Lisez! icon: Search engine
La Mort intime
Ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre
François Mitterrand (préface de)
Collection : Aider la vie
Date de parution : 10/05/2001
Éditeurs :
Robert Laffont

La Mort intime

Ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre

François Mitterrand (préface de)
Collection : Aider la vie
Date de parution : 10/05/2001

«Ce livre est une leçon de vie. La lumière qu’il dispense est plus intense que bien des traités de sagesse» François Mitterrand.

«Alors que la mort est si proche, que la tristesse et la souffrance dominent, il peut encore y avoir de la vie, de la joie, des mouvements d’âme d’une profondeur...

«Alors que la mort est si proche, que la tristesse et la souffrance dominent, il peut encore y avoir de la vie, de la joie, des mouvements d’âme d’une profondeur et d’une intensité parfois encore jamais vécues.»
Marie de Hennezel témoigne ici de son expérience d’accompagnement de personnes proches de la...

«Alors que la mort est si proche, que la tristesse et la souffrance dominent, il peut encore y avoir de la vie, de la joie, des mouvements d’âme d’une profondeur et d’une intensité parfois encore jamais vécues.»
Marie de Hennezel témoigne ici de son expérience d’accompagnement de personnes proches de la mort. Expérience à la fois personnelle, lorsque la mort frappe certains de ses amis, et professionnelle, dans le cadre d’une unité de soins palliatifs et d’un service de maladies infectieuses (sida).
Elle partage avec nous la richesse et l’émotion des derniers instants de ceux qui restent des «vivants» jusqu’au bout, et qui dans l’humilité et la vérité où les a plongés la souffrance se sont révélés des maîtres.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221094969
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221094969
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • eloz_8 11/07/2023
    Livre extrêmement touchant. Bien que ce livre traite de deux sujets extrêmement sensibles pour moi (la mort et les problèmes de santé), j’ai pris la courageuse décision de le lire. La vision de l’autrice sur la mort est très intéressante. On voit bien que l’autrice essaye d’écarter le tabou sur le sujet de la mort et elle tente de le faire de manière optimiste. Pour autant, ça reste un livre de 230 pages sur un sujet extrêmement difficile.. Les témoignages sont touchants mais j’étais quand même contente de finir le livre car ça commençait à être trop dur pour moi ! Un très beau livre tout de même.
  • Polomarco 27/05/2023
    Ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre, indique le sous-titre de cet ouvrage qui fit connaître Marie de Hennezel au grand public. En nous livrant un florilège de témoignages de ce qui se passe et se dit au seuil de la mort, elle nous rappelle que la vie est présente jusqu'au bout. Exemples à l'appui, comme autant d'étincelles d'amour formant un ultime feu d'artifice de vie, elle illustre comment sa proximité avec les mourants a changé sa vie. Et elle nous émeut. La mort intime est un voyage au coeur de ces unités de soins palliatifs, "où on ne soigne pas d'abord une maladie, mais une personne" (page 114) qu'on ne peut pas guérir, et où on ne veut pas donner la mort, mais où on accepte seulement de ne pas pouvoir l'empêcher. "S'il n'y a plus rien à faire médicalement, cela veut-il dire qu'il n'y a plus rien à faire pour les mourants ? Ne sont-ils pas tous des vivants jusqu'au bout ?" (page 29). "Quand on ne peut plus rien faire, on peut encore aimer et se sentir aimé, et bien des mourants, au moment de quitter la vie, nous ont lancé ce message poignant : ne passez pas à côté de la vie, ne passez pas à côté de l'amour" (page 17). A l'approche de la mort, les patients ont peur de mourir avant d'être prêts. Il est donc important de lever le tabou sur la mort et de lui rendre sa place au coeur de la vie. "La pire solitude pour un mourant est de ne pouvoir annoncer à ses proches qu'il va mourir" (page 44). le mourant sent et/ou sait qu'il va mourir et il a besoin de l'exprimer. S'il ne peut pas le faire, prisonnier d'un secret trop lourd à porter seul, il devient condamné à la confusion mentale ou au délire. Alors qu'en s'exprimant à la première personne, il ne subit plus sa mort, mais en devient l'acteur. Marie de Hennezel dénonce ainsi la "conspiration du silence" qui fait taire au malade le mauvais diagnostic, dans le but -vain- de lui laisser de l'espoir et ne pas l'achever. "On pense protéger celui qui va mourir, mais ne cherche-t-on pas d'abord à se protéger soi-même ?" (page 30). Les demandes d'euthanasie expriment le caractère insupportable de la situation, mais elles sont néanmoins une tentative de communication. le malade a besoin de parler. le cas de Dominique (page 55) est symptômatique. Marie de Hennezel lui demande : "Êtes vous sûre d'avoir fini votre vie ?" Déstabilisée, Dominique lui répond : "Plus personne ne me rattache à la vie, non, mais il y a tant de choses à régler". Et c'est ainsi que remontent à la surface, s'expriment et se réalisent tant de choses qui permettent aux malades de partir dans la paix et de "ne pas s'en aller sans avoir renoué avec la vérité de leurs sentiments". A l'approche de la mort, outre ce besoin de vérité, les malades ont donc besoin de temps. Revoir une dernière fois les enfants d'une première union, écrire une lettre de pardon pour effacer une vieille rancune ; "d'autres attendent tout simplement qu'un être cher, qui leur est douloureusement attaché et les raccroche à la vie, leur donne la permission de partir" (page 218). Du côté de l'entourage, lorsqu'on est au bout des ressources thérapeutiques, il faut savoir assumer cette impuissance. Ne rien faire, ne rien dire, ne pas mentir ; mais être présent. C'est une forme de soin ("nous serons là pour vous accompagner jusqu'au bout") qui s'ajoute aux autres : assurer les soins de confort, empêcher de souffrir, aider le patient à vivre ses derniers instants comme il a envie de les vivre. Marie de Hennezel ne cache pas que c'est parfois difficile. "Il y a des moments où j'ai l'impression de ne plus pouvoir aider, d'être à mon tour submergée. Nous avons pleuré ensemble car je ne savais rien faire d'autre" (page 104). L'ouvrage est préfacé par François Mitterrand, alors Président de la République, qui visita avec intérêt et émotion l'établissement de Marie de Hennezel et qu'il reçut lui-même au Palais de l'Elysée, dans les dernières semaines de son mandat, malade et conscient de sa fin prochaine. Un ouvrage d'une rare intensité.Ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre, indique le sous-titre de cet ouvrage qui fit connaître Marie de Hennezel au grand public. En nous livrant un florilège de témoignages de ce qui se passe et se dit au seuil de la mort, elle nous rappelle que la vie est présente jusqu'au bout. Exemples à l'appui, comme autant d'étincelles d'amour formant un ultime feu d'artifice de vie, elle illustre comment sa proximité avec les mourants a changé sa vie. Et elle nous émeut. La mort intime est un voyage au coeur de ces unités de soins palliatifs, "où on ne soigne pas d'abord une maladie, mais une personne" (page 114) qu'on ne peut pas guérir, et où on ne veut pas donner la mort, mais où on accepte seulement de ne pas pouvoir l'empêcher. "S'il n'y a plus rien à faire médicalement, cela veut-il dire qu'il n'y a plus rien à faire pour les mourants ? Ne sont-ils pas tous des vivants jusqu'au bout ?" (page 29). "Quand on ne peut plus rien faire, on peut encore aimer et se sentir aimé, et bien des mourants, au moment de quitter la vie, nous ont lancé ce message poignant : ne passez...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Rollye 02/05/2021
    "La mort intime" de Marie de Hennezel fut écrit en 1996, époque ou le SIDA sévissait et faisait des ravages. Elle nous livre dans ce récit son expérience en tant que psychologue, de son vécu avec les personnes en fin de vie, dans un service de soins palliatifs, à l'époque très novateur. Loin d'etre un livre triste, au vu du sujet, nous découvrons un monde d'une densité humaine hors du commun, un monde à l'approche de la mort rempli d'attention, de douceur, de bienveillance, d'amour, et de tendresse. Les soignants, et les personnes malades, grâce au dialogue et à l'amour finissent souvent par faire face à la mort avec sérénité et courage. C'est un livre qui vous fait monter les larmes aux yeux, non de tristesse, mais d'émotion, tant il évoque ce qu'il y a de plus profond, de plus authentique en l'homme à l'heure de sa fin. On y découvre également un François Mitterrand, président, d'une grande épaisseur humaine, venu visiter le service. (qui on le sait sera accompagné par l'auteur dans sa fin de vie quelques mois plus tard.) Voilà donc un témoignage bouleversant, qui nous concerne tous. On ne peut s'empêcher en le lisant de penser à nos proches aimés et disparus, que nous avons su ou non, bien accompagner â leur dernier moment. C'est que notre société matérialiste, jeuniste, souvent trop pressée detourne volontiers le regard, dans le déni de la mort sur ces moments intenses et pourtant très précieux. Au moment des débats actuels sur l'euthanasie et le suicide assisté, relire "la mort intime" de Marie de Hennezel, nous pousse à réfléchir... un être humain accompagné,aimé, entouré de tendresse à la fin de sa vie, semble souvent vouloir vivre jusqu'au bout et avec intensité la fin de sa vie. "La mort intime" de Marie de Hennezel fut écrit en 1996, époque ou le SIDA sévissait et faisait des ravages. Elle nous livre dans ce récit son expérience en tant que psychologue, de son vécu avec les personnes en fin de vie, dans un service de soins palliatifs, à l'époque très novateur. Loin d'etre un livre triste, au vu du sujet, nous découvrons un monde d'une densité humaine hors du commun, un monde à l'approche de la mort rempli d'attention, de douceur, de bienveillance, d'amour, et de tendresse. Les soignants, et les personnes malades, grâce au dialogue et à l'amour finissent souvent par faire face à la mort avec sérénité et courage. C'est un livre qui vous fait monter les larmes aux yeux, non de tristesse, mais d'émotion, tant il évoque ce qu'il y a de plus profond, de plus authentique en l'homme à l'heure de sa fin. On y découvre également un François Mitterrand, président, d'une grande épaisseur humaine, venu visiter le service. (qui on le sait sera accompagné par l'auteur dans sa fin de vie quelques mois plus tard.) Voilà donc un témoignage bouleversant, qui nous concerne tous. On ne peut s'empêcher en le lisant de penser à nos proches aimés...
    Lire la suite
    En lire moins
  • TCHITAT92 22/11/2020
    Cours ouvrage d'une rare densité émotionnelle. Où l'on apprend à poser un autre regard sur la fin de vie, l'approche de la Mort. Première psychologue dans la première unité de soins palliatifs mise en place dans les années 80, Marie de Hennezel nous fait voir la mort non plus comme une ennemie à combattre jusqu'au bout, mais comme le début d'un autre étape de la personne, étape qui reste mystérieuse mais ne doit pas forcément faire peur. On y découvre l'immense besoin d'écoute des malades, écoute de leurs mots, mais aussi, pour ceux qui ne sont plus en capacité physique (et/ou mentale) de pouvoir s'exprimer, écoute de leurs maux, de leur être profond qui émane de leur corps affaibli. L'importance de la présence, sans forcément parler, du toucher, une main posée toute en douceur sur un bras, une joue décharnée, une musique apaisante partagée, un regard plein de chaleur. L'empathie soigne l'âme du mourant, au-delà de la médication. L'auteure souligne l'essentiel, la communication, que la personne "en partance" puisse dire qu'elle se sent partir, sans être jugée, sans être leurrée, que la famille aimante accepte le départ quand il est devenu inexorable, qu'elle "autorise", par des mots, par des gestes, la personne aimée à mourir. La mort vécue de façon douloureuse, dans des lieux où pourtant la douleur physique est prise en charge de manière attentive, est souvent due à une "douleur de l'âme", celle de partir en laissant derrière soi des conflits larvés, des non-dits, des amours et des pardons tus. Geste et parole s'avèrent les maîtres-mots d'un départ en douceur pour les malades de longue durée : une belle leçon de vie, une belle leçon de mort. Que chacun de nous essaie de s'en souvenir le moment venu !Cours ouvrage d'une rare densité émotionnelle. Où l'on apprend à poser un autre regard sur la fin de vie, l'approche de la Mort. Première psychologue dans la première unité de soins palliatifs mise en place dans les années 80, Marie de Hennezel nous fait voir la mort non plus comme une ennemie à combattre jusqu'au bout, mais comme le début d'un autre étape de la personne, étape qui reste mystérieuse mais ne doit pas forcément faire peur. On y découvre l'immense besoin d'écoute des malades, écoute de leurs mots, mais aussi, pour ceux qui ne sont plus en capacité physique (et/ou mentale) de pouvoir s'exprimer, écoute de leurs maux, de leur être profond qui émane de leur corps affaibli. L'importance de la présence, sans forcément parler, du toucher, une main posée toute en douceur sur un bras, une joue décharnée, une musique apaisante partagée, un regard plein de chaleur. L'empathie soigne l'âme du mourant, au-delà de la médication. L'auteure souligne l'essentiel, la communication, que la personne "en partance" puisse dire qu'elle se sent partir, sans être jugée, sans être leurrée, que la famille aimante accepte le départ quand il est devenu inexorable, qu'elle "autorise", par des mots, par des gestes,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • MiKa73 12/10/2020
    Ce livre à changer ma vision de la mort mais aussi et surtout, sur les moments d'accompagnement juste avant, ces personnes que l'on appelle "mourant" et qui sont plus souvent bien plus dans vie que d'autres. C'est un livre bouleversant d'humanité.
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.