Candide : Le livre de Voltaire

Numérique

12-21

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Comme disait parfois son précepteur Pangloss, si Candide n'avait pas été chassé d'un beau château à grands coups de pied au derrière pour l'amour de mademoiselle Cunégonde, s'il n'avait pas connu le tremblement de terre de Lisbonne, l'Inquisition, le Paraguay et l'Eldorado, il ne serait pas là, dans sa petite métairie pleine d'orangers, à manger des pistaches et à cultiver son jardin.
Les voyages et les aventures de Candide à la poursuite de la sagesse et du bonheur donnent le vertige. Comment garder son optimisme quand on va d'horreurs en catastrophes ? Voltaire ne croit ni au Bien ni à la Providence. Partout dans le monde, les hommes sont fanatiques, méchants, belliqueux. Candide doit apprendre la tolérance, les bienfaits du travail, l'art de vivre en paix avec soi et avec les autres. Et l'amour de la liberté.

De (auteur) : Voltaire
Préface de : Mathilde Paris

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Daniel_Horace

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 jour

Pour commencer, j'ai d'abord été obligé•e de lire ce livre, en raison du programme scolaire. Même moi qui aime beaucoup la lecture, je ne pensais pas tomber sur une telle pépite. Les sujets abordés sont traités de manière complexe et intéressante, et, cachée derrière la naïveté et la crédulité de Candide se trouve l'argumentation indirecte de Voltaire. Celle-ci nous fait vraiment entrer "dans" le monde du protagoniste, celui du 18e siècle. On en comprend assez facilement les enjeux, les qualités et les défauts. J'ai beaucoup aimé le personnage de Candide, dans la mesure où c'est un homme pur et naïf qui va découvrir la dureté et l'horreur d'un monde qui n'est pas en paix et qui ne le sera probablement jamais. En conclusion, je lui mets la note très correcte de 4 étoiles sur 5, car, j'ai, certes, beaucoup aimé cette lecture, mais ça n'en reste pas moins un livre assez classique, qui n'est pas le meilleur livre que j'aie lu.

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jeremyabn

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 jours

Un pamphlet d'une intelligence et d'une ironie féroces. Voltaire démolit avec une jubilation communicative l'optimisme béat de Pangloss, cette idée que "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles". C'est une philosophie de la soumission, l'arme parfaite des puissants pour nous faire accepter les guerres, les injustices et les catastrophes comme des nécessités. Ce livre est un appel à la lucidité. Il nous apprend à regarder le monde tel qu'il est : un champ de bataille absurde et cruel. Et face à cela, la conclusion de Candide, "il faut cultiver notre jardin", est d'une sagesse profondément révolutionnaire. Ce n'est pas un appel à l'individualisme, mais au contraire : c'est un appel à cesser de croire aux grands récits qui nous endorment, pour commencer à construire, ici et maintenant, à notre échelle, un morceau de monde vivable. Je ne mets pas 5 étoiles, car il manque l'étape suivante : comment faire en sorte que tous les jardins s'unissent pour renverser les seigneurs. Mais 4 pour cette leçon de pragmatisme radical

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Vladoudou

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Après avoir lu ce livre au lycée, je me donnais l'idée de lui consacrer une petite critique. "Candide", écrit par Voltaire raconte l'histoire de Candide, jeune homme naïf, enseigné par son précepteur Pangloss qui lui inculque la doctrine de l'Optimisme du philosophe allemand Leibniz. Ce jeune homme, après s'être fait expulser du château familial, car amoureux de Cunégonde, et à travers des aventures incluant un voyage à travers le monde, il va essayer de retrouvé sa belle-aimée. Le texte est hyper dynamique; les évenements du jeune homme sont décrit en vitesse dans le bouquin, ou il enchaine plusieurs voyages à pied pour fuire la guerre, prend le bateau pour aller jusau'a l'Eldorado, retourne en Europe, se rend à Constantinople etc.. Candide traverse les pires horreurs imaginables : la guerre, famine, captivité, pauvreté, l'esclavage avec la rencontre du nègre du Surinam, etc... En réalité, à travers ces lignes, Voltaire critique la doctrine de l'Optimisme, et se concentre sur une doctrine plus pragmatique, plus terre-à-terre, ou chacun doit "cultiver son jardin". Je voudrais faire une objection sur cette doctrine de l'Optimisme, car je ne pense pas que Voltaire n'ait pleinement compris sa doctrine, ou bien il détestait Leibniz, je ne sais pas. Voltaire pense que, dans l'Optimisme, avec cette phrase générique "Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles" elle exclut la notion du Mal, que peu importe ce qui se passe, tout va bien, mais comme on voit chez Candide, cela n'est pas vraiment le cas. Au contraire, si on s'intéresse à cette philosophie, on remarque que Leibniz n'exclut PAS le mal, et, au contraire, il le voit comme une NECESSITE pour savoir ce qu'est et atteindre le bonheur; il sert d'expérience à l'homme et ne doit en être en aucun cas exclus. Leibniz écrit aussi que l'expérience du mal permet à l'homme de renforcer sa résilience face à la vie, et l'utiliser a de bonnes fins pour le bien; le mal sert de force pour l'individu. Voila je pense ou est la coquille De Voltaire sur ce texte; il n'a du traiter qu'une partie de la doctrine de l'Optimisme, mais ne s'est pas assez penché sur la question. Au lieu donc de la phrase "Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles" on peut la remplacer par "Un mal pour un bien". Et de plus on remarque au final que cette pensée est toujours très utilisée par exemple dans le sport, en reprenant l'idée de cette phrase. Mis à part cela, l'histoire se lit facilement, quelques touches d'humour sont parsemées dans ce récit, la description des paysages, nature, villes est assez précise également

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lomkkuu

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Voltaire n'a pas écrit "Candide" par simple fantaisie, mais pour décocher un coup de griffe acéré à une certaine philosophie de son temps, et plus particulièrement à l'optimisme béat de Leibniz. Sa façon de voir les choses irritait profondément l'auteur, notamment sur ses dires de "vivre dans le meilleur des mondes". L'objectif était de démonter, par l'absurde et la satire, cette vision naïve et dangereuse qui excusait le mauvais côté de ce monde au nom d'une justice divine préétablie. La lecture n'est pas un fardeau, mais une vision claire sur le pragmatisme. Le monde "parfait" n'existe pas. Et pour combler le tout, on a droit à une philosophie romanesque plaisante pour faciliter la compréhension, pour que ce ne soit pas indigeste, comme Kant a pu le faire avec sa "critique de la raison pure".

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782266225229
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

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2,99 € Numérique 133 pages