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Résidence Saha
Kyungran Choi (traduit par), Pierre Bisiou (traduit par)
Date de parution : 19/10/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

Résidence Saha

Kyungran Choi (traduit par), Pierre Bisiou (traduit par)
Date de parution : 19/10/2023
Par l’autrice de Kim Jiyoung, née en 1982, le roman coréen phénomène.
 
Dans une ville-État appelée Town, une femme est retrouvée morte dans une voiture abandonnée. Immédiatement, la police oriente ses recherches vers la résidence Saha.
Town est la ville la plus riche...
Dans une ville-État appelée Town, une femme est retrouvée morte dans une voiture abandonnée. Immédiatement, la police oriente ses recherches vers la résidence Saha.
Town est la ville la plus riche du monde. Foncièrement inégalitaire, elle est divisée entre riches et pauvres. Les plus démunis, dépourvus de tous droits, vivent dans...
Dans une ville-État appelée Town, une femme est retrouvée morte dans une voiture abandonnée. Immédiatement, la police oriente ses recherches vers la résidence Saha.
Town est la ville la plus riche du monde. Foncièrement inégalitaire, elle est divisée entre riches et pauvres. Les plus démunis, dépourvus de tous droits, vivent dans la résidence Saha, occupant des logements sans eau ni électricité, condamnés à accepter les travaux les plus pénibles pour survivre. C’est là que se sont réfugiés, un soir, Jingyeong et son frère Dogyeong, trempés et grelottant de froid.
La police soupçonne rapidement Dogyeong, qui disparaît. Sa sœur part alors à sa recherche avec l’aide d’un groupe de marginaux. Commence pour elle la quête de la vérité sur le système qui régit Town, bien plus sombre que ce qu’elle pouvait imaginer…
Pandémie, immigration clandestine, naufrages, médias contrôlés par l’État, justice expéditive… La plume acérée de Cho Nam-Joo nous livre une dystopie qui résonne étrangement avec notre monde. Et qui met surtout en lumière l’inébranlable volonté de certains de lutter pour leur liberté.
« Comme Parasite et Squid Game, Résidence Saha met en évidence les inégalités croissantes et le manque de mobilité sociale en Corée du Sud. » Daily Telegraph
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EAN : 9782221272923
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 130 x 205 mm
EAN : 9782221272923
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 130 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nettlejane 17/01/2024
    C'est la première fois que je plongeais dans un roman de Cho Nam-joo et je ne sais pas si je retenterai l'expérience. Dans Résidence Saha, elle dépeint Town, ville rachetée par une entreprise et devenue état indépendant. Chacun y a une place bien définie et ô surprise, rares sont ceux qui bénéficient réellement du système mis en place. Les plus démunis sont les Saha, qui servent de main-d'œuvre pour les tâches les plus ingrates. Ils vivent en marge de Town, dans une résidence qui n'a ni électricité, ni eau courante. Cho Nam-joo dresse le portrait de ces exclus qui cherchent désespérément à s'en sortir. Malheureusement le récit laisse peu de place au pathos. les destins s'enchaînent et se scellent et le lecteur se retrouve démuni face à tant de cruauté. On aimerait un peu d'espoir mais Cho Nam-joo ne semble pas disposée à nous bercer d'illusions. Ce sera la réalité crue et tragique, et puis c'est tout.
  • danaella 18/11/2023
    L'autrice nous fait pénétrer avec minutie dans le monde tentaculaire d'une entreprise qui devient une Cité-Etat, Town. Un monde autoritaire qui divise sa population en habitant ou non habitant. une coupure nette, où chacun a une place bien définie pour le profit de cette pieuvre. La résidence Saha est le seul lieu d'accueil pour les parias de cette société. Nous suivons l'histoire souvent douloureuse de ces résidents qui bien gré malgré résistent à leur manière. Le contraste entre les deux communautés, l'une est disciplinaire dictée par autant de règles au profit d'un groupe obscur; l'autre est chaotique, désespérée, mais toujours solidaire, où priment la solidarité et le partage. Une dystopie qui semble si proche de notre réalité, une écriture froide et clinique, un choix assumé par l'autrice, pas de pathos dans ce roman ni pour les démunis, on reste assez décontenancé par cette façon de narrer mais après tout c'est peut-être l'effet recherché de l'autrice. Je remercie bien entendu Babelio et les éditions robert Lafont de m'avoir permis de découvrir cette autrice qui a le mérite ne pas laisser indifférent ses lecteurs que l'on apprécie ou non son style.
  • mamzellepotter 21/10/2023
    Après avoir adoré le premier roman de l’autrice, je n’ai pas pu résister et j’ai plongé dès sa réception dans ce roman. Il n’a rien à voir avec le premier, et je pense qu’il ne vaut mieux pas le juger selon ce dernier ! Pour commencer, je dois dire que l’autrice aborde un thème intéressant (surtout au regard de l’actualité du moment) sur les conséquences sur les plus fragiles d’une politique très autoritaire. J’ai trouvé le thème très pertinent et m’a donné encore plus envie de le lire. Les habitants de Saha sont ceux le plus fragiles, les plus résignés qui ne se plaignent pas et tentent de vivre tant bien que mal cette situation. L’intrigue est construite d’une façon originale, autour de plusieurs personnages, avec un principal qui est conducteur tout au long du roman. C’est plutôt facile à suivre, même si parfois la chronologie à tendance à changer (cela est bien mentionné dans le titre du chapitre) mais c’est à prendre en compte pour celles et ceux qui rencontreraient des difficultés avec les intrigues avec de multiples personnages. Néanmoins, il est intéressant aussi d’avoir ce genre de portraits dans ce genre littéraire dystopique. On peut y croiser différents âges, divers profils et parcours de vie. C’est un livre qui est à la fois agréable à lire pour l’univers et qui demande en revanche de la concentration durant sa lecture. Cette indignation sur laquelle je pensais que l’autrice appuierait bien plus, j’avoue que je m’attendais à la ressentir plus forte et finalement, tout reste calme, trop calme à mon goût alors que l’univers de l’autrice a les ingrédients à mon sens pour une portée plus grande. Je m’attendais aussi à peut-être plus de rebondissement, de force de la part du récit. La fin du roman m’a déçu, je dois aussi le préciser, c’était trop long à mon goût et se termine d’une façon que j’ai trouvé un peu maladroite… Après avoir adoré le premier roman de l’autrice, je n’ai pas pu résister et j’ai plongé dès sa réception dans ce roman. Il n’a rien à voir avec le premier, et je pense qu’il ne vaut mieux pas le juger selon ce dernier ! Pour commencer, je dois dire que l’autrice aborde un thème intéressant (surtout au regard de l’actualité du moment) sur les conséquences sur les plus fragiles d’une politique très autoritaire. J’ai trouvé le thème très pertinent et m’a donné encore plus envie de le lire. Les habitants de Saha sont ceux le plus fragiles, les plus résignés qui ne se plaignent pas et tentent de vivre tant bien que mal cette situation. L’intrigue est construite d’une façon originale, autour de plusieurs personnages, avec un principal qui est conducteur tout au long du roman. C’est plutôt facile à suivre, même si parfois la chronologie à tendance à changer (cela est bien mentionné dans le titre du chapitre) mais c’est à prendre en compte pour celles et ceux qui rencontreraient des difficultés avec les intrigues avec de multiples personnages. Néanmoins, il est intéressant aussi d’avoir ce genre de portraits dans ce genre littéraire dystopique. On peut y croiser différents âges, divers...
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