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Une adolescence
Date de parution : 05/03/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

Une adolescence

Date de parution : 05/03/2015
Empruntant divers chemins du passé, Frédéric Mitterrand livre ici la chronique d’une enfance dans les années 60, tiraillée entre son admiration sans borne pour le chef de la Résistance que fut de Gaulle et son affection pour son oncle François Mitterrand, héros de la famille et opposant chevronné au Général.

« Et voici qu’après tant d’années je n’arrive toujours pas à choisir entre le général de Gaulle et François Mitterrand ! J’ai tenté à plusieurs reprises de sortir d’un tel...

« Et voici qu’après tant d’années je n’arrive toujours pas à choisir entre le général de Gaulle et François Mitterrand ! J’ai tenté à plusieurs reprises de sortir d’un tel dilemme pour comprendre ce que je n’ai pas encore compris. Comme lorsque j’ai écrit ce texte, il y a longtemps,...

« Et voici qu’après tant d’années je n’arrive toujours pas à choisir entre le général de Gaulle et François Mitterrand ! J’ai tenté à plusieurs reprises de sortir d’un tel dilemme pour comprendre ce que je n’ai pas encore compris. Comme lorsque j’ai écrit ce texte, il y a longtemps, que je l’ai relu, repris – à tel point qu’il est devenu un autre – mais sans en modifier le ton car il se lit avec les mots de l’enfance et que c’est à ce moment-là que tout s’est noué, de telle sorte qu’au fond je n’ai pas changé. »
Une adolescence conjugue deux veines littéraires chères à Frédéric Mitterrand : celle du mémorialiste et celle de l’auteur intimiste. Avec toujours la même liberté d’esprit, il évoque ici une jeunesse qui ressemble à celle de toute une génération, mais où s’ébauche, sur un ton allègre, le portrait d’une personnalité singulière.

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EAN : 9782221112243
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 1 x 215 mm
EAN : 9782221112243
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 1 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PatriceG 15/04/2023
    J'ai lu ce livre pensant trouver la pépite que j'attendais de Frédéric, il a montré tellement de belles choses de la vie qu'il sait raconter, et j'ai trouvé à sa lecture qu'il n'est pas réussi, faisant chevaucher un peu maladroitement deux temps d'écriture ! C'est comme une peinture que vous abandonnez à mi-parcours : duraille si l'envie vous prend de vous y remettre des décennies après, la juxtaposition s'avère aussi périlleuse qu'un atterissage à l'île de Saint-Barth ! Lui dont j'entends toujours l'écho de cette voix magnifique, introspective , intarissable, d'une absolue lucidité aussi sur le monde qui nous entoure ; à l'entendre, il ne faut pas qu'il se trompe sur le sens qu'il, pense-t-il, a donné à sa vie, la vérité qui lui est chère, il l'a bien dite et c'est ce que je retiens .. J'ai appris hier sa "maladie", comme un cri de douleur jeté à la face du monde. Ah la la ! Ca me laisse désarmé !..
  • Cacha 14/03/2016
    L'auteur grandit et devient un homme, partagé entre l'admiration qu'il éprouve pour "le grand Charles" et les liens qui le rattachent à son célèbre oncle. J'ai trouvé le style trop énumératif mais le côté historique m'a paru intéressant. Je l'ai cependant lu d'une traite, tout en me rappelant l'époque de ma pré-adolescence, loin de ce milieu de grands bourgeois parisiens, mais avec des souvenirs communs.
  • Polipe 22/01/2016
    C'est mon époque très bien racontée avec un humour que je ne connaissais pas à Frédéric X. Le dilemme de Gaulle et Tonton Francois est l'occasion de savoureuses réflexions d'autant que Frédéric est le seul de sa famille à éprouver cette "tragique" schizophrenie. Et puis, sa première ( seule ?) avec le grand Charles, où il finit par bafouiller un nom d'emprunt de peur de vexer le grand homme avec son vrai nom. Et quel nom d'emprunt : Frédéric Francois ! Il connaît la chanson. Plus sérieusement, le livre aborde aussi la lutte des classes mais seul petit bémol il le présente de manière un peu trop 16eme et le joue naïf. Mais bon, à cette époque mai 68 n'avait pas encore éveillé les consciences politiques et le politiquement correct de gauche n'existait pas. À lire pour la nostalgie de la politique quand les extrêmes ne pesaient vraiment pas lourd. Mais à lire aussi pour comprendre le chemin parcouru, en politique toujours, dans la liberté d'expression et l'avènement d'une vraie démocratie.
  • Bazart 29/06/2015
    Dans ce nouvel essai de Frédéric Mitterrand après le succès de ses deux derniers livres, la mauvaise vie et la récréation- qui revenait sur son expérience de Ministre de la culture, l'homme de lettre et de télévision revient comme son titre l'indique sur sa jeunesse particulière, tiraillée entre son admiration pour le général de Gaulle et son attachement à son oncle François Mitterrand qui est alors l'ennemi politique déclaré de Gaulle. Pour décrire ce conflit cornélien, Mitterrand y dévoile sa plume légendaire, entre douce ironie et sensibilité feutrée. Les souvenirs de cette époque révolue mais finalement pas si lointaine nous revienne alors, magnifiée par la plume d'un homme que l'on est en droit de préférer écrivain qu'homme politique...
  • Pierrejlj 17/05/2015
    J'ai beaucoup aimé ce livre d'une écriture simple, agréable et pleine de sensibilité. Que de souvenirs d'une époque révolue et pourtant encore si proche !
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