Alabama 1963 : Le livre de Ludovic Manchette, Christian Niemiec
Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : " Les petites filles, ça disparaît pas comme ça... "
Deux êtres que tout oppose. A priori.
" Attention, nuit blanche assurée ! "
Le Parisien
" Autant vous prévenir tout de suite : il vous sera impossible de fermer l'oeil à cause ou plutôt grâce à ce formidable premier roman. "
Femme Actuelle
Cet ouvrage a été sacré par 24 prix littéraires.
De (auteur) : Ludovic Manchette, Christian Niemiec
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
BonjourLilou
• Il y a 1 mois
Un roman tout en tension qui tient le rythme jusqu’au bout et mêle avec finesse noirceur et touches d’humour. Si on retrouve des thèmes forts dans ce polar, on y trouve également un duo étonnant et détonant dans cette ambiance de l’Amérique ségrégationniste des années 60. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère sombre de cette petite ville d’Alabama, nuancée par des personnages hauts en couleur.
Nani37
• Il y a 1 mois
Très bonne lecture ! L’écriture est très fluide, je me suis beaucoup attachée aux personnages (plus qu’à l’enquête d’ailleurs). On imagine très bien le décor de cette triste période aux USA. La fin était peut-être un peu rapide mais j’ai quand même beaucoup aimé. Je conseille vivement cette lecture !
F1nny
• Il y a 1 mois
Lecture sympathique qui se lit (trop?) rapidement mais sans plus pour moi. Malgré le titre, je n'ai pas eu l'impression d'être immergée dans la ville de Birmingham en1963. La ségrégation est plus souvent évoquée à travers des rappels des évènements politiques que dans le ressenti des personnages. J'ai parfois eu l'impression de lire un scénario avec des scènes qui se succèdent, une écriture très visuelle, de nombreuses scènes dans les mêmes lieux comme dans une série télévisée. L'intrigue concernant les disparitions d'enfants n'avance pas dans tout le roman, l'ambiance du livre n'est pas celle d'un roman noir ni d'un policier. Les personnages sont sympathiques mais ne m'ont pas marqués, ils manquent d'épaisseur selon moi. Je n'ai pas été emportée, je suis restée assez détachée lors de ma lecture y compris lors du dénouement qui m'a laissé assez indifférente, sans réussir à m'impliquer malgré le sujet.
Caro29
• Il y a 1 mois
Alabama, 1963. Birmingham plus précisément. La situation est catastrophique pour les Noirs. La ségrégation, le racisme et les croix qui brûlent sont une institution, et ce, cent ans après l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis. Terrifiant. Et long. Trop long. Donc lorsque des fillettes noires se mettent à disparaître, la police se bouge mollement (façon limace) mais les esprits commencent à s'échauffer du côté des Afro-américains… Alabama 1963 nous permet, à travers l'enquête qui va tant bien que mal résulter de ces disparitions, d'avoir un aperçu des relations souvent chaotiques entre les Noirs et les Blancs dans cet Etat ségrégationniste, à une époque où les Noirs n'avaient pas encore acquis leurs droits civiques et où on les lynchait pour un oui ou pour un non, faisant d'eux des « fruits étranges ». Nous suivons donc l'histoire de Bud Larkin, ancien policier devenu détective privé, alcoolique et raciste, qui accepte à contre-coeur d'enquêter pour la famille de Dee Dee, la première fillette disparue, et d'Adela Cobb, femme de ménage noire qui ne comprend pas comment des jeunes filles peuvent disparaître « comme ça ». Une histoire dans l'Histoire. Et c'est vraiment ce qui rend ce roman passionnant : le récit de Ludovic Manchette et Christian Niemec qui met en lumière le contexte particulièrement agité de cette année-là. Rappelons quand même que c'est l'année où Martin Luther King a prononcé son magnifique discours à Washington et où Kennedy a été assassiné. J'ai adoré ce roman. Je n'ai jamais trouvé que c'était « trop ». Quand on sait ce que vivaient les Afro-américains à cette époque dans cet Etat, je trouve que les auteurs ont été très justes et précis. Ils décrivent parfaitement la situation absurde des « gens de couleur » dans les bus et ailleurs, la popularité du Ku Klux Klan, la façon dont les domestiques étaient traités pour la plupart, les premiers enfants noirs inscrits dans des écoles blanches qui se sont fait huer, insulter, cracher dessus. D'aucuns diront qu'il ne faut pas ressasser mais on parle d'événements qui ont eu lieu il y a un peu plus de soixante ans. C'est très récent. Les personnages, notamment les deux protagonistes, sont très intéressants, touchants et le récit policier est très bien mené. Il y a même un passage (très court, presqu'un détail) qui m'a particulièrement émue (une histoire de bougie…). Voilà. J'ai tout aimé dans ce roman et je comprends le succès qu'il a eu. Car malgré tout le malheur qu'il dénonce, il n'en demeure pas moins lumineux et montre la façon dont le vernis ségrégationniste a commencé, très timidement, à craquer en cette année 1963.
Avis des membres
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Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782266314749
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- Collection ou Série
- Littérature contemporaine
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 352
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- Dimensions
- 179 x 109 mm
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8,70 € Poche 352 pages