De larmes et d'écume : Le livre de Stéphane Michaka

Lecture plaisir parce que • grand roman d’aventure, • la mer • Liverpool et Londres au milieu du XIX° siècle • Une belle histoire d’amour L’histoire : 1872 vous prenez une goélette américaine au joli nom ( Mary Celeste) Partie de New York direction Gènes ., retrouvée plusieurs semaines après au large des Acores . Ni équipage , ni passagers .ni yort .Mystérieuses disparitions. Enquête. Puis plus rien. Affaire classée. Pas pour tout le monde. 12 ans plus tard, Basil Huntley, qui travaille comme enquêteur dans une compagnie d’assurance maritime , ne lâche toujours pas le morceau . Il a une bonne raison pour cela. Une raison qui s’appelle Elsie. Sous la forme d’une bouteille à la mer , l’enquête est relancée. Des personnages attachants , un très beau personnage féminin , un mélange des genres ( historique , aventure , amour , enquête.) Pas de temps mort. Un très bon moment de lecture. Du plaisir , du mystère..

En 1872 la goélette la Mary Céleste est retrouvée abandonnée de son équipage aux abords des côtes des Açores. Un enquêteur des assurances se préoccupe encore de cette disparition une dizaine d'année plus tard. Lié par un amour de jeunesse cette quête de vérité va s'avérer un chemin semé d'embuches pour Basil Huntley. C'est une nouvelle découverte de faite pour le Jury du Grand Prix des Lecteurs 2025 de Pocket. Je ne connaissais pas du tout cette histoire basée sur une histoire vraie. J'ai vraiment été prise par l'histoire c'est une enquête menée par Basil digne de Sherlock Holmes. Il y a beaucoup de rebondissements, Basil espère retrouver la trace d'une jeune femme, Elsie qui aurait embarqué sur la Goélette depuis New-York pour rejoindre Londres. Il s'est convaincu que cette jeune femme qui porte le même prénom que son amour de jeunesse est une seule et même personne. J'ai beaucoup aimé d'avoir une partie racontée par Elsie, qui raconte son voyage sur le bateau en 1872 et les recherches de Basil en 1884. Cela donne beaucoup de rythme à la lecture de changer de point de vue. Cette histoire m'a fait penser à un Long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot.

Un traversée de l’Atlantique angoissante, une goélette retrouvée errante sans équipage, une cargaison mystérieuse, une enquête digne de Sherlock Holmes, une histoire d’amour interdite… De larmes et d’écume m’a tenue en haleine jusqu’aux toutes dernières pages. L’intrigue, basée sur une histoire vraie, m’a empêchée de lâcher le livre jusqu’à ce que j’ai le fin mot de l’histoire. J’ai beaucoup aimé la double temporalité du récit, qui nous fait suivre à la fois la traversée de l’Atlantique d’Elsie, avec son lot de mauvais présages et de rebondissements et l’enquête de Basil et Spotty, une dizaine d’années après, pour comprendre ce qui est arrivé à la Mary Celeste et à ses passagers. En bref, un très bon roman qui tient son suspense jusqu’au bout.

La goélette Mary Celeste est retrouvée en 1872 entre les Açores et les côtes Portugaises, à la dérive et complètement vide. Pourtant en parfait état, les enquêteurs s’interrogeront des années pour comprendre ce qui a bien pu arriver aux onze passagers à bord. Partie de New York trois semaines plus tôt pour transporter une cargaison d’alcool à Gênes, la goélette transportait le capitaine Briggs, sa femme, sa fille, son second, puis des matelots. À son bord également, une jeune femme du nom d’Elsie, qui souhaitait fuir les États-Unis. Bien qu’aucun document ne mentionnait son nom, elle se fera passer pour la nourrice de la petite Sophia pour appuyer sa présence à bord. Cette histoire, largement inspiré de faits réels, reste encore aujourd’hui une énigme. Stéphane Michaka a choisi de la romancer, en y ajoutant notamment une secrète mais passionnante histoire d’amour entre Elsie et un certain Basil Huntley. Elle est construite d’une manière singulière, oscillant entre une immersion dans la traversée grâce au journal de bord d’Elsie, puis un saut dans le futur, 12 ans plus tard, en compagnie de Basil, qui n’a jamais oublié Elsie. Dans la première partie du récit, on vit la traversée en immersion totale avec les passagers. Nombreux sont les termes techniques utilisés, qui peuvent paraître bien mystérieux aux lecteurs. Mais ne vous inquiétez pas, même sans les comprendre, vous vous retrouverez embarqués à bord de la goélette. Pour ma part, j’ai adoré cette aventure maritime, ballottée contres vents et vagues sur cette embarcation de 30 mètres. Il ne faut pas avoir le mal de mer si l’on souhaite lire De larmes et d’écume ! L’atmosphère à bord est étrange. La cargaison transportée inquiète Elsie et les matelots, qui ne savent pas vraiment ce que c’est, ni si cette dernière pourrait devenir dangereuse pour le bord. En plus de cela, les matelots n’inspirent pas confiance à Elsie, qui se méfie ouvertement d’eux. Elle s’inquiète de sabotages ou de mutineries pour assouvir leurs desseins personnels. La seconde partie du roman est plus romancée. On se trouve en Angleterre, où l’on suit l’enquête de Basil Huntley et du jeune « Spotty » pour comprendre la désertion du bateau et ce qui est arrivé aux passagers. Douze ans après que la Mary Celeste ait été retrouvée, Basil garde espoir de savoir Elsie vivante. J’ai trouvé cet amour et ce dévouement merveilleux. Enfin, le suspense est maintenu à son comble jusqu’au dénouement. Qu’est-il réellement arrivé aux passagers ? Acte criminel, phénomène naturel,… chacun peut y aller de sa propre théorie, puisque l’énigme n’a jamais été élucidée. Néanmoins, Stéphane Michaka nous propose une théorie qui tient la route et que je vous laisserai découvrir en lisant ce roman. Je regrette seulement que cette fin soit passée aussi vite. Je ressors un peu frustrée de ce dénouement précipité. Une aventure maritime passionnante inspirée de faits réels. Un récit immersif et captivant, qui alterne entre roman d'aventure, enquête policière et histoire d'amour. J'ai été embarquée et séduite !