Hannibal Lecter - Les Origines du mal : Le livre de Thomas Harris

Le dernier de la série mais pas le meilleur 15/20 Si je donne cette note à ce roman, c'est surtout pour le style d'écriture de Thomas Harris qui est plutôt das l3 haut du panier pour un polar. J'ai trouvé les trois premiers opus de la série Hannibal très bons et particulièrement le 3ème qui est à mon avis une grande réussite. Alors que ma préférence en ce qui concerne les adaptations cinématographiques se porte sans aucune hésitation sur "Le silence des agneaux" (un pur chef d'œuvre), la triologie écrite par Harris est allée crescendo. Dans "Le dragon rouge", l'histoire est bien ficelée et Hannibal n'est qu'un personnage secondaire. Il prend ensuite un peu plus d'espace dans "Le silence des agneaux" et le personnage de Starling apporte quelque chose d'intéressant. L'appogée est pour moi "Hannibal", totalement centré sur le canibale distingué et cultivé qu'on admire presqu'autant qu'on le craint. Dans ce dernier opus, Harris reviens sur l'histoire du jeune Hannibal et tente d'expliquer l'inexliquable. Comment est-il devenu celui qu'on connait tous. Mais l'histoire est un peu simpliste à mon avis et, même si le personnage semble insondable dans les précédents romans, il est inconcevable que son passé n'ai pas été evoqué au cours de ses nombreuses années d'internement où les meilleurs psychologues se sont evertués à comprendre son profil. Bref, une histoire un peu tirée par les cheveux mais malgré tout une belle histoire de vengence avec son lot de "sanglant". Un début d'explication sur la construction du monstre ainsi que sur son coté cultivé et distingué. Mais... il en faut plus pour faire du jeune Hannibal Lecter, Hannibal le canibale.

#x1f5a4 Hannibal, les origines du Mal - Thomas Harris #x1f5a4 Traduction : Bernard Cohen Lu par : Michael Maïno Résumé : C'était un petit garçon sage, supérieurement intelligent et d'une grande sensibilité artistique. Il aurait pu être savant ou peintre, comme son oncle. La guerre en a décidé autrement. Il a vu ses parents mourir sous ses yeux. Il a été capturé par des pillards, des hommes abjects au comportement de bêtes. Il a souffert de la faim et du froid. Il leur a échappé. Quant à Mischa, sa petite sœur... Tout au fond de lui, quelque chose s'est brisé et une autre, terrible, s'est réveillée. Il aurait pu être savant ou peintre, et alors le monde entier aurait connu son nom, pour le meilleur : Hannibal Lecter... J'ai découvert Hannibal Lecter avec le film Le silence des agneaux quand j'étais petite (collégienne je crois) dont j'ai lu le livre dans la foulée puis Dragon rouge et plus tard Hannibal, j'avais moins accroché avec celui-là et c'est sûrement pour ça que je n'avais pas lu Les origines du Mal. Quand j'ai vu qu'il était disponible en audio, je me suis dit qu'il était temps d'y remédier. C'était étrange de découvrir l'enfance d'Hannibal, de l'imaginer petit garçon. On découvre un petit garçon extrêmement intelligent mais que la guerre va changer à jamais, il va y perdre ses parents mais aussi et surtout sa petite sœur Mischa. On va assister la naissance du monstre connu sous le nom D'Hannibal le cannibale, ses débuts de meurtrier. J'ai beaucoup aimé cette partie de la vie d'Hannibal, celle qui nous montre comment les monstres créent leur monstre.

Lecteur de thrillers depuis toujours, j’en ai vu passer des tueurs, des flics borderline, des traumas en pagaille. Mais Hannibal Lecter : Les origines du mal de Thomas Harris, c’est autre chose. C’est un coup de scalpel dans la psyché humaine. Brutal, précis, dérangeant. Ce que j’ai aimé ? Tout. Le rythme d’abord : fluide, tendu, sans jamais tomber dans le cliché. Ensuite, le personnage d’Hannibal, qu’on découvre enfant, puis jeune homme. Froid, brillant, impitoyable. Mais Harris ne nous sert pas un monstre creux : il nous montre comment un génie blessé peut devenir un prédateur absolu. Et ça fout une vraie claque. C’est un roman qui sent la poudre, la neige de Lituanie, le sang discret sur les gants de cuir. Il y a une élégance clinique dans la narration, et un fond de violence sourde qui ne vous quitte pas. Pas de romantisme dégoulinant ici, juste une plongée maîtrisée dans la naissance du Mal. Pour les amateurs de psychologie noire, d’intelligence glaçante et de tension bien écrite, c’est un must. Hannibal ne devient pas un monstre. Il le décide. Et c’est ce choix qui le rend fascinant. Bref : viril, noir, littéraire. Je valide à 100 %.

Une écriture très agréable à lire. Les pages se tournent presque seules. Les principaux personnages sont assez compréhensibles ce qui leur donne une dimension attachante; on les comprend et on leur souhaite du bien. J’ai trouvé certains passages légèrement confus au niveau du temps qui passe mais ça ne m’a plus gêné que ça.