Kaleb - tome 1 : Le livre de Myra Eljundir

Grand format

Robert Laffont

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C'est si bon d'être mauvais...
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler.
Il vous connaît mieux que vous-mêmes.
Et cela le rend irrésistible.
Terriblement dangereux.
Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer.
À la folie.
À la mort.

Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé.
Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise.
Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus.
Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule...
Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

De (auteur) : Myra Eljundir

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Expérience de lecture

Avis Babelio

mutinelle

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

Quand la possibilité m’a été donnée de lire ce livre et que j’en ai découvert le synopsis, je n’ai pas hésité une seule seconde, j’allais pouvoir lire un livre jeunesse un peu différent de ce que j’ai l’habitude de lire. Kaleb est un jeune adulte de 19 ans au charme ravageur et au parcourt atypique. Sa maman est morte en couche et son père le trimbale de gauche à droite depuis sa naissance. Ils sont à Paris depuis 3 ans quand Kaleb succombe à des accès de violence assez stupéfiants. Ne comprenant sa réaction, il cherche alors à comprendre, et ce qu’il va découvrir, va bien plus loin qu’un simple mal être d’adolescent… Je vous préviens tout de suite, ce livre, même s’il fait partie d’une collection jeunesse, n’est pas destiné aux plus jeunes, d’ailleurs, la maison d’édition elle-même le conseille à partir de 15 ans. Je suis partie à la découverte de Kaleb avec envie et en essayant de ne pas me faire influencer par les avis que j’avais survolé à droite et à gauche, vu qu’ils étaient plus partagés. J’ai beaucoup aimé lire les aventures d’un anti-héros. Non, Kaleb n’est pas parfait, ce n’est pas le héros type, certes un peu mystérieux, mais surtout plein de bonne intention. Kaleb est colérique, égoïste, profiteur… mais c’est aussi quelqu’un d’intelligent, qui aime sa famille et essaye de faire au mieux. L’auteure nous expose ici les conséquences de l’empathie poussée à l’extrême. Si une personne était une vraie éponge et absorbait toutes les émotions des autres jusqu’à ne plus faire la différence avec ses propres émotions. Vous avouerez que ça a de quoi déstabiliser même les plus cartésiens d’entre nous. J’ai trouvé personnellement que Kaleb ne se débrouillait pas trop mal face aux découvertes qu’il fait tout au long du livre, il n’a pas toujours les bonnes réactions, enfin, plutôt les réactions politiquement correctes, mais il fait ce qu’il peut avec ce qu’il a : son caractère, son passé et son don. Ce qui fait donc la force de ce livre, c’est son personnage principal atypique, un peu (beaucoup parfois) violent et un chouilla égoïste. Mais ce qui fait qu’on a envie d’avancer dans notre lecture et de continuer cette série, c’est l’intrigue. Les dons des enfants du volcan (d’où viennent-ils, combien de personnes les possèdent ?…), dont Kaleb découvre qu’il fait partie, l’organisation qui les traque (qui est-elle ? Va-t-elle réussir ?) et cettre prophétie que l’on n’arrive pas encore à cerner. Ce qui a titillé ma curiosité c’est cette fin, qui pose plus de questions qu’elle ne donne de réponses à celles posées tout le long du livre. Bref, j’attends la suite avec impatience !

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liredelivre

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

A la fin de ma lecture, je me suis demandée au moins mille fois comment j'allais présenter cette chronique. Non pas que Kaleb m'ait déplu [loin sans faut d'ailleurs ;)] mais tout du long il m'a laissé un sentiment que je ne saurai pas définir. Quelque chose qui me perturbe, sans que je n'arrive à mettre un mot dessus. Est-ce parce que je suis du genre âme sensible ? un dégoût vis-à-vis de certains passages ? C'est peut-être ça... Mais, qu'est-ce que c'était bon !! [Kaleb surtout était bon... 'fin, je dis, je dis rien :p] Depuis son plus jeune âge, Kaleb ne sait rien de sa mère, si ce n'est qu'elle est morte, et vit avec son père, qui le trimballe de ville en ville. Jusqu'à ses 19 ans, tout se passe tranquillement pour lui : Kaleb est beau, fascinant, il n'a aucun mal à s'adapter et à plaire. Le jeune homme en profite donc sans le cacher. Petit à petit, il va comprendre que s'il arrive facilement à plaire, cela n'est pas une question de chance ou de physique [quoi que ^^] : Kaleb est un empathe. Il capte vos émotions et est capable de les manipuler. A partir de cette révélation, il ne pourra faire que deux choix : celui du bien ou du mal. D'autant qu'il doit se dépêcher, l'équipe de Sentinel est à ses trousses... Imaginez un peu : un beau gosse, capable de vous faire vivre des choses intenses, un jeune garçon un peu fragile, pourchassé, au regard hypnotique, un corps *__* Le genre de mec à problème que toute fille fuirait. En théorie. Dans la pratique, dans la lecture, on est juste captivé par ce personnage mystérieux, profondément seul, qu'on a envie d'aider et de soutenir [des intentions purement platoniques :ange: ]. On ne se détache pas de lui, comme du livre. Est-ce du fait de ses pouvoirs d'empathe ? Non, ce roman de Myra Eljundir est sublimement addictif, même dans les scènes qu'on préférerait ne pas connaître. Malgré le côté un peu dérangeant du personnage, ses sautes de caractère, son allure, le danger qu'il représente, on est très vite attiré par lui. A l'allure d'anti-héros, on découvre vite pourtant que Kaleb a une âme, une profondeur, ce qui le rend très attachant. L'auteure a su le mettre en valeur et le montrer sous la bonne lumière. On en tombe accro avant de s'en rendre compte. Pour ce qu'il est, pour ce qu'il pourrait être et pour ce qu'il ne sera pas. A côté de lui, gravite d'autres personnages : son père, Robin, Lucille, Abigael, et surtout l'équipe de Sentinel. Tous ces personnages permettent de voir différentes facettes de Kaleb, qui nous apparaît tantôt attendrissant, tantôt manipulateur. Mais Kaleb devient aussi la proie de Bergsson, le colonel qui dirige Sentinel. Et là, le roman se transforme en une lecture intense et palpitante. On pénètre dans les arcanes d'un secret bien gardé, chèrement caché, d'une traque sans merci que livre Sentinel aux jeunes comme Kaleb, dotés d'un don : les Enfants du Volcan. Le lecteur est pris dans une sorte de course poursuite où s'oppose la volonté farouche de l'un contre le besoin de liberté de l'autre. Manigances, tortures, trahisons, Sentinel est quelque chose qu'on préfère ignorer, mais qui nous sera dévoilé dans toute son abominable grandeur. L'auteure jongle avec nos émotions pour nous faire entrer dans une spirale, dont on ne ressort pas indemne. Sentinel nous marque, au fer rouge, et tout comme Kaleb, nous préférons nous tenir loin de leurs cellules, comme de ses soldats. Au milieu de cette intrigue, le besoin de connaissance de Kaleb reste aussi impressionnant. Une quête de soi, une quête de l'autre, prend forme, rythmée par la chasse et l'appétit, non seulement de l'empathe, mais aussi du chasseur. Tout se mélange dans un tourbillon effrayant, qui vous prendra aux trippes et dont vous serez incapable de vous défaire. Parce que Myra Eljundir possède cette plume froide et fluide, riche et implacable qui vous ferait ressentir même le souffle du vent. Elle mène l'action avec brio, n'offrant de pause que quand elle le juge nécessaire, alors même que nous sommes pourtant prêts à en redemander encore. Sans compter ces scènes qu'on préférerait ignorer en sautant les pages mais où pourtant l'écriture nous plaque au livre et empêche nos yeux de se dérober. Alors on gémit, on souffle, on rigole, on s'épuise, on pleure, mais on en regrette rien et on reste incapable de décoller du roman. L'auteure sait nous parler et nous fasciner, même dans l'horreur. Je me suis plusieurs fois étonnée de ne pas avoir fermé le bouquin sur certaines scènes qui me font encore frissonner rien qu'en y songeant. Mais, si je n'ai pas pu bouger, c'est parce que malgré ce que je ressentais, l'envie de connaître et de tout lire était plus forte. C'est un des gros points forts de ce roman. Il n'y a pas d'essoufflement, tout est poussé crescendo, jusqu'à l'extrême. Et les surprises se multiplient, achevant notre volonté au moment où nous devrions refermer le livre pour se coucher ou juste quitter Kaleb pour quelques minutes. Dans ce roman puissant qu'est Kaleb, une page en entraîne une autre, de même qu'un chapitre en appelle un autre. L'auteure nous ravit de sa plume et de son personnage. Nos yeux sont grands ouverts, prêts à tout accepter et tout voir. Préparez-vous, Kaleb est là ! Et une nouvelle réussite pour la Collection R ! #9829;

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Seraphita

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

Kaleb est un beau gosse qui aime séduire la gente féminine. Un séducteur un brin violent avec ceux qui entravent son chemin. Un lycéen troublé par ses transformations, en quête de ses origines. Un ado, tout simplement ? Pas si sûr… De forums en relations psychédéliques, il va se découvrir un don, l’empathie et un nom de code un peu particulier : c’est un enfant du volcan. L’Islande et son volcan en éruption a révélé sa nature : il est magma, capable d’utiliser les sentiments des autres pour les manipuler à sa guise, jusqu’à l’ébullition suprême… Si ce don peut effacer l’autre, il peut aussi se retourner contre son détenteur… L’éruption du volcan « Kaleb » est progressive, c’est ce qui constitue tout le charme de ce roman. D’abord solidement ancré dans le réel, l’intrigue se voit progressivement percée de petites notes fantastiques et l’on se prend au jeu du suspense qui croît. « Kaleb » est une œuvre protéiforme et riche, qui mêle des registres psychologiques, historiques, une trame policière, fantastique sur un délicieux fond paranoïaque, la traque des « Sentinelles » contre les enfants du volcan. Le propos peut sembler parfois monolithique, mais l’humain demeure, dans son ambivalence fondamentale, à l’image de Vulcan, succube pétrie de doutes. Une belle découverte à poursuivre !

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Naila2

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

Je n'avais encore jamais eu l'occasion de lire un livre parlant de l'empathie. Et donc oui, ça m'a attirée. Le livre est assez lent à démarrer mais on ne peut quand même pas s'empêcher de le reprendre pour voir où tout cela va nous mener. Et, en effet, comme dit sur la quatrième de couverture, on ne peut s'empêcher d'aimer Kaleb. Le personnage est envoûtant et on veut voir comment il va évoluer. On se doute de comment ça va finir mais on ne veut pas se l'avouer. De plus, les surprises ne sont pas rares et l'on tombe de haut à chaque fois. Pour revenir à la quatrième de couverture par contre je n'ai pas bien vu que Kaleb n'était en rien désolé de ce qu'il faisait ni qu'il "en voulait toujours plus". Il se cherche, se découvre, essai le mal comme le bien. Mais bon c'est surtout (enfin !) un livre qui vous fait passer de l'horreur au rire et de la joie à la peine rien qu'en tournant une page et où on peut avoir le point de vue du "mal". Bref une belle intrigue, une ambiance dont on a pas l'habitude mais qu'on apprécie très vite mais aussi des personnages intriguants qui cachent bien leurs secrets.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782221126820
  • Collection ou Série
    Collection R
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    456
  • Dimensions
    216 x 137 mm

L'auteur

Myra Eljundir

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18,00 € Grand format 456 pages