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Rue du Triomphe
Date de parution : 16/08/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Rue du Triomphe

Date de parution : 16/08/2018

« Pendant les dimanches d’été au ciel d’azur et aux parfums d’acacia, le spectre de la guerre ne nous empêchait pas de nous lever tard. Une fois que Maria, la...

« Pendant les dimanches d’été au ciel d’azur et aux parfums d’acacia, le spectre de la guerre ne nous empêchait pas de nous lever tard. Une fois que Maria, la domestique du propriétaire Theodorescu, avait aspergé d’eau froide le gravier des allées et l’asphalte des trottoirs brûlants, les portes commençaient...

« Pendant les dimanches d’été au ciel d’azur et aux parfums d’acacia, le spectre de la guerre ne nous empêchait pas de nous lever tard. Une fois que Maria, la domestique du propriétaire Theodorescu, avait aspergé d’eau froide le gravier des allées et l’asphalte des trottoirs brûlants, les portes commençaient à s’ouvrir lentement, invitant les effluves de la terre rafraîchie à l’intérieur des maisons. C’était le signal attendu. Les gens sortaient devant leur seuil, s’installant sur des chaises en paille et des chaises longues, et la cour s’animait comme une foire. Les femmes exposaient leurs bras et leurs épaules au soleil brûlant – les jambes, par décence, jusqu’aux genoux seulement – et les hommes se réunissaient à l’ombre autour de petites tables couvertes de nappes multicolores pour discuter politique ou se taquiner lors d’effervescentes parties de poker. J’étais l’attraction principale de ces débats animés. Dévorant avec passion les quotidiens que mon père rapportait à la maison, j’étais au courant des moindres drames et intrigues de la vie politique roumaine. »
Rue du Triomphe raconte les rêves et les tourments, les aspirations politiques et les émois amoureux d’un jeune homme grandissant à Bucarest avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Dans ce roman initiatique qui est aussi un face-à-face avec l’Histoire, Dov Hoenig, avec une force d’évocation rare, redonne vie à tout un monde disparu.

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EAN : 9782221216194
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 414
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221216194
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 414
Format : 135 x 215 mm

Ils en parlent

« Dov Hoenig le doyen de cette rentrée littéraire. »
SUD OUEST

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tandarica 25/08/2021
    Bernard Davidescu, le narrateur, né en 1931 est passionné d'Histoire, de politique et de cinéma. Avec son père Ghershon (devenu Georges), sa mère Sheina (prénom transformé en Jenny) et son frère Léo (né en 1927) ils habitent à Bucarest au 47-49 rue du Triomphe. le père est employé du magasin de fourrure de Paul Auerbach, tandis que la mère, véritable fée du logis, fait aussi un peu de couture pour arrondir les fins de mois. Ce livre, d'inspiration autobiographique, apparaît plus comme un témoignage sur une époque mouvementée, la Seconde Guerre mondiale, et plus généralement les année 1940 à 1947. Antisémitisme et Histoire de la Roumanie sont très bien abordés, dans un style simple et prenant, mais la trame romanesque peine à mon sens à se frayer un chemin dans ce vécu en prise avec des événements très graves. Après la guerre, on est à la moitié du livre et au chapitre 13, lorsque l'auteur écrit « et voilà que la paix si attendue arrivée, le nazisme défait, une Roumanie nouvelle naissante, nous basculions, nous, dans la misère la plus noire ! ». L'employeur du père quittant la Roumanie, celui-ci se lance dans une affaire hasardeuse « entraînant [la famille] dans la pauvreté et... Bernard Davidescu, le narrateur, né en 1931 est passionné d'Histoire, de politique et de cinéma. Avec son père Ghershon (devenu Georges), sa mère Sheina (prénom transformé en Jenny) et son frère Léo (né en 1927) ils habitent à Bucarest au 47-49 rue du Triomphe. le père est employé du magasin de fourrure de Paul Auerbach, tandis que la mère, véritable fée du logis, fait aussi un peu de couture pour arrondir les fins de mois. Ce livre, d'inspiration autobiographique, apparaît plus comme un témoignage sur une époque mouvementée, la Seconde Guerre mondiale, et plus généralement les année 1940 à 1947. Antisémitisme et Histoire de la Roumanie sont très bien abordés, dans un style simple et prenant, mais la trame romanesque peine à mon sens à se frayer un chemin dans ce vécu en prise avec des événements très graves. Après la guerre, on est à la moitié du livre et au chapitre 13, lorsque l'auteur écrit « et voilà que la paix si attendue arrivée, le nazisme défait, une Roumanie nouvelle naissante, nous basculions, nous, dans la misère la plus noire ! ». L'employeur du père quittant la Roumanie, celui-ci se lance dans une affaire hasardeuse « entraînant [la famille] dans la pauvreté et la détresse ». Les souvenirs d'enfance s'accumulent. le chapitre 18 nous amène au cinéma avec « Une question de vie ou de mort de Michael Powell et Emeric Pressburger, et La Reine de Broadway de Charles Vidor ». Le rythme gagne en intensité à partir du chapitre 19, quand Léo veut toujours faire médecine, tandis que Bernard décide de partir en Palestine. « J'aimais ma mère de toute mon âme ; l'idée qu'en partant je risquais de ne plus jamais la revoir tournait dans ma tête comme une folle chimère. Et, pourtant, je voulais partir. À tout prix ? Oui, mais en vérité je ne savais pas quel serait le prix, car, si je l'avais su, je n'aurais sans doute pas eu le courage de le payer. », confesse le narrateur. Lors de son périple pour rejoindre la Palestine, Bernard transitera par « le camp d'hiver » (69) à Chypre (chapitre 23) où sa passion du cinéma lui permettra de passer de manière plus agréable le temps, en racontant des films. (« Sans livres, privés de toute activité physique et culturelle, nous passions le temps, souvent pour oublier la faim, en nous racontant les films que nous aimions autrefois, ou en explorant ce que nos souvenirs, nos ambitions et nos aspirations avaient ou pas en commun ».) « Nous quittâmes le camp 69 en direction de Famagouste fin mars 1948, dans le cadre du système de quota imposé par les autorités britanniques pour l'émigration des enfants vers la Palestine. » C'est le 7 avril 1948 qu'il sera débarqué à Tel-Aviv. Le livre se termine sur une belle « ouverture » : « Après un très long voyage à travers les mers, je venais de débarquer sur la terre de mes rêves. J'avais quitté ma famille, mon quartier, ma ville et mon pays de naissance, la colonne vertébrale de mon enfance, et je me trouvais maintenant projeté dans l'avenir, sur le point de devenir un homme. le combat pour vivre ma vie allait commencer. » Une lecture très instructive ! Des moments bouleversants.
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  • Chtobal 16/11/2019
    Le personnage raconte son enfance à Bucarest. Il a souffert de l'antisémitisme alors que le pays était sous l'influence nazie et de la faim lorsqu'il était sous l'influence soviétique. Il raconte comment un adolescent tranquille décide de prendre en main son destin.
  • jmb33320 03/08/2019
    Bernard Davidescu, surnommé « Bébélouch » est un jeune garçon juif d’un quartier de Bucarest aujourd’hui disparu sous les délires architecturaux des Ceau#537;escu. Nous sommes à la fin des années 1930 et son histoire nous amènera jusqu’en 1948, alors qu’il aura fui, seul et non sans mal, sa Roumanie natale pour aborder enfin la Palestine. Dans la cour commune à beaucoup de logements de cette rue du Triomphe les locataires, juifs ou pas, se connaissent et doivent faire les uns avec les autres. C’est toute l’histoire de ces années qui est évoquée dans ce roman à travers la diversité des destins de ses habitants. Le récit possède une forte résonnance autobiographique mais, je le pense, ne peut être pour autant réduit strictement aux souvenirs d’enfance et d’adolescence de son auteur, Dov Hoenig, qui signe là son premier roman. Comme toutes les familles, celle de Bernard a ses zones d’ombres. Lui-même n’est pas un modèle de courage et de volontarisme mais il finira pourtant par réussir son projet, insensé aux yeux de ses parents et de son frère Léo, d’émigrer en Palestine après des mois passés dans un camp de réfugiés chypriote… Si j’avais une critique à faire à ce roman aux évidentes qualités,... Bernard Davidescu, surnommé « Bébélouch » est un jeune garçon juif d’un quartier de Bucarest aujourd’hui disparu sous les délires architecturaux des Ceau#537;escu. Nous sommes à la fin des années 1930 et son histoire nous amènera jusqu’en 1948, alors qu’il aura fui, seul et non sans mal, sa Roumanie natale pour aborder enfin la Palestine. Dans la cour commune à beaucoup de logements de cette rue du Triomphe les locataires, juifs ou pas, se connaissent et doivent faire les uns avec les autres. C’est toute l’histoire de ces années qui est évoquée dans ce roman à travers la diversité des destins de ses habitants. Le récit possède une forte résonnance autobiographique mais, je le pense, ne peut être pour autant réduit strictement aux souvenirs d’enfance et d’adolescence de son auteur, Dov Hoenig, qui signe là son premier roman. Comme toutes les familles, celle de Bernard a ses zones d’ombres. Lui-même n’est pas un modèle de courage et de volontarisme mais il finira pourtant par réussir son projet, insensé aux yeux de ses parents et de son frère Léo, d’émigrer en Palestine après des mois passés dans un camp de réfugiés chypriote… Si j’avais une critique à faire à ce roman aux évidentes qualités, c’est principalement celle de la place accordée aux événements historiques. Trop souvent j’ai eu l’impression de lire davantage un essai sur la seconde guerre mondiale vécue depuis la Roumanie qu’un roman. C’est sûrement nécessaire à la clarté du propos, souvent instructif, mais un peu indigeste. D’autant plus que le jeune Bernard paraît vraiment doué pour analyser les méandres politiques de ces temps troublés. Il est vrai que sa vie et celle de ses proches en dépendent…
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  • Bazart 22/10/2018
    A 86 ans, et après avoir été monteur à Hollywood notamment pour Michael Mann, et Andrew Davis (Le Fugitif, 1993); Dov Hoenig écrit son premier roman en français paru chez Robert Laffont.et se retrouve par là même le doyen des primo-romanciers de cette rentrée 2018. D'origine roumaine, Dov Hoenig quitte sa famille et son pays de naissance en 1947 pour la Palestine ce qu'il nous raconte dans ce récit largement autobiographique alors,où il nous relate dans le détail son enfance en Roumanie,au fond d'une cour perdue en plein Bucarest. La rue du triomphe du titre se situe dans ce Bucarest un peu hostile, où le jeune héros de 12 ans grandit au coeur d'un regroupement de familles juives. Un roman d'apprentissage où l'on voit évoluer le jeune Dov en ces périodes troublées mais le livre détaille également son passage vers l'âge adulte lorsqu'il embarque pour la Palestine pour participer à la fondation de l'Etat juif. Un récit qui vire à l'introspection avec un gros travail de réflexion sur sa propre culpabilité , avec des passages très (trop?) érudits mais qui touche par sa sincérité. Un voyage aussi bien existentiel que physique qui vaut assurément le coup... A 86 ans, et après avoir été monteur à Hollywood notamment pour Michael Mann, et Andrew Davis (Le Fugitif, 1993); Dov Hoenig écrit son premier roman en français paru chez Robert Laffont.et se retrouve par là même le doyen des primo-romanciers de cette rentrée 2018. D'origine roumaine, Dov Hoenig quitte sa famille et son pays de naissance en 1947 pour la Palestine ce qu'il nous raconte dans ce récit largement autobiographique alors,où il nous relate dans le détail son enfance en Roumanie,au fond d'une cour perdue en plein Bucarest. La rue du triomphe du titre se situe dans ce Bucarest un peu hostile, où le jeune héros de 12 ans grandit au coeur d'un regroupement de familles juives. Un roman d'apprentissage où l'on voit évoluer le jeune Dov en ces périodes troublées mais le livre détaille également son passage vers l'âge adulte lorsqu'il embarque pour la Palestine pour participer à la fondation de l'Etat juif. Un récit qui vire à l'introspection avec un gros travail de réflexion sur sa propre culpabilité , avec des passages très (trop?) érudits mais qui touche par sa sincérité. Un voyage aussi bien existentiel que physique qui vaut assurément le coup d'oeil.
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  • ZeroJanvier79 16/09/2018
    Grâce à ce service de presse obtenu par l’intermédiaire de NetGalley.fr, j’ai eu l’opportunité de lire ce premier roman de Dov Hoenig, Rue du Triomphe, dont le résumé m’avait semblé très prometteur : " Pendant les dimanches d’été au ciel d’azur et aux parfums d’acacia, le spectre de la guerre ne nous empêchait pas de nous lever tard. Une fois que Maria, la domestique du propriétaire Theodorescu, avait aspergé d’eau froide le gravier des allées et l’asphalte des trottoirs brûlants, les portes commençaient à s’ouvrir lentement, invitant les effluves de la terre rafraîchie à l’intérieur des maisons. C’était le signal attendu. Les gens sortaient devant leur seuil, s’installant sur des chaises en paille et des chaises longues, et la cour s’animait comme une foire. Les femmes exposaient leurs bras et leurs épaules au soleil brûlant – les jambes, par décence, jusqu’aux genoux seulement – et les hommes se réunissaient à l’ombre autour de petites tables couvertes de nappes multicolores pour discuter politique ou se taquiner lors d’effervescentes parties de poker. J’étais l’attraction principale de ces débats animés. Dévorant avec passion les quotidiens que mon père rapportait à la maison, j’étais au courant des moindres drames et intrigues de la vie politique... Grâce à ce service de presse obtenu par l’intermédiaire de NetGalley.fr, j’ai eu l’opportunité de lire ce premier roman de Dov Hoenig, Rue du Triomphe, dont le résumé m’avait semblé très prometteur : " Pendant les dimanches d’été au ciel d’azur et aux parfums d’acacia, le spectre de la guerre ne nous empêchait pas de nous lever tard. Une fois que Maria, la domestique du propriétaire Theodorescu, avait aspergé d’eau froide le gravier des allées et l’asphalte des trottoirs brûlants, les portes commençaient à s’ouvrir lentement, invitant les effluves de la terre rafraîchie à l’intérieur des maisons. C’était le signal attendu. Les gens sortaient devant leur seuil, s’installant sur des chaises en paille et des chaises longues, et la cour s’animait comme une foire. Les femmes exposaient leurs bras et leurs épaules au soleil brûlant – les jambes, par décence, jusqu’aux genoux seulement – et les hommes se réunissaient à l’ombre autour de petites tables couvertes de nappes multicolores pour discuter politique ou se taquiner lors d’effervescentes parties de poker. J’étais l’attraction principale de ces débats animés. Dévorant avec passion les quotidiens que mon père rapportait à la maison, j’étais au courant des moindres drames et intrigues de la vie politique roumaine. » Rue du Triomphe raconte les rêves et les tourments, les aspirations politiques et les émois amoureux d’un jeune homme grandissant à Bucarest avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Dans ce roman initiatique qui est aussi un face-à-face avec l’Histoire, Dov Hoenig, avec une force d’évocation rare, redonne vie à tout un monde disparu. " Le roman nous raconte d’un jeune garçon juif dans la Roumanie des années 1930 et 1940. En toile de fond, il y a évidemment la montée du régime nazi en Allemagne, l’alliance de la Roumanie avec le Troisième Reich, puis la Seconde Guerre Mondiale et ses conséquences avec le rapprochement de la Roumanie avec l’Union Soviétique. Bernard, le narrateur âgé d’une dizaine d’années au début du récit, suit ces événements avec un mélange de vif intérêt et d’appréhension, le sort des juifs roumains étant en suspens comme dans tous les pays alliés de l’Allemagne hitlérienne. " Depuis mes premières années d’école, j’avais témoigné un intérêt particulier pour l’histoire. J’étais fasciné par la vie et l’œuvre des grands héros du passé et par les vicissitudes des peuples et des nations. Contrairement à l’arithmétique et à la géométrie que j’estimais appartenir à un espace planétaire inanimé et stérile, l’histoire m’offrait tout ce qu’il y a de plus excitant dans l’aventure de l’homme sur terre. Ma passion pour cette matière allait de pair avec mon intérêt pour la politique. Cet intérêt, peu courant pour un garçon de mon âge, était dû en grande partie au fait que durant mon enfance, entre les années 1938 et 1945, j’avais été témoin involontaire d’une série d’événements historiques de grande importance pour le monde autant que pour la Roumanie. " Bernard grandit, passe de jeune garçon à adolescent, alors que son pays se transforme sois l’Occupation allemande. Il sait que l’issue de la guerre, selon qu’elle signe la victoire ou la défaite de l’Allemagne nazie, est une question de survie pour lui et ses proches. " De l’autre côté, un groupe de jeunes soldats allemands, riant à pleine voix, sortaient hésitants d’une pâtisserie, ne sachant pas quelle direction emprunter. Leurs voix, leurs uniformes, leurs insignes, leurs bottes courtes, chics, me mirent en rage. Ah ! Les Boches ! Depuis des mois nous vivions avec eux, parmi eux. Ils étaient les loups, nous étions leur proie. Nos chemins se croisaient maintes fois. Nous ne nous saluions pas, mais nos regards convergeaient. Parfois même nous nous frôlions. Leurs yeux nous scrutaient avec une froide curiosité, leurs narines nous flairaient. Mais ce n’était pas encore l’heure. Ils étaient dressés pour se comporter comme des loups dociles, policés, entraînés à ne pas dévorer leur proie tant que l’ordre ne serait pas donné. Ils se transformeraient en tueurs le temps venu. Pour l’instant, nous vivions en leur compagnie, la compagnie des loups, dans une sorte de paix précaire, dans ce Bucarest devenu incongru et incohérent. " Le jeune homme acquiert une conscience politique, se convertit à la fois au marxisme-léninisme et au sionisme, tentant ainsi une périlleuse fusion entre deux idéologies plutôt éloignées à la base. Il croit à la fois à la lutte des classes et à la création d’un Etat national juif, auquel il veut participer en partant en Palestine. Pendant ce voyage dangereux, il va rencontrer d’autres jeunes hommes qui partagent cet idéal mais qui le confrontent également à d’autres points de vue politiques. " Moi aussi je suis pour un État socialiste. Mais à condition qu’il soit démocratique. La belle révolution socialiste dont tu parles, tu peux voir ce qu’elle a donné en URSS. La tyrannie du tsar a été remplacée par la dictature du prolétariat, le pivot du marxisme-léninisme. Les libertés individuelles ont été étouffées et tout le pouvoir est aux mains d’un seul parti, et pire encore, d’un seul homme : Staline ! " Ce livre est un excellent roman initiatique, dans un contexte politique à la fois connu (la Seconde Guerre Mondiale) et méconnu (la Roumanie). L’auteur mêle habilement des histoires de famille et des considérations politiques et historiques. Comme en plus c’est très bien écrit, cela donne un très bon roman, passionnant à lire du début à la fin. Un beau succès pour un premier roman ! " Je veux m’enfuir du passé et du présent, de notre maison, de notre cour et de notre rue… Je veux m’enfuir de toi… Je veux m’enfuir des larmes de maman, de la mine abattue de papa, de l’expression de défaite dans ses yeux et de la façon dont tu lui parles, dont tu le regardes. Penses-tu que je ne vois pas comme tu l’observes quand il parle, quand il mange, quand il s’habille ? Pourquoi le regardes-tu comme ça ? Et pourquoi tu ne l’embrasses plus ? C’est toi qui as empoisonné maman avec l’idée qu’il devait se faire examiner la tête. Je veux m’enfuir de tout ça. Et je veux m’enfuir aussi de l’avenir qui m’attend si je reste ici avec vous. C’est de tout ça que je veux m’enfuir ! "
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