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L'Air était tout en feu
Date de parution : 25/08/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

L'Air était tout en feu

Date de parution : 25/08/2022
Le nouveau roman de Camille Pascal : une plongée haletante au cœur de la Régence de 1718.
Rentrée Littéraire 2022. 
27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu’à Paris l’air est tout en feu, au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier... 27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu’à Paris l’air est tout en feu, au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier bien plus dangereux pour le Régent, celui du complot.
Mariée à l’aîné des bâtards de Louis XIV, haute comme trois pommes...
27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu’à Paris l’air est tout en feu, au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier bien plus dangereux pour le Régent, celui du complot.
Mariée à l’aîné des bâtards de Louis XIV, haute comme trois pommes mais animée de l’orgueil d’une princesse du sang, cette précieuse règne sur sa petite cour de beaux esprits comme sur son mari. Soutenue en secret par le prince de Cellamare, ambassadeur du roi d’Espagne, et encouragée par les survivants de la vieille cour du Roi-Soleil, elle va intriguer avec passion.
Ainsi, en ce printemps 1718, un vent de fronde se lève sur la France et une véritable course-poursuite pour le pouvoir s’engage entre la duchesse d’un côté et le Régent de l’autre.
À travers les méandres des conspirations politiques, les haines familiales et une galerie de portraits tous plus extravagants les uns que les autres, Camille Pascal fait renaître avec virtuosité le temps enflammé et haletant de la Régence.
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EAN : 9782221263709
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221263709
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • bernadettecf 28/05/2023
    Ce roman d’histoire est très bien écrit : le vocabulaire imagé et très fleuri. La duchesse du Maine est bien moquée, à tort ou à raison, je ne sais pas puisque je ne connaissais pas du tout cette période de la régence entre les règnes de Louis XIV et Louis XV. Toutefois, comme dans les autres livres d’histoire que j’ai lus, c’est très difficile à suivre en raison justement de la méconnaissance du contexte. Toutefois, ce livre montre à quel point les intrigues de cours étaient nombreuses et fréquentes, notamment entre les enfants légitimes et ceux de la main gauche. Ayant « lu » ce livre en format audio, il est possible que cela ait rendu la compréhension plus compliquée que l'écrit
  • Augustin1 17/04/2023
    L’air était tout en feu ou la conspiration de cellamare nous happe dans un monde de complots et d’intrigues lors de la régence de Philippe d’Orléans. J’étais bien déterminée à aller jusqu’au bout car cette page d’histoire est bien « croustillante ». En revanche il m’a fallu m’accrocher car les premières pages sont très confuses et Camille Pascal ne nous aide pas à situer les personnages ni le contexte. Un arbre généalogique aurait été fort utile. Une fois passé ce cap, j’ai trouvé ce récit passionnant même si peut être trop partial car il oublie de mentionner les vraies raisons qui ont suscité la rage de la duchesse du Maine ainsi que ce complot destiné à renverser le régent.
  • collectifpolar 16/04/2023
    Chronique d’une Flingueuse : Le billet de Chantal D’aucuns diront que, non, ce roman n’est pas un polar, et l’on n’a jamais rencontré l’auteur dans un salon dédié à ce genre et encore moins au Quai du polar ! Alors, que vient faire cette chronique ici !? Mais si on lit ce texte avec nos yeux de lecteurs de polar, on va trouver facilement une trame digne du monde des truands ! Voire de la mafia …! Certes, on ne va trouver ni assassinats, ni enquête policière stricto sensu, mais condamnations à la prison, voire à mort, espionnage, trahisons, appétit de pouvoir y compris celui que donne un nouveau système de monnaie, celui du fameux Law, haine poussant à toute extrémité, intrigues dépassant le cadre des frontières … Ce sont des ressorts « classiques » que nos auteurs préférés utilisent couramment. Rien que le titre , « L’air était tout en feu », pourrait se trouver au catalogue de la Série Noire ! On imagine des explosions, des atmosphères insupportables, une chaleur torride entraînant la déliquescence de la raison …, bref, un embrasement physique et moral ! Cela commence d’ailleurs par un incendie, un vrai, qui dévaste le quartier aux alentours de... Chronique d’une Flingueuse : Le billet de Chantal D’aucuns diront que, non, ce roman n’est pas un polar, et l’on n’a jamais rencontré l’auteur dans un salon dédié à ce genre et encore moins au Quai du polar ! Alors, que vient faire cette chronique ici !? Mais si on lit ce texte avec nos yeux de lecteurs de polar, on va trouver facilement une trame digne du monde des truands ! Voire de la mafia …! Certes, on ne va trouver ni assassinats, ni enquête policière stricto sensu, mais condamnations à la prison, voire à mort, espionnage, trahisons, appétit de pouvoir y compris celui que donne un nouveau système de monnaie, celui du fameux Law, haine poussant à toute extrémité, intrigues dépassant le cadre des frontières … Ce sont des ressorts « classiques » que nos auteurs préférés utilisent couramment. Rien que le titre , « L’air était tout en feu », pourrait se trouver au catalogue de la Série Noire ! On imagine des explosions, des atmosphères insupportables, une chaleur torride entraînant la déliquescence de la raison …, bref, un embrasement physique et moral ! Cela commence d’ailleurs par un incendie, un vrai, qui dévaste le quartier aux alentours de Notre-Dame de Paris. Nous sommes au printemps 1718, dans cet entre-deux du pouvoir qu’a été la Régence, entre la mort de Louis XIV et la prise de pouvoir de Louis XV, trop jeune encore pour régner. Philippe d’Orléans est tout-puissant, veillant jalousement sur le futur roi. Ce Régent n’a pas bonne réputation, c’est un puissant, jouisseur mais habile à étouffer les complots et écraser toute tentative de rébellion. C’est le Chef de la Famille … Face à lui, va se dresser la duchesse du Maine, une toute petite femme à l’ambition démesurée, celle rien de moins, que de faire « tomber » le jeune Louis XV, au profit du roi d’Espagne. Camille Pascal déroule alors un splendide récit, tant par le style, précis, piquant, que par l’enchaînement des actions, le portrait des personnages, que l’on pourrait parfois penser excessif mais qui rendent tellement bien ces moments d’excitation quand l’un cherche à éliminer l’autre. Des filatures, des lettres écrites à l’encre « sympathique » (ne se croirait-on pas chez Agatha Christie ?!), des chantages feutrés, des chutes sociales spectaculaires … Décidément, le monde de la Cour est impitoyable. Malheur à celui qui voudrait en bousculer l’équilibre. Camille Pascal raconte une page d’Histoire, mais avec tellement de brio, de talent littéraire que l’on n’a qu’une hâte : savoir comment cette lutte de pouvoir se termine (alors qu’on le sait bien, le Régent n’a pas été renversé ..;) ! Ce roman se lit comme un thriller, comme un page-turner. Je l’ai dévoré, comme un bon polar historique. Si vous aimez faire un petit pas à côté du monde des polars, il ne faut pas hésiter. On n’est pas fondamentalement dépaysé, on est plongé dans un autre monde, un autre temps, mais dont certains ressorts n’ont peut-être pas disparus….
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  • Ottstef 10/04/2023
    Après la biographie du duc du MAINE, je me suis véritablement régalé de cette lecture qui est une sorte de focale sur la fin du parcours de ce « batard » de Louis XIV. Le ton , la langue de Camille PASCAL est pour moi un délice que je consomme sans modération.
  • luocine 28/03/2023
    ’avais tellement aimé « l’été des quatre rois » que je voulais absolument lire ce roman avant la réunion de notre club de lecture. Malheureusement, il était toujours sorti et je n’ai donc pu le lire qu’après. Je dois dire que j’aurais tout fait pour qu’il décroche ses trois cœurs même si j’ai bien compris ce que le seul homme du groupe en a dit : ce livre lui avait semblé raconter un épisode historique trop compliqué avec trop de détails dans lesquels il se perdait. Ce récit raconte, en effet, un moment troublé de notre histoire en 1718, le régent Philippe d’Orléans doit faire face à un complot ourdit pat la princesse du Maine qui veut rétablir les droit de son époux à être régent. Tout vient du fait que le duc du Maine, son mari, est le fils de Louis XIV mais un fils illégitime. Le roi lui avait donné titres et honneurs et l’avait inscrit dans l’ordre de la succession au trône. Mais le roi mort, le poids du sang prévaut à la volonté de l’ancien roi. On est donc en plein dans les rivalités de pouvoir et on retrouve l’ambiance des courtisans que rien n’arrête quand il s’agit... ’avais tellement aimé « l’été des quatre rois » que je voulais absolument lire ce roman avant la réunion de notre club de lecture. Malheureusement, il était toujours sorti et je n’ai donc pu le lire qu’après. Je dois dire que j’aurais tout fait pour qu’il décroche ses trois cœurs même si j’ai bien compris ce que le seul homme du groupe en a dit : ce livre lui avait semblé raconter un épisode historique trop compliqué avec trop de détails dans lesquels il se perdait. Ce récit raconte, en effet, un moment troublé de notre histoire en 1718, le régent Philippe d’Orléans doit faire face à un complot ourdit pat la princesse du Maine qui veut rétablir les droit de son époux à être régent. Tout vient du fait que le duc du Maine, son mari, est le fils de Louis XIV mais un fils illégitime. Le roi lui avait donné titres et honneurs et l’avait inscrit dans l’ordre de la succession au trône. Mais le roi mort, le poids du sang prévaut à la volonté de l’ancien roi. On est donc en plein dans les rivalités de pouvoir et on retrouve l’ambiance des courtisans que rien n’arrête quand il s’agit de pouvoir et de charges honorifiques. Le portrait de la duchesse du Maine est très bien dressé, on comprend à travers cette peinture combien les nobles de l’époque vivaient dans un monde qui n’avait absolument rien à voir avec la réalité des autres habitants de la France. Elle n’a aucune hésitation à entraîner la France dans une guerre pour assouvir sa soif de pouvoir. Elle n’a aucune idée de la valeur financière, par exemple elle est prête à payer plusieurs millions (qu’elle n’a pas !) la transformation d’un hôtel particulier pour que, dans la cour, deux carrosses puissent se croiser. Enfin, elle se séparera sans aucun scrupule de son bâtard de mari lorsque celui-ci perdra tout ses droits à la succession. C’est elle qui complote mais c’est lui qui paye ! Étant une petite fille du grand Condé, elle, cette petite femme presqu’une naine par la taille est certaine que rien ne peut lui arriver En lisant les passages qui lui sont consacrés, on n’a aucun mal à comprendre le poids des rancœurs contre la noblesse qui amènera les paysans à brûler les châteaux en 1789. Le portrait du régent m’a fait penser à Philippe Noiret dans « Que la fête commence » de Tavernier, on retrouve ce jouisseur intelligent mais peu déterminé http://https://www.youtube.com/watch?v=2CG7pz-gJpA On retrouve l’abbé Dubois, Saint Simon, les parlementaires qui veulent retrouver leur pouvoir muselé par Louis XIV, le banquier Law et bien d’autres personnages historiques tous fort intéressants. Ce qui fait surtout le charme de ce roman c’est le style de l’écrivain, on a l’impression qu’il écrit comme Saint Simon. Cela donne un plaisir de lecture incroyable même si parfois je dois rechercher le mot dans un dictionnaire. Je ne savais pas qu’ « une fille de parties » désignait une prostituée mais j’aurais pu men douter car on « baise » beaucoup dans ce roman surtout quand on est prêtre . Une époque bien décrite aussi dans le film de Tavernier et qui suivait la trop longue période d’austérité menée par Madame de Maintenon reléguée dans son couvent de Saint Cyr . J’allais oublier de parler du premier chapitre, qui est d’une présence visuelle étonnante, on dirait que l’écrivain se transforme en cinéaste. Une pauvre femme retrousse ses jupes et part dans la boue du bord de la Seinepart à la recherche du corps de son fils disparu dans le fleuve. Pour mettre toutes les chances de son côté, elle lance sur l’eau un tout petit esquif avec une image pieuse accompagnée d’une bougie. Un peu comme le battement de l’aile d’un papillon, les conséquences vont être cataclysmique , la frêle embarcation heurte un bateau rempli de paille, le bateau se détache et heurte à son tour les piliers du pont neuf couvert d’habitations, l’incendie durera trois jours : L’air était tout en feu. Un énorme plaisir de lecture que j’aimerais partager avec vous.
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