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Le Club des policiers yiddish
Isabelle D. Philippe (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 08/01/2009
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Club des policiers yiddish

Isabelle D. Philippe (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 08/01/2009

Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L’inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de...

Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L’inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de faire régner la paix dans cette communauté désobéissante et encline aux mystères. Ainsi, dans un hôtel minable, Landsman découvre un...

Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L’inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de faire régner la paix dans cette communauté désobéissante et encline aux mystères. Ainsi, dans un hôtel minable, Landsman découvre un junkie assassiné qui s’avère être le fils du plus puissant rabbin de Sitka, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Des ordres venant de l’étranger exigent la clôture de l’enquête mais Landsman s’obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni… Le rabbin aurait-il commandité le meurtre de son fils ? Dans quel but ? Et quels liens entretient la communauté verbover avec d’étranges commandos parlant hébreu ?

Dans une tradition typiquement américaine, Michael Chabon emprunte à tous les genres avec allégresse : légendes des émigrés juifs d’Europe de l’Est, roman noir, roman d’anticipation, critique politique de l’après - 11 Septembre et réflexion morale sur les dérives religieuses. Hommage à Chandler et à Charyn, Le Club des policiers yiddish, lauréat du prix Hugo 2008 va être adapté au cinéma par les frères Coen (The Big Lebowski, Fargo, No Country for Old Men...) et a reçu un accueil enthousiaste aux États-Unis : " Une réussite, comme si Raymond Chandler et Philip K. Dick avaient fumé un joint en compagnie d’Isaac Bashevis Singer… " New York Review of Books.

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EAN : 9782221108796
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 486
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221108796
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 486
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Paroxetine 06/08/2022
    Avec beaucoup de brio et d’inventivité, Michael Chabon écrit une uchronie policière particulièrement brillante par son écriture même si ce roman est un peu long à démarrer. Les images sont très originales et l’auteur imagine ce qu’aurait pu devenir le yiddish s’il était toujours parlé couramment, en inventant un argot tout à fait crédible.
  • MrAZ 20/01/2021
    L'Alaska, c'est complètement "loup phoque"...!! D'APRES L'AUTEUR, l'anglo-américain est presque une langue étrangère à Sitka (Alaska). Dans cette enclave juive, les flingues qui pendent dans les holsters s'appellent donc des "Sholem", les téléphones portables sont des "Shoyfer", les indics sont des "Shtinker". On ne s'étonnera pas alors que les "Shammès"(inspecteurs de police) traquent parfois des "Shtarker"(gangsters) avec des chapeaux noirs de religieux. Cette traque étant réversible... Pas d'inquiétude, c'est très lisible et un petit glossaire de Yiddish local se trouve à la fin du livre. A Sitka, on peut vous menacer de mort mais ponctuer cet avertissement en vous souhaitant un fraternel "bon shabbat !", parce que tout de même un vendredi soir, il y a des principes à respecter... Les personnages principaux du roman ont des personnalités originales et attachantes; l'inspecteur franc-tireur Landsman et son collègue juif-indien (hé oui), la rigoureuse Bina "et ses seins, ses jambes, ses fesses, ses yeux" (Landsman traverse une période d'abstinence propice à la déconcentration...). Les autres protagonistes, les seconds rôles, sont formidables aussi, à leur façon. La solennité, la rigidité des divers rituels et usages juifs (même quand ils sont festifs) ou des codes en cours dans la population de Sitka, donnent à la moindre anicroche l'occasion d'une scène burlesque et inattendue. Or l'inspecteur Landsman est une transgression permanente! Un petit coup d'œil dans une encyclopédie à l'article Alaska peut s'avérer profitable à la compréhension de ce livre. Personnellement, j'ai apprécié entreprendre cette simple et rapide démarche (mes lacunes étaient abyssales), parallèlement à la lecture du roman de Chabon. L'Alaska est un territoire étonnant, fascinant, parfois surréaliste; je le considère presque comme un des "personnages" du roman. Ceci permet aussi de discerner la part de réalité de ce roman. L'éditeur nous dit que "le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs...". En réalité, l'Alaska, en 2007, comptait moins de 700 000 habitants, et Sitka, qui est la 5ème plus grande ville comptait...moins de 9 000 habitants! A moins que les loutres autochtones ne se soient massivement converties au judaïsme, le compte n'y est pas du tout. Les descriptions de Sitka délivrées par la plume de Chabon évoquent une grosse ville-refuge dense et surpeuplée (sans l'ombre d'un goy), un ghetto communautaire souhaité par ses habitants. Pour l'urbanisme aussi, une vue aérienne sur l'Internet suffit à constater à quel point cette œuvre littéraire est UNE FICTION. Ceci étant mis au point et admis, c'est un livre hilarant, loufoque. Les "bons", les "méchants", et les autres, trouvent avec leurs religions, coutumes ou principes, des accommodements assez tordus et tordants. Mais c'est aussi un bon polar remarquablement écrit. Je concède toutefois que le dernier quart du livre a de quoi décontenancer ou refroidir l'enthousiasme. L'intrigue prend une tournure dans laquelle j'ai moi-même eu du mal à me laisser engager (ce qui explique ma notation). L'Alaska, c'est complètement "loup phoque"...!! D'APRES L'AUTEUR, l'anglo-américain est presque une langue étrangère à Sitka (Alaska). Dans cette enclave juive, les flingues qui pendent dans les holsters s'appellent donc des "Sholem", les téléphones portables sont des "Shoyfer", les indics sont des "Shtinker". On ne s'étonnera pas alors que les "Shammès"(inspecteurs de police) traquent parfois des "Shtarker"(gangsters) avec des chapeaux noirs de religieux. Cette traque étant réversible... Pas d'inquiétude, c'est très lisible et un petit glossaire de Yiddish local se trouve à la fin du livre. A Sitka, on peut vous menacer de mort mais ponctuer cet avertissement en vous souhaitant un fraternel "bon shabbat !", parce que tout de même un vendredi soir, il y a des principes à respecter... Les personnages principaux du roman ont des personnalités originales et attachantes; l'inspecteur franc-tireur Landsman et son collègue juif-indien (hé oui), la rigoureuse Bina "et ses seins, ses jambes, ses fesses, ses yeux" (Landsman traverse une période d'abstinence propice à la déconcentration...). Les autres protagonistes, les seconds rôles, sont formidables aussi, à leur façon. La solennité, la rigidité des divers rituels et usages juifs (même quand ils sont festifs) ou des codes en cours dans la population de Sitka, donnent à la moindre anicroche l'occasion d'une...
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  • cvd64 02/09/2020
    polar juif, yiddish, au choix; parfois blasphématoire, politiquement incorrect mais original, surprenant et drôle.
  • Sharon 05/07/2020
    Il m’a fallu deux cents pages pour rentrer dans ce roman – sur 541. Autant vous dire que, pour l’apprécier, ce n’est pas, mais alors, pas du tout gagné. Disons que ce livre n’est pas tout à fait mon genre. Je n’ai rien contre l’Alaska, je n’ai rien contre les romans policiers qui s’y déroulent, je ne suis pas très fan d’uchronie et je ne connais quasiment rien à la culture juive. Aussi, suis-je totalement passée à côté des différentes communautés qui vont et viennent dans ce roman, de leur croyance, de leurs superstitions, de leur attente du Messie ou de leur volonté de conquérir Israël. Oui, nous sommes dans une uchronie, et après les échecs survenus en 1948, les juifs vivent dans une colonie en Alaska. Hélas ! Cette colonie n’a qu’un temps, et il est fortement question d’une rétrocession. La police des lieux sait que leur temps est compté – deux mois, pour résoudre toutes les affaires en cours, dont la toute dernière, la douzième, qui concerne l’assassinat d’un junkie dans l’hôtel où vit, depuis son divorce, l’inspecteur Meyer Landsman. Dire qu’il se laisse aller, tout au désordre de sa vie, est une manière d’évoquer pudiquement sa déprime chronique. Et quand cette affaire se retrouve close par sa supérieure hiérarchique, qui se trouve être son ex-femme, il n’a pas l’intention de se laisser faire. Oui, enquêter sans arme, sans plaque, en quasi solitaire – il ne veut pas entraîner Berko son cousin et collègue, marié, deux enfants, bientôt trois, et heureux dans sa vie personnelle, dans sa disgrâce. Si ce n’est que tous les deux ont des choses à régler avec leur passé : le père de Meyer s’est suicidé, celui de Berko est bien présent, ancien agent très manipulateur, qui a eu un enfant – Berko donc – avec une jeune indienne, morte lors d’émeutes fomentées par des verbovers. J’écris ceci en essayant d’être la plus claire et concise possible, face à une culture que je ne maîtrise pas du tout, à des termes qui m’ont souvent forcée à utiliser le lexique inclus en fin de volume, à lire des scènes, aussi, qui sont totalement étrangères à ma mentalité. Si j’avais un fils, je ne le renierai pas s’il était gay. Je n’ai aucun souci à fréquenter des femmes qui préfèrent les femmes – et je trouve d’ailleurs terriblement réducteur de réduire une personne à ses préférences amoureuses. Coups bas, violence, complot, attentat. Volonté de faire taire ceux que l’on soupçonne d’en trop savoir, et de le regretter, parfois, après – comme si les regrets pouvaient rendre la vie à une personne. Meyer et Berko découvriront des faits qui les bouleverseront et leur feront prendre des décisions radicales mais justifiées. Il est fort heureusement des personnages positifs, comme la femme de Berko, ou Bina, l’ex-femme de Meyer, sans illusion sur elle-même, mais confiante en les capacités de Meyer d’aller au bout des choses, lui qui est aussi sans illusion sur les extrémistes de tout bord. A lire si vous aimez les échecs (moi non) et les uchronie policières. Il m’a fallu deux cents pages pour rentrer dans ce roman – sur 541. Autant vous dire que, pour l’apprécier, ce n’est pas, mais alors, pas du tout gagné. Disons que ce livre n’est pas tout à fait mon genre. Je n’ai rien contre l’Alaska, je n’ai rien contre les romans policiers qui s’y déroulent, je ne suis pas très fan d’uchronie et je ne connais quasiment rien à la culture juive. Aussi, suis-je totalement passée à côté des différentes communautés qui vont et viennent dans ce roman, de leur croyance, de leurs superstitions, de leur attente du Messie ou de leur volonté de conquérir Israël. Oui, nous sommes dans une uchronie, et après les échecs survenus en 1948, les juifs vivent dans une colonie en Alaska. Hélas ! Cette colonie n’a qu’un temps, et il est fortement question d’une rétrocession. La police des lieux sait que leur temps est compté – deux mois, pour résoudre toutes les affaires en cours, dont la toute dernière, la douzième, qui concerne l’assassinat d’un junkie dans l’hôtel où vit, depuis son divorce, l’inspecteur Meyer Landsman. Dire qu’il se laisse aller, tout au désordre de sa vie, est une manière d’évoquer pudiquement sa déprime...
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  • collectifpolar 15/11/2019
    Dans le nouvel Israël, à Sitka, en Alaska, vivent deux millions de Juifs. Un junkie est retrouvé dans un hôtel minable, assassiné. Landsman découvre qu'il s'agit du fils du plus puissant rabbin de la région, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Mais des ordres venant de l'étranger exigent la clôture de l'enquête. Landsman, indépendant et têtu, veut en savoir plus... Drôle de temps pour être juif. Drôle de temps pour être flic. Ça tombe mal pour Meyer Landsman ! À Sitka en Alaska, devenu la patrie glaciale et désolée des Juifs, il est l'inspecteur le plus décoré de la police yiddish. Chargé de faire régner la paix dans cette communauté encline aux mystères, l'homme a pourtant sombré dans l'alcool, ruinant son mariage au passage. Exilé à l'hôtel, il découvre un matin le corps d'un junkie assassiné dans le hall. Mais pourquoi ces pressions pour abandonner l'enquête ? Landsman s'obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni... Dans ce monde où religieux et criminels ont échangé leurs compétences, jamais la Terre promise ne lui aura paru plus lointaine... Dans une tradition typiquement américaine, Michael Chabon emprunte à tous les genres avec allégresse : légendes des émigrés juifs d' Europe de l' Est, roman noir, roman d' anticipation, critique politique de l'après - 11 Septembre et réflexion morale sur les dérives religieuses. Hommage à Chandler et à Charyn, Le Club des policiers yiddish, lauréat du prix Hugo 2008 va être adapté au cinéma par les frères Coen (The Big Lebowski, Fargo, No Country for Old Men...) et a reçu un accueil enthousiaste aux États-Unis et ... C'est le New York Review of Books. qui ont parle le mieux : « Une réussite, comme si Raymond Chandler et Philip K. Dick avaient fumé un joint en compagnie d Isaac Bashevis Singer... » Car voilà une uchronie franchement jouissive.Dans le nouvel Israël, à Sitka, en Alaska, vivent deux millions de Juifs. Un junkie est retrouvé dans un hôtel minable, assassiné. Landsman découvre qu'il s'agit du fils du plus puissant rabbin de la région, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Mais des ordres venant de l'étranger exigent la clôture de l'enquête. Landsman, indépendant et têtu, veut en savoir plus... Drôle de temps pour être juif. Drôle de temps pour être flic. Ça tombe mal pour Meyer Landsman ! À Sitka en Alaska, devenu la patrie glaciale et désolée des Juifs, il est l'inspecteur le plus décoré de la police yiddish. Chargé de faire régner la paix dans cette communauté encline aux mystères, l'homme a pourtant sombré dans l'alcool, ruinant son mariage au passage. Exilé à l'hôtel, il découvre un matin le corps d'un junkie assassiné dans le hall. Mais pourquoi ces pressions pour abandonner l'enquête ? Landsman s'obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni... Dans ce monde où religieux et criminels ont échangé leurs compétences, jamais la Terre promise ne lui aura paru plus lointaine... Dans une tradition typiquement américaine, Michael Chabon emprunte à tous les genres avec allégresse : légendes des émigrés...
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