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Le K
Jacqueline Remillet (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 21/03/2002
Éditeurs :
Robert Laffont
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Le K

Jacqueline Remillet (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 21/03/2002

«Comme son fils insistait, il alla prendre sa longue-vue et scruta la surface de la mer, en direction du sillage. Stefano le vit pâlir.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi...

«Comme son fils insistait, il alla prendre sa longue-vue et scruta la surface de la mer, en direction du sillage. Stefano le vit pâlir.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu fais cette figure-là, dis, papa ?
- Oh ! si seulement je ne t'avais pas écouté, s'écria le capitaine. Je...

«Comme son fils insistait, il alla prendre sa longue-vue et scruta la surface de la mer, en direction du sillage. Stefano le vit pâlir.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu fais cette figure-là, dis, papa ?
- Oh ! si seulement je ne t'avais pas écouté, s'écria le capitaine. Je vais me faire bien du souci pour toi, maintenant. Ce que tu vois émerger de l'eau et qui nous suit n'est pas une chose, mais bel et bien un K.»
 «Le défunt par erreur», «Un amour trouble», «Le secret de l’écrivain», «Le veston ensorcelé», «Suicide au parc», «Jeune fille qui tombe… tombe», «Le magicien», «Le chien vide», «Petites histoires du soir», «Ubiquité», «Les bosses dans le jardin», «Petite Circé», «Dix-huitième trou», «Douce nuit»…
Chacune des cinquante-deux nouvelles de ce recueil est frappée du sceau du merveilleux, du même poignant fantastique. Dino Buzzati possède, à un degré suprême, cette rare vertu de ne pas refuser l'humour à la conscience et à la présence de la mort...
Buzzati est l'un des plus grands écrivains de notre temps.

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EAN : 9782221097052
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 360
Format : 135 x 215 mm
Robert Laffont
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EAN : 9782221097052
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 360
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Kikal 25/04/2024
    je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce recueil de nouvelles et j'ai vraiment apprécié. Ces nouvelles en majorité partent du réel pour finir en fantastique avec toujours de l'humour, de l'absurde. Ces nouvelles abordent tous les sujets: mort, vieillesse, argent, orgueil, solitude,amour. On a l'impression d'un lien tout de même c'est le sens, le but que l'on cherche dans la vie ou même j'y vois l'absurdité de chercher un sens à la vie car cela finit toujours de la même façon. En tout cas cela me donne envie de découvrir d'autres titres de cet auteur.
  • Verteflamme 21/04/2024
    Défi solidaire 2024 J'ai mis longtemps à lire ce recueil bien que chaque nouvelle soit courte. Chacune est différente des autres, bien que quelques thèmes soient récurrents, tels la religion (je pense à une histoire où un prêtre gravit les échelons, c'est l'une des plus touchantes) et l'univers biblique (notamment des Saints réfléchissant au bonheur), ou la modernité (où une jeune fille tombe très lentement d'un gratte ciel, ce qui donne à la nouvelle un faux air d'Alice au Pays des Merveilles). Les vieux et les jeunes, comme dans cette terrible nouvelle où les jeunes agressent des vieux dans une sorte de dystopie (mais fatalement, s'attaquer aux vieillards c'est s'attaquer à soi même dans le futur)... Avec aussi de l'uchronie, comme la nouvelle qui se déroule pendant la guerre froide (on apprécie la raillerie envers de Gaulle) ou Pauvre Petit Garçon, exercice littéraire et nouvelle à chute. Et puis des nouvelles mettant en scène Buzzati lui-même, en tout cas le narrateur s'appelle parfois ainsi. Vous l'aurez compris, c'est une myriade de situations, le tout avec une écriture assez belle, assez drôle, grinçantes et sarcastiques. Chaque nouvelle, prise individuellement, est un plaisir, et je ne nie pas le statut de classique de l'oeuvre, mérité. On dit souvent, et à juste titre, que l'écriture de Buzzati aborde la question du destin, mais pas de manière religieuse, il y a toujours cette dérision (comme dans la nouvelle sur la création). Avec bien sûr cette magnifique nouvelle du K (il colombre en italien) qui ouvre le recueil et l'intitule. Le K est le récit d'une vie entière sous le signe d'un destin : nouvelle à chute, mon édition (pocket) la divulgâche en quatrième de couverture (certes, l'œuvre est classique, mais à mon sens cela gâche la nouvelle). Et puis, le pouvoir magique (cet homme qui trouve un livre de formules pouvant prodiguer un pouvoir) et le succès, qui eux aussi sont en quelque sorte des malédictions... Mais j'ai fini par me lasser de ces exercices. Mes lectures sont devenues de plus en plus espacées. De plus, je trouve parfois Buzzati assez sexiste, dans la façon dont il met les femmes en scène. (souvent frivoles, manipulatrices, séductrices ou faire valoir des hommes). Ce qui est dommage, dans la mesure où je reconnais le génie créatif de Buzzati, il n'est jamais à court d'idée. J'ai eu la chance de lire en bibli quelques nouvelles (ex. chasseur de vieux) en bilingue (italien- français) dans une édition où le style est commentée, et Buzzati est un très bon "styliste". C'est prolifique et cela foisonne. Défi solidaire 2024 J'ai mis longtemps à lire ce recueil bien que chaque nouvelle soit courte. Chacune est différente des autres, bien que quelques thèmes soient récurrents, tels la religion (je pense à une histoire où un prêtre gravit les échelons, c'est l'une des plus touchantes) et l'univers biblique (notamment des Saints réfléchissant au bonheur), ou la modernité (où une jeune fille tombe très lentement d'un gratte ciel, ce qui donne à la nouvelle un faux air d'Alice au Pays des Merveilles). Les vieux et les jeunes, comme dans cette terrible nouvelle où les jeunes agressent des vieux dans une sorte de dystopie (mais fatalement, s'attaquer aux vieillards c'est s'attaquer à soi même dans le futur)... Avec aussi de l'uchronie, comme la nouvelle qui se déroule pendant la guerre froide (on apprécie la raillerie envers de Gaulle) ou Pauvre Petit Garçon, exercice littéraire et nouvelle à chute. Et puis des nouvelles mettant en scène Buzzati lui-même, en tout cas le narrateur s'appelle parfois ainsi. Vous l'aurez compris, c'est une myriade de situations, le tout avec une écriture assez belle, assez drôle, grinçantes et sarcastiques. Chaque nouvelle, prise individuellement, est un plaisir, et je ne nie pas le statut de classique de...
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  • Marti94 10/04/2024
    Dino Buzzati est un nom qui sonne comme un souvenir de jeunesse car durant mes années d'études il était courant d'avoir en poche "L'écroulement de la Baliverna". C'est un autre recueil de nouvelles que j'ai choisi de lire pour le Challenge Solidaire et j'ai bien fait, "Le K" étant du même registre, oscillant entre le satirique et le fantastique. Avec une cinquantaine de textes courts, certes différents mais tous bien construits et d'une grande qualité littéraire, sans compter l'humour parfois cinglant, Buzzati prouve qu'il est un conteur hors pair. On retrouve le journaliste qu'il a été et je n'ai pas été surprise par son dernier récit "Voyage aux Enfers du siècle" dans lequel il se met en scène comme journaliste faisant un reportage en enfer, un enfer qui ressemble parfois à la réalité. Pour autant, il n'y a rien de déprimant dans ce livre car le ton est parodique. Ce titre intrigant "Le K" est dû à l'excellente première fable, terme plus adapté que "nouvelle" car les textes de Dino Buzzati ne sont pas vraiment des nouvelles pour moi. Mais là n'est pas la question, ce qui est notable ce sont les chutes toujours bien trouvées, jonglant souvent avec l'absurde. Si on retrouve des thèmes récurrents comme Dieu et la religion, la guerre froide et la politique, l'amour et la mort, ceux qui sont les plus marquants concernent le pouvoir et plus précisément ce qui touche à la domination du monde (les riches mais aussi l'automobile) et la création littéraire. A ce sujet, on sent que l'auteur italien sexagénaire est sensible à l'âgisme ainsi qu'à la renommée et la peur de la déchéance de l'écrivain mais toujours avec humour même s'il peut être grinçant. A lire donc sans modération. Challenge Solidaire 2024 Challenge Multi-défis 2024 Challenge XXème siècle 2024 Dino Buzzati est un nom qui sonne comme un souvenir de jeunesse car durant mes années d'études il était courant d'avoir en poche "L'écroulement de la Baliverna". C'est un autre recueil de nouvelles que j'ai choisi de lire pour le Challenge Solidaire et j'ai bien fait, "Le K" étant du même registre, oscillant entre le satirique et le fantastique. Avec une cinquantaine de textes courts, certes différents mais tous bien construits et d'une grande qualité littéraire, sans compter l'humour parfois cinglant, Buzzati prouve qu'il est un conteur hors pair. On retrouve le journaliste qu'il a été et je n'ai pas été surprise par son dernier récit "Voyage aux Enfers du siècle" dans lequel il se met en scène comme journaliste faisant un reportage en enfer, un enfer qui ressemble parfois à la réalité. Pour autant, il n'y a rien de déprimant dans ce livre car le ton est parodique. Ce titre intrigant "Le K" est dû à l'excellente première fable, terme plus adapté que "nouvelle" car les textes de Dino Buzzati ne sont pas vraiment des nouvelles pour moi. Mais là n'est pas la question, ce qui est notable ce sont les chutes toujours bien trouvées, jonglant souvent avec l'absurde. Si on retrouve des...
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  • hfon 29/03/2024
    Buzzatti : poète,visionnaire, grand écrivain...auteur du roman qui m a peut être marqué le plus profondément ( le désert des tartares) pendant qu on lit du Buzzatti, on a l impression d un chuchotement imperceptible au creux de son oreille...sa prose je trouve susurre des trucs directement à l inconscient.. Les nouvelles de ce recueil sont dans l ensemble cet acabit : merveilleuses, flippantes ou oniriques...du grand art !
  • BRIGITTEB 10/02/2024
    Le K constitue la première nouvelle de ce livre composé de 51 nouvelles. Il s'agit autant de contes que de récits, comme des rêves où surgit l'absurde et le fantastique. Les histoires s'inspirent du monde, avec sa violence et ses guerres, la vie et la mort, les sentiments, l'amour bien sûr, mais aussi l’angoisse et la souffrance. Le symbolique est beaucoup utilisé, notamment avec les animaux ou même les objets (les voitures par exemple), et donne des nouvelles amusantes. Mais l'ambiance générale est plutôt pessimiste et j'avoue avoir eu envie de finir rapidement cette lecture qui nous entraîne sans pitié dans les endroits les plus sombres de l'âme humaine. Dino Buzzati était journaliste et persuadé qu'il est nécessaire d'enrichir le travail de l'écriture par ce métier. Il était aussi peintre et poète.
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