Court toujours : Le Roi des Sylphes : Le livre de David Bry

Pour commencer, merci à Babelio et aux éditions Nathan pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique. Sur écran, la couverture ne m'avait pas particulièrement attirée. C'est en voyant le nom de l'auteur que je me suis dit "oooh, celui-ci je le coche !!!" Finalement, j'ai été très agréablement surprise à la réception du livre car la couverture est dotée d'un bleu métallisé (que l'on ne distingue pas sur écran) qui fait toute la différence et le rend magnifique. Comme le nom de la collection l'indique, le récit est très court. Je l'ai lu d'une traite. David Bry nous plonge dans un univers de fantasy, en compagnie de sylphes dont le peuple, jadis respecté, est à présent sur le déclin et de plus en plus menacé par les humains et leur volonté d'expansion. J'ignore si c'est la rapidité de l'histoire ou bien le tempérament froid et distant des sylphes mais je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Ce qui m'a tenue en haleine, c'est que l'on sent que les choses ne vont absolument pas se dérouler comme prévu (ou plutôt comme espéré par la reine) et que l'on a envie de savoir comment tout va basculer et se conclure. J'ai adoré la fin mais difficile d'expliquer pourquoi sans tout gâcher. [masquer] Elle m'a donné l'impression d'être moi aussi libérée de quelque chose. Peut-être d'une certaine tension éprouvée pendant le récit ? [/masquer] Bien sûr, les lecteurs friands de grandes sagas épiques à l'univers plus que foisonnant resteront clairement sur leur faim. En revanche, pour un premier pas dans la fantasy ou bien pour des lecteurs facilement impressionnables face à un livre trop épais à leur goût, c'est parfait !

Court toujours, une collection de nouvelles ultra courtes que je découvre aujourd'hui avec cette histoire de David Bry. Je ne lis pas beaucoup de nouvelles, j'ai bien aimé celle ci même si j'ai trouvé l'histoire vraiment vraiment trop courte (je sais que c'est le principe mais quand même !) Pour le prix d'un poche, nous avons ici une histoire qui se lit d'une traite en même pas une heure. On rentre à peine dans l'univers que c'est déjà fini, un peu frustrant. Mais j'ai beaucoup aimé le ton complètement dépressif de cette histoire. En suivant Galerne, Joran et les derniers autres Sylphes, c'est tout un monde que l'on voit s'écrouler. La fin est très triste, ça finit mal, et moi j'aime quand ça finit mal ! Il ne faut pas oublier que ce livre est édité par Nathan et donc destiné aux plus jeunes. Et je dois dire que ce livre est parfait pour faire un premier pas dans la fantasy et découvrir les nouvelles. Ce livre serait également parfait comme outil d'étude en classe. Contrairement aux autres livres de la collection, j'ai apprécié l'effort fait avec la couverture qui est un peu plus illustrée et que je trouve vraiment jolie.

Sympathique petit objet où l'auteur s'essaie à la nouvelle ultra courte pour nous. Trop courte justement pour l'histoire prometteuse développée. J'en sors très frustrée avec une impression de survol et simplification immense. Sans parler du prix outrancier vu l'objet. J'aurais préféré un nouveau roman de l'auteur T.T

Le roi des sylphes est une novella de David Bry publiée dans la collection Court toujours chez Nathan, une collection dédiée aux romans courts (comme son nom l’indique). Un livre d’Estelle Faye était paru dans cette collection : Il était ma légende en 2022. Dans le royaume des Monts Brumeux, les Sylphes vivent séparés des humains. Depuis quelques temps, les humains sont devenus un danger, défiant les Sylphes sur leurs propres terres, n’hésitant pas à recourir à la force. Joran, sylphide vivant seule dans la forêt, affronte ainsi 3 hommes qui voulaient la détrousser. La Reine Sylphide est inquiète pour la pérennité de son royaume et pour la sécurité de son fils de 15 ans, Galerne. Elle demande ainsi de l’aide à Joran, son amour perdu, pour escorter le jeune sylphe jusqu'au sanctuaire des Sylphes où il deviendra un véritable sylphe, immortel. Mais Galerne a d’autres aspirations, il rêve de liberté, de voyages lointains, d’amour. Le roman fait à peine une cinquantaine de pages, ce qui est assez peu. On serait bien resté un peu plus longtemps dans cet univers esquissé par David Bry. Pourtant celui-ci arrive à immerger le lecteur dans son histoire et dans ce monde de fantasy. La plume de l’auteur est toute en délicatesse et fluide. Quelques scènes épiques et des rebondissements font vivre le récit. Les personnages sont attachants, les thématiques intéressantes. On y parle de liberté, de devoir, de voyages, d’héritage, d’amour, de rêves, de l’adolescence, de tolérance. Le roi des sylphes est ainsi une excellente porte d’entrée vers la littérature de l’Imaginaire et un roman que l’on peut lire à partir de 10 ans.