Bérurier au sérail : Le livre de San-Antonio

Sûrement une des aventures les plus chaudes de notre commissaire ; d'abord parce que nos 3 acolytes se retrouvent envoyés au Moyen-Orient, dans une région où les Emirs et autres Califes arborent des noms chantant tel l'émir Obolan, qui au passage a la fâcheuse habitude d'empaler et de châtrer ses ennemis. Objectif : retrouver des agents français. Après une navigation chaotique et une traversée du désert assoiffante, nos héros atteignent la ville de l'émir, qui n'est que le début de leurs péripéties... Un nouvel épisode génial, qui donne soif, et donne une nouvelle fois envie de poursuivrez cette saga pimpante.

Tome 57 sur 175 des aventures de San Antonio - 3e trimestre 1964 Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas pointé avec un San A, vous allez me dire… Et si vous ne le dîtes pas c’est moi qui m’y colle vu que je l’ai lu dans vos vasistas malgré vos sunnies. Entrons dans le vif du sujet. Le tondu (chef au crâne en peau de fesse de San Antonio, je vous l’ai déjà dit dans mes retours précédents) demande des volontaires pour une mission périlleuse. Antoine est OK, Béru suit ainsi que Pinaud. Un agent secret répondant au doux nom d’Alcide Sulfurik a été kidnappé alors qu’il rentrait de mission. Nos trois mousquetaires doivent se rendre sur place pour enquêter. Le pays en question est le Kelsaltan, situé, je cite : « très exactement à l'angle du golfe persique et de l'aventure Raymond-Poincaré ». Et pour y accéder il faut prendre l‘avion puis traverser un désert à dos de chameau (pour le coup ce sera des dromadaires et leur unique bosse fera bien mal « aux affaires » de Béru). Le retour sera peut-être plus aisé vu qu’il est question, à un moment, qu’on les lui coupe, à ce pôvre Bérurier ! Encore une belle aventure d’où il n’est pas certain que nos amis rentrent en entier (au sens propre pour Béru !) De la franche rigolade mais aussi un moment d’émotion intense. ======== De bons calembours, pas trop d’alcool cette fois-ci vu que nous sommes au pays de la soif ! San Antonio qui louche sur le harem de l’émir… Bien entendu, des propos qui peuvent choquer : c’est l’univers San Antonio et nous sommes en 1964. Il faut savoir où l’on met les pieds. On mesure le progrès effectué depuis 60 ans et c’est tant mieux ! Un épisode pas trop mauvais ni très bon… Une lecture détente… Je m’embarque maintenant pour un livre bien plus sérieux : « Le temps des loups », L’Allemagne et les allemands 1945-1955. L’ambiance n’est pas la même ! - A bientôt et bonnes lectures ! ;o)