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Les Dépossédés - Édition collector
David Meulemans (préface de), Élisabeth Vonarburg (postface de), Sébastien Guillot (traduit par), Henri Luc Planchat (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 10/03/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Dépossédés - Édition collector

David Meulemans (préface de), Élisabeth Vonarburg (postface de), Sébastien Guillot (traduit par), Henri Luc Planchat (traduit par)
Collection : Ailleurs et Demain
Date de parution : 10/03/2022
Une édition collector d'un des romans emblématiques d'Ursula K. Le Guin, qui a obtenu les prix Hugo, Nebula et Locus et qui n'a rien perdu de sa virulence politique. Bien au contraire...
Traduction révisée par Sébastien Guillot.
Deux planètes se font face.
Anarres est une utopie concrète fondée sur la liberté absolue et la coopération.
Mais loin d’être un paradis, c’est un monde pauvre et dur.
Sur Urras, le capitalisme...
Deux planètes se font face.
Anarres est une utopie concrète fondée sur la liberté absolue et la coopération.
Mais loin d’être un paradis, c’est un monde pauvre et dur.
Sur Urras, le capitalisme et le culte du profit règnent en maîtres. L’État centralisateur est tout-puissant, l’individualité niée.
Le Dr Shevek, éminent physicien d’Anarres, se...
Deux planètes se font face.
Anarres est une utopie concrète fondée sur la liberté absolue et la coopération.
Mais loin d’être un paradis, c’est un monde pauvre et dur.
Sur Urras, le capitalisme et le culte du profit règnent en maîtres. L’État centralisateur est tout-puissant, l’individualité niée.
Le Dr Shevek, éminent physicien d’Anarres, se rend en mission sur Urras au grand dam des siens.
Pourra-t-il faire partager aux habitants d’Urras la promesse dont il est porteur, celle de la liberté ?
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EAN : 9782221260005
Façonnage normé : BROCHE
EAN : 9782221260005
Façonnage normé : BROCHE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Electre451 29/01/2023
    Un des meilleurs livres d'Ursula Le Guin. Récit extrêmement riche, intelligent, émouvant, qui développe de nombreuses réflexions sur la politique, l'organisation de la société, les rapports humains, l'éthique, le rôle de l'art et de la science, etc. mais tout cela dans une narration très fluide et captivante. Certains dialogues sont extraordinaires, on a envie de les apprendre par coeur. Un passage m'a aussi vraiment frappée, alors que le livre a été écrit en 1975. Une "terrienne" explique : "ma planète est une ruine... Une planète gaspillée par la race humaine (...) Nous nous sommes détruits nous-mêmes, mais nous avons d'abord détruit la planète. Il ne reste plus de forêts sur ma Terre. L'air est gris, le ciel est gris, il y fait toujours chaud (...) Nous, Terriens, avons fait de notre monde un désert. Nous y survivons (...) les os et les briques tombent en poussière, mais pas les petits morceaux de plastique - et ils ne s'adaptent pas non plus (...)." Plutôt visionnaire, cette Ursula...
  • leboncoinlecture 07/12/2022
    Je reconnais le talent d’Ursula K. Le Guin pour se projeter dans une société future, éclatée en diverses communautés plus ou moins étatiques et aux profils politiques et idéaux de vie opposés. Les deux principales sociétés qui s’opposent sont celles d’Urras, qui ressemble fortement à la société capitaliste que l’on connaît encore aujourd’hui (le roman date de 1974), et Anarres, régie par des principes anarchistes, issue de quelques habitants d’Urras ayant fait sécession et s’étant exilés sur « la lune ». Le format de la semaine (en dix jours), les tâches individuelles et collectives, quotidiennes et professionnelles, l’habitat, les relations sociales et amoureuses, l’éducation des enfants, elle a pensé à tout, et amène une réflexion que j’ai trouvée très intéressante, montrant que d’autres modes de vie sont possibles, questionnant de manière profonde nos fonctionnements. Elle n’a pas manqué de montrer les bons et les mauvais côtés des deux planètes – un peu moins de bons côtés pour Urras me semble-t-il, mais elle n’a pas ménagé les nombreuses difficultés et certains paradoxes pour Anarres. Le tableau dépeint n’est donc pas manichéen et amène vraiment à la réflexion me semble-t-il. Le mode narratif ne m’a que peut convaincue : une alternance d’époques et de lieux. Nous suivons... Je reconnais le talent d’Ursula K. Le Guin pour se projeter dans une société future, éclatée en diverses communautés plus ou moins étatiques et aux profils politiques et idéaux de vie opposés. Les deux principales sociétés qui s’opposent sont celles d’Urras, qui ressemble fortement à la société capitaliste que l’on connaît encore aujourd’hui (le roman date de 1974), et Anarres, régie par des principes anarchistes, issue de quelques habitants d’Urras ayant fait sécession et s’étant exilés sur « la lune ». Le format de la semaine (en dix jours), les tâches individuelles et collectives, quotidiennes et professionnelles, l’habitat, les relations sociales et amoureuses, l’éducation des enfants, elle a pensé à tout, et amène une réflexion que j’ai trouvée très intéressante, montrant que d’autres modes de vie sont possibles, questionnant de manière profonde nos fonctionnements. Elle n’a pas manqué de montrer les bons et les mauvais côtés des deux planètes – un peu moins de bons côtés pour Urras me semble-t-il, mais elle n’a pas ménagé les nombreuses difficultés et certains paradoxes pour Anarres. Le tableau dépeint n’est donc pas manichéen et amène vraiment à la réflexion me semble-t-il. Le mode narratif ne m’a que peut convaincue : une alternance d’époques et de lieux. Nous suivons le personnage principal, Shevek, trentenaire grand physicien d’Anarres, qui vient faire un séjour sur Urras – chose qui ne s’est jamais produite depuis la sécession. Chaque chapitre nous transporte à une époque de la vie de Shevek, de son enfance à sa vie d’adulte quand il est sur Anarres mais pas vraiment dans un ordre chronologique (ce que je n’ai pas trouvé dérangeant), en alternance avec son expérience sur Urras. Peut-être est-ce le ton qui m’a peu entraînée, un peu monocorde. Je suis contente d’avoir lu cet ouvrage mais j’avoue que ça n’a pas été sans mal… J’ai navigué entre l’intérêt de la réflexion et l’ennui de la narration (point de vue personnel bien entendu).
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  • kadeline 05/11/2022
    Shevek est un chercheur en physique qui a grandi sur Anarres. Cette lune vit en vase clos avec un mode de fonctionnement anarchiste en théorie sans gouvernement ni autorité oppressive. Pour partager ses idées, il quitte Anarres pour Urras la planète capitaliste voisine. Ce voyage temporaire est le prétexte pour découvrir les deux systèmes politiques avec beaucoup de finesse et sans langue de bois que ce soit pour décrire ce qui fonctionne et ce qui est problématique. J’ai beaucoup aimé suivre le cheminement de Shevek avec ses différentes prises de conscience lui permettant de prendre une décision éclairée.
  • gaspardLepine 30/10/2022
    un monument de la SF. Un univers presque familier mais au charme étrange sert admirablement le propos de Le Guin sur l'équilibre entre liberté et fraternité. Cette utopie sans concession, par sa narration mêlant habilement deux époques, se lit d'une traite. Elle a marqué des générations de lecteurs et reste malgré son demi siècle d'une réelle actualité.
  • elessar 16/09/2022
    Je poursuis donc ma découverte de l’œuvre d'Ursula Le Guin, et après deux excellents premiers contacts en roman avec La Main Gauche de la nuit et en nouvelles avec le recueil Les Voltigeurs de Gy c'est de nouveau une réussite. Et même une grosse claque tant Le Guin livre un roman magistrale avec Les Dépossédés, un chef d’œuvre d'intelligence et de réflexion. Il y a 200 ans environ la révolution Odonienne a vu une partie de la population d’Uras partir fonder sur la lune Annares une société anarchiste, libre et révolutionnaire fondé sur l’entraide, le partage et l’absence totale de propriété privée. Quand notre histoire commence, on fait la connaissance de Shevek, un physicien Annaresti de talent dont les travaux pourraient changer les mondes et qui s’apprêtent à aller sur Uras, fait inédit depuis la fondation de la société Odonienne. Comment cet homme qui a vécu toute sa vie dans un monde libre et solidaire va-t-il réagir et s’adapter à la société ultra capitaliste qu’il s’apprête à découvrir dans la nation d’A-Io. En parallèle de ce voyage, on fera aussi la connaissance du passé de Shevek, de sa vie sur Anarres jusqu’à ce point, découvrant ainsi en miroir inversé cette société utopique construite par... Je poursuis donc ma découverte de l’œuvre d'Ursula Le Guin, et après deux excellents premiers contacts en roman avec La Main Gauche de la nuit et en nouvelles avec le recueil Les Voltigeurs de Gy c'est de nouveau une réussite. Et même une grosse claque tant Le Guin livre un roman magistrale avec Les Dépossédés, un chef d’œuvre d'intelligence et de réflexion. Il y a 200 ans environ la révolution Odonienne a vu une partie de la population d’Uras partir fonder sur la lune Annares une société anarchiste, libre et révolutionnaire fondé sur l’entraide, le partage et l’absence totale de propriété privée. Quand notre histoire commence, on fait la connaissance de Shevek, un physicien Annaresti de talent dont les travaux pourraient changer les mondes et qui s’apprêtent à aller sur Uras, fait inédit depuis la fondation de la société Odonienne. Comment cet homme qui a vécu toute sa vie dans un monde libre et solidaire va-t-il réagir et s’adapter à la société ultra capitaliste qu’il s’apprête à découvrir dans la nation d’A-Io. En parallèle de ce voyage, on fera aussi la connaissance du passé de Shevek, de sa vie sur Anarres jusqu’à ce point, découvrant ainsi en miroir inversé cette société utopique construite par Le Guin. * * * Avec le talent qui la caractérise, Le Guin va ainsi nous offrir la découverte de ces deux sociétés que tout oppose. D’une part Uras, décrite comme l’enfer, la terre des propriétaire, par des Annaresti qui n’y ont jamais mis les pieds, et d’autre part donc Annarres, une société égalitaire sans propriétaire ni possession, ou la solidarité et l’entraide prime mais où la vie est difficile, la faute à une planète aride et peu hospitalière sujette aux sécheresse et à une faible diversité écologique. L’écriture et l’imagination de Le Guin sont précises, et comme c’était le cas pour La Main Gauche de la Nuit, elle arrive à rendre tangible, réel et cohérente les sociétés qu’elle crée. L’opposition entre les deux planète ne laisse aucun doute sur le parti pris de Le Guin. On a d’un côté le capitalisme chatoyant, clinquant et à première vue riche de promesses mais qui cache une misère endémique, une censure et un autoritarisme d’une grande violence. De l’autre Anarres ou chacun.e à accès à ce dont tel a besoin, ou les distinctions ne se font pas entre les genres, ou l’homosexualité ou la bisexualité sont normales (et on est en 1974 hein). Mais Le Guin est très loin de verser dans le manichéisme ou la complaisance puisque le parcours de Shevek est l’occasion d’explorer justement les limites de cette utopie anarchiste. Car si la possession n’existe pas, si l’individualisme n’est pas de mise, on se heurte parfois violemment à une négation de l’individualité. Et s’il n’y a pas d’état, pas de réel pouvoir central ou de loi, il reste la force de l’habitude, la puissance écrasante de la bureaucratie, et la combinaison des deux, quand elle entre en contact avec des être hors norme, comme Shevek qui veulent voir plus loin que les habitudes, peut se muer en une force aliénante et destructrice. Le Guin pousse loin ses reflexions, elle aborde tous les aspects de la société, du travail au loisir en passant par la sexualité ou les structures familiales et avec une intelligence qui laisse ses contemporains loin derrière elle. Mais le plus fort avec tout ça, c’est que Le Guin n’oublie jamais qu’elle n’est pas là pour nous offrir un manifeste politique ou un essai mais bien un roman. Et si celui-ci fait la part belle à la réflexion, il propose aussi une aventure. Une aventure humaine, riche en expérience et en découverte, foisonnant d’émotions, de joie et de drames, une aventure touchante qui bouscule, un voyage transformateur qui bouleverse, et l’ensemble mis bout à bout en fait un réel chef d’oeuvre.
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