L'Enfer est pavé de bonnes intentions : Le livre de Lauren Weisberger

Toujours aussi ironique, Lauren Weisberger m'amuse énormément. Avant de me plonger dans le cœur de cette critique, je tiens à souligner que c'est un régal de savoir qu'il existe plus ou moins une suite au Diable s'habille en Prada. C'est un roman que j'ai adoré et qui est bien trash comparé à son adaptation filmique ! Est-ce que L'enfer est pavé de bonnes intentions connaîtra aussi son heure de gloire sur grand écran ? Parce qu'il va sans dire qu'il serait merveilleux pour un public fan de ce monde impitoyable que celui dans lequel évolue Emily. Lauren se moque de tout, des règles mises en place par les Américains, de ce qui se fait ou non, des magouilles stupides des puissants qui ne portent par leurs cuillères, pour rester polie, quand il s'agit de monter en grade, de l'abus de chirurgie esthétique, de tout ce bazar autour des fringues de luxe et des stars et de leurs lubies en général. Retrouver Emily et la voir devenir une personne totalement différente est un immense plaisir, parce qu'ainsi, notre autrice préférée dévoile ses capacités d'évolution et son plaisir certain à déranger l'ordre en général. Lisez Lauren Weisberger et relisez-la, encore et encore, parce qu'elle est marrante et que sans elle, je crois que je m'ennuierais bien plus dans la vie !

On connaît l'auteur pour Le Diable s'Habille en Prada. Et l'une des héroïnes est d'ailleurs la célèbre Emily. L'histoire tourne autour de 3 femmes qui vont s'entraider afin de demontrer que l'une d'entre elles a été piégée par son mari, un Sénateur avide de pouvoir... Lecture légère, facile et drôle!

Dans cette suite, j'ai aimé l'alternance de points de vue entre 3 femmes qui ont des vies très différentes (Carolina, femme de sénateur bafouée ; Emily, femme d'affaires piquante ; Myriam, ex-avocat femme au foyer qui s'inquiète en voyant sa relation avec son mari se dégrader) et la description très piquante des banlieues chic, mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable. C'était cousu de fil blanc, rien ne m'a surpris, à part un fusil de Tchekhov qui n'a pas été décroché du mur. Quant à la fin, elle m'a semblé un peu tirée par les cheveux. C'était très divertissant, néanmoins.