eau est une lecture prenante et facile, grâce à une écriture précise et à un récit très bien organisé : cet examen de conscience est en effet entrecoupé de souvenirs d'enfance sur la baie de Cap Code. L'intrigue amoureuse, jamais fleur bleue, est celle d'une vie marquée par un drame, drame qui n'empêche pas des dialogues savoureux, tantôt passionnés, tantôt sarcastiques. Premier roman réussi donc, par sa construction et son ambiance.
• Marie78410 30/01/2024

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  Quelle densité dans ce roman qui débute comme une caresse indolente au sein de Cape Cod où Ellie passe régulièrement ses vacances avec mari aimant et enfants. Ellie, la cinquantaine apaisée qui se laisse submerger par la passion avec Jonas, son ami d'enfance un soir, en cachette , tout près de leurs proches. L'histoire peut sembler banale, mais le roman gagne en profondeur au fil des pages. Ellie est un personnage qui porte les séquelles d'un passé tragique et Jonas partage un secret avec elle, celle qu'il a toujours aimée. Leur lien est indéfectible, comme celui d'Ellie et de son mari. Ce n'est pas un livre sur le choix d'une femme c'est un livre qui nous raconte les tragédies familiales, la force du lien et de l'engagement, la souffrance et la terreur enfouies, entre autres. Et pourtant la lecture est agréable, l'écrin de nature magnifiquement décrit aide certainement beaucoup. Coup de maître réussi pour ce premier roman magnifiquement abouti.
• nanouchkette 20/01/2024

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  Dans "La Mémoire de l'Eau", l'autrice nous plonge dans l'intensité d'une passion amoureuse impossible en raison d’un évènement dramatique du passé qui a bousculé le cours de la vie d’Ellie, 50 ans. Elle vient de tromper son mari avec son ami d'enfance, Jonas. L'œuvre dépeint les 24 heures qui suivent cet événement, avec des allers-retours dans le passé qui permettent au lecteur de mieux appréhender les 50 années de chagrins et de désillusions qui font d'elle ce qu'elle est. Les racines du malaise se creusent profondément dans l'enfance, révélant des cicatrices émotionnelles qui persistent. L'eau, symbole de la vie, se dévoile comme le reflet des secrets inavoués d'une famille, le lac de Cap Cod devenant ainsi le témoin silencieux de drames enfouis. La maison de vacances, surnommée le "palais de papier", devient un théâtre de choix de vie. « La Mémoire de l'Eau" se démarque par son exploration de la culpabilité, du pardon, de l'amour, et des non-dits qui se cachent au sein de la famille. Cependant, la lecture est parsemée parfois de détails superflus qui peuvent entraver le rythme narratif et donner une sensation de longueur. Malgré ces réserves, la grande poésie qui émane de l'œuvre ne peut être ignorée. Les amateurs de romans où la nature se profile en tant que personnage principal trouveront leur bonheur dans la description méticuleuse du lac de Cap Cod et ses paysages changeants au fil des émotions. Une lecture à découvrir malgré quelques flottements narratifs. Dans "La Mémoire de l'Eau", l'autrice nous plonge dans l'intensité d'une passion amoureuse impossible en raison d’un évènement dramatique du passé qui a bousculé le cours de la vie d’Ellie, 50 ans. Elle vient de tromper son mari avec son ami d'enfance, Jonas. L'œuvre dépeint les 24 heures qui suivent cet événement, avec des allers-retours dans le passé qui permettent au lecteur de mieux appréhender les 50 années de chagrins et de désillusions qui font d'elle ce qu'elle est. Les racines du malaise se creusent profondément dans l'enfance, révélant des cicatrices émotionnelles qui persistent. L'eau, symbole de la vie, se dévoile comme le reflet des secrets inavoués d'une famille, le lac de Cap Cod devenant ainsi le témoin silencieux de drames enfouis. La maison de vacances, surnommée le "palais de papier", devient un théâtre de choix de vie. « La Mémoire de l'Eau" se démarque par son exploration de la culpabilité, du pardon, de l'amour, et des non-dits qui se cachent au sein de la famille. Cependant, la lecture est parsemée parfois de détails superflus qui peuvent entraver le rythme narratif et donner une sensation de longueur. Malgré ces réserves, la grande poésie qui émane de l'œuvre ne peut être ignorée. Les amateurs...

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• GPascal31 13/01/2024

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  J’ai bien aimé ce livre, que je prenais au prime abord pour de la littérature un peu légère, à tort. Quand deux amis (amours ?) d’enfance que les événements de la vie ont éloignés à un moment, mais qui se sont toujours suivis de près, craquent pour la première fois à la cinquantaine passée … alors qu’ils ont construit chacun une vie de leur côté … l’histoire d’un choix cornélien , d’une nuit de réflexion mutuelle, de flash backs sur une vie passée et sur le chemin qui nous a amenés où nous sommes . Rester fidèle à celui avec lequel l’on a construit une famille, le roc qui nous soutient et que l’on aime tendrement et profondément ? Ou tout quitter pour la passion avec l’être sauvage qui habite secrètement et inconsciemment notre cœur depuis nos 10 ans ? Un style fluide et agréable, un roman bien construit, on voyage dans le temps et dans la tête dès personnages. Et on a tous les arguments pour ne pas savoir quel choix leur conseiller …