Des diables et des saints : Le livre de Jean-Baptiste Andrea, Guillaume Marquet

Il y a des livres que l'on compare à des bonbons acidulés, celui-ci serait plutôt un chamallow à la fois délicieux et dérangeant par son côté trop collant et sucré. Mais quelle belle histoire si joliment contée. Et le format audio était très agréable à écouter. Je ne doute toutefois pas que le livre soit tout aussi bon, bien écrit, émouvant, captivant. J'ai été en totale immersion dans cette lecture, touchée, révoltée, amusée par ce récit que nous livre Joe. Qui est donc Joseph, ce vieil homme que l'on voit jouer du piano dans les gares ? Il nous raconte son histoire, sa vie d'adolescent au sein des Confins, espèce d'orphelinat géré par un Abbé. Un lieu qui n'a rien d'un paradis et pourtant c'est ici que Joe va découvrir la vie. La joie, la peine, la méchanceté, la gentillesse, l'amitié, l'émancipation. L'auteur nous propose de suivre cet homme bien des années plus tôt, et de comprendre comment il en est arrivé là. Ce qu'il a vécu dans l'orphelinat, ses rencontres, ses rêves et son espoir. C'est vraiment un beau livre même si certains passages étaient tristes ou révoltants. Mais c'est plein de douceur, de candeur, face à la dureté de l'époque (fin des années 70). L'auteur aborde beaucoup de thématiques liées au contexte. C'est aussi une ode à l'amitié. Je ne peux en dire trop, mais je vous invite à découvrir Joseph, Momo, sous X et tous les autres. Merci à Netgalley pour cette belle découverte. Je relirai l'auteur avec grand plaisir car j'ai perçu son style très plaisant, sa sensibilité si touchante. Un régal, un coup de cœur même. Je recommande !!

Joe est un pianiste exceptionnel, mais si vous l’avez entendu jouer, ce n’est pas dans une grande salle de concert, c’est dans un aéroport, ou dans un hall de gare. Suivez-le, dans son récit, qui commence par son enfance dans un orphelinat religieux. Si le thème de l’enfance, qui va façonner toure sa vie d’adulte, a été abordé des centaines de fois, l’auteur ici, le fait avec élégance et délicatesse. Si son enfance est sombre, la quantité de lumière qui irradie ce récit est telle, que la noirceur s’étouffe pour faire place progressivement à l’amour. Un amour qui insuffle la vie, pour faire oublier la misère. Je connais, pour avoir écouter des centaines de fois les sonates de Beethoven, et j’ai ressenti la puissance de ses notes dans les mots de l’auteur. Les mélodies qui accompagnent, ou peut-être même qui donne naissance à la lumière, qui jaillit quand Joe est devant le piano, sont le catalyseur des émotions de ce roman. La pureté et la justesse des mots font de ce roman un pur délice. Cette version audio, lue par Guillaume Marquet est réussie, et pour la première fois, je vais aller lire la version papier, pour redécouvrir le roman avec une autre sensibilité. Merci Lizzie pour cette écoute, merci NetGalley #Desdiablesetdessaints #NetGalleyFrance

Qui est ce vieil homme qui joue divinement bien du piano dans les halles de gare ou d'aéroport ? Pourquoi joue t'il toujours du Beethoven et qui attend-il ? C'est Joseph et son histoire commence, il y a plus de cinquante ans dans un orphelinat où il a été placé à la mort tragique de ses parents. Il va y rencontrer des diables, des saints et une rose ! C'est un roman sur l'enfance avec des histoires d'amours d'amitiés et surtout de la maltraitance. C'est aussi un roman sur l'amour de la musique son échappatoire. C'est bien écrit, ce n'est pas larmoyant et pourtant, il m'a manqué quelque chose. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages certainement dû au style de l'auteur.

Un bijou littéraire, bouleversant et inoubliable J’ai refermé ce roman avec le cœur serré, brisé même. L’histoire de Joseph et des orphelins des Confins (un pensionnat quelque part entre Tarbes et Lourdes) m’a profondément touchée. Lu en version audio, j'avoue que le narrateur est parfait, chaque mot, chaque intonation m’a portée dans cette histoire de douleur, de violence… mais aussi d’humanité. Jean-Baptiste Andréa a ce don rare : écrire la noirceur avec une poésie lumineuse. Son style est doux, beau, juste. Même les moments les plus sombres sont racontés avec une délicatesse infinie, on y perçoit de la bienveillance. Quelques scènes m’ont marquée au fer rouge : – Le carton de pizza, qui m’a glacée – La tentative d’évasion de Joseph, qui m’a fait pleurer – Les amitiés rugueuses, qui m’ont fait sourire – Et Joseph, ce personnage si fort et si fragile à la fois… que je n’oublierai jamais. Derrière cette fiction, des faits inspirés de la réalité, qu'un lecteur a rapporté à l'auteur. C'est... Glaçant. Et pourtant, malgré la dureté du récit, je recommande ce roman à tout le monde. C’est une histoire qui mérite d’être lue, partagée, aimée.