Hurlements : Le livre de Alexis Laipsker

Août. Je suis en vacances. Je me mets donc en mode détente, qui consiste chez moi à bouffer du thriller, tranquillement allongé sur la plage. Ayant épuisé le stock de bouquins que j'avais emmené, je me rends à la librairie du coin et jette mon dévolu sur cet ouvrage dont l'auteur m'est inconnu. Bonne pioche. J'ai passé vraiment du bon temps à lire ce thriller. Certes, il ne rebat pas les cartes du genre, on reste dans le classique. Mais c'est plutôt bien ficelé. Les chapitres s'enchaînent sans temps morts, l'enquête progresse tranquillement, il n'y a pas de plot twist toutes les dix pages. L’écriture est relativement sobre, sans style particulier, faisant la part belle aux dialogues, et c'est tant mieux, j'y reviendrai plus tard. Le méchant de l'histoire est un psychopathe extrêmement retors et fait preuve d’une cruauté rare. Les victimes ( que des femmes, le tueur n’est pas du tout #MeToo ) subissent des supplices qui dépassent l'entendement. Les âmes sensibles passeront leur chemin. Faut admettre quand même que l'auteur a eu la main lourde, on est plus proche de SAW que d’Hannibal Lecter. Tout ça distille un climat d'effroi palpable et occasionne des passages très réussis. Notamment, le subterfuge utilisé par le psychopathe pour pouvoir continuer à jouir de la souffrance d'une de ses victimes, après l'avoir libérée, est un summum de perversion et de cruauté. De même, la scène où l'on apprend l'identité du taré ( ajouté à l'effet de surprise, en ce qui me concerne) est glaçante. Mais la véritable plus value, c'est le personnage du commissaire Venturi. Bourru, pugnace comme une teigne, brut de décoffrage, pas diplomate pour un rond, ses réparties sont un régal. Et les dialogues avec sa partenaire psy, façon ping-pong, sont franchement marrants. Dommage que l'épilogue soit convenu et peu crédible, malheureusement une constante dans ce style de livre, ou les auteurs semblent s'inspirer de plus en plus des poncifs et codes narratifs des films policiers. Ça ne suffit heureusement pas à ternir la bonne impression ressentie à la lecture de cet opus, solide et prenant.

Après Les poupées, c'est encore plus haletant et addictif, plus noir et machiavélique Alexis Laipsker est assurément une valeur sûre quand tu as envie de lire bon thriller et de frissonner. Si je te dis que j'ai tout aimé dans ce roman, est-ce ça fait de moi une psychopathe ou juste une nana lambda qui aime les thrillers ? Je retrouve, pour mon plus grand plaisir, le duo : - Olivia Montalvert, psychologue experte en criminologie. - Et Victor Venturi, surnommé le Cow-boy, flic de la vieille école Dans cette nouvelle affaire menée à un rythme effréné, la barbarie est à son extrême, le suspense à son comble ! Garde tes 5 sens en éveil car tu n'es pas au bout de tes surprises jusqu'à la dernière des pages. Bref j'ai pris mon pied (sans mauvais jeux de mots vu le sort que réserve "le monstre" aux pieds de ses victimes)

Le thriller, c’est mon style depuis toujours. Et là, j’ai pris une claque. Ce roman est glacé, tendu, et foutrement bien écrit. L’auteur te chope dès les premières pages et te lâche pas. Deux nuits, c’est tout ce qu’il m’a fallu pour le dévorer — trop courtes, évidemment. Chaque chapitre te pousse à lire le suivant, avec cette frustration constante de te rapprocher trop vite de la fin. C’est précis, efficace, sans gras. Les twists te retournent le cerveau, et l’ambiance te colle à la peau. Un vrai tourneur de pages, comme on en croise pas souvent. Merci Alexis… même si, franchement, je pense que t’as un truc pas net dans ta tête pour imaginer des trucs pareils.

J'ai lu ce livre, livre il y a quelques mois, je ne connaissais pas cet écrivain. Mais j'ai beaucoup aimé son style d'écriture. Et ces sur les conseils d'une responsable de caisse qui travaille l'espace culturel du Leclerc, qu'elle me l'avait recommandé. Je l'ai lu en 3 jours.