Kaleb - tome 1 : Le livre de Myra Eljundir

Il y a un avertissement sur la 4ème de couverture : "Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans". J'approuve entièrement cet avertissement ! Si je devais décrire le roman de Myra Eljundir en trois mots, je dirais sans hésitation : violent, dérangeant, hypnotique. Violent parce que Kaleb est violent. Il ne comprend pas ce qui se passe à l'intérieur de lui, mais il sait de quoi il est capable grâce à son "don". Kaleb ne doit rien à personne et n'a rien à perdre, alors il profite de son don. Pour son plaisir personnel. Egoiste ? Possible. Ingrat ? Probable. Mais surtout, incapable de contrôler ses émotions et d'établir une frontière entre bien et mal, tellement il est grisé par son pouvoir. Les gens sont à sa merci, il peut leur faire faire tout ce qu'il veut, leur vie est entre ses mains. Dérangeant parce qu'on ne sait pas comment réagir. Doit-on condamner tous les actes de Kaleb ou peut-on accepter le fait qu'on le comprend malgré tout ? Parce que c'est bien ça le plus dérangeant : au fond, ses actes sont compréhensibles. Les quelques fois où Kaleb a décidé d'utiliser son don pour faire quelque chose de bien, cela s'est retourné contre lui. Plus les pages tournent et plus Kaleb découvre qu'il n'a vécu jusqu'à présent qu'une vie de secrets et de mensonges. Ses actes restent condamnables, mais compréhensibles. Etre empathe, c'est un don mais aussi un malédiction : il ressent les émotions de tout ce qui l'entoure - il est même capable de ressentir les derniers instants d'un animal rien qu'en touchant un morceau de viande. De quoi devenir fou et perdre tout contrôle de soi. Hypnotique parce qu'on tourne les pages sans s'arrêter. Il y a deux histoires en même temps : celle de Kaleb qui découvre qui il est et celle du Colonel et de la Cause et du pourquoi il veut homicider Kaleb à tout prix. A chaque fin de chapitre, on veut savoir ce qu'il se passe après, on veut savoir quel va être le comportement de Kaleb, on veut savoir qui est ce personnage, s'il a un rapport avec Kaleb et on veut savoir le pourquoi du comment. Les informations sont distillées au compte-goutte, et même si quelques point sont prévisibles, dans l'ensemble, on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Une intrigue efficace, un style prenant, des personnages marquants - voilà un roman bien atypique et qui ne laissera personne indifférent !

Je vais peut-être en décevoir plus d'un mais je n'ai pas été aussi conquise que ça par ce livre. Qui n'en a jamais entendu parler ? Depuis quelques mois la collection R fait son effet dans le monde de la blogosphère. J'avais entendu énormément d'avis positifs sur ce roman et quelques-uns négatifs. En gros, on aime ou on aime pas. Moi je suis plutôt mitigée. Commençons. Tout d'abord le résumé, très alléchant, l'idée du méchant très méchant m'attirant. La mention "Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans" aussi, ça promettait de vives sensations. Or, je ne l'ai pas trouvé si méchant que ça Kaleb. Il y a bien quelques trucs pour dire de mais rien de très sensationnel à mon goût. Bon je suis d'accord, c'est un livre jeunesse, il faut rester dans les limites du raisonnable. Mais bon, on nous promet monts et merveilles, une belle accroche commerciale et bof. Pour le mention qui déconseille ce livre aux moins de 15 ans... mouais si on veut. Si pour quoi, 2-3 scènes ? Mais selon moi ils voient bien pire à la tv. Mais au moins, c'est vrai, ils ont prévenus. Je dois bien avouer qu'il m'a fallut du temps pour entrer dans l'histoire. A partir vraiment de la 3eme partie =/ Les deux premières j'ai trouvé que ça tourné un peu en rond, que c'était répétitif, ça n'engage qu'à moi. Encore une fois, en lisant le résumé, je pensais qu'il serait directement méchant, qu'il savait ce qui lui arrivait et aimait ça. Je suis un peu déçue, je ne m'attendais pas à ça. Maintenant il n'y a pas que des défauts. J'ai aimé les personnages, bien construits, attachants. J'ai souvent eu de la peine pour ceux-ci à cause du comportement de Kaleb (je pense au père notamment). Mais je n'ai pas aimé le dénouement de certains, pas convaincue, trop excessif à mon goût. J'ai adoré la secrétaire/assistante, je m'attendais à un truc sur son histoire mais pas du tout à ça, il y a du potentiel, ça devrait me plaire dans la suite. Par contre le colonel, n'en parlons même pas, trop caricaturé, je n'arrive même pas à mettre de mots pour m'exprimer sans en trop dévoiler trop, je m'arrête donc là pour les personnages. Alors pourquoi trois étoiles ? Et bien comme je l'ai dit, à cause de la secrétaire. Je me suis doutée de 2,3 choses sur son compte (de même que pour d'autres perso) mais d'autres pas du tout, ça m'a plut. Et puis la partie "historique" (et oui !), l'affrontement du bien contre le mal, les revirements de situations, j'ai hâte d'en savoir plus. Parce que oui, même s' il y a quelques bémols à mes yeux, j'ai envie d'en savoir plus.

Kaleb n'est sûrement pas le gendre idéale. Il est pourtant séduisant, intelligent mais en lui se cache un démon qui n'a pas de limite, capable des pires atrocités. Kaleb n'est pas le seul dans son cas, d'autres aussi ont des dons incroyables. Certains sont de bonnes personnes, d'autres ne peuvent pas se contrôler et font énormément de mal autour d'eux. C'est parce que certains sont mauvais qu'un groupe de soldat hyper entraîné a été mis en place pour les capturer et les "changer" si c'est possible et tant pis s'il faut utiliser la force. Premier tome d'une trilogie, Kaleb est un roman surprenant. Nous suivons le destin de trois personnes qui gardent au fond d'eux des secrets très lourd. Les révélations sont là, les scènes dures et violentes nous prennent à la gorge. Le foutoir mentale qui envahit nos trois protagonistes vont les pousser vers l'inévitable. Si certains passages sont parfois un peu trop long, Kaleb est une très belle découverte en littérature jeunes adultes. Béné

Mon avis est franchement mitigé sur ce roman. Autant j'ai adoré, autant 150 pages de moins n'auraient pas fait de tort à ce roman. Je rejoins un autre lecteur sur le fait que le roman tire trop en longueur sur certains passages: trop introspectifs, trop fantasmagorique, tout simplement trop. Et puis il y a d'autres mots plus vifs, plus puissant, des éléments de l'histoire qui sont excellents. Donc mon avis est mitigé. Que voulait faire l'auteur dans ces longueurs. Voulait-elle que nous plongions au plus profond des délires, des douleurs, de la méchanceté de Kaleb? Sur le coup c'est un peu loupé. Franchement