La Belgariade - tome 2 La Reine des sortilèges : Le livre de David Eddings

Toujours dans le cadre du challenge de l’Imaginaire #cli13 je continue mon écoute des chants de la Belgariade. Je me suis maintenant bien imprégnée de la narration de Franck Dacquin et peut quasiment mettre un nom sur le personnage qui parle avant confirmation. Il réussit de même à bien nous faire sentir les ressentis de chacun ou encore celui que l’on doit endurer face à certains personnages. Que n’ai-je été dans le récit souventes fois pour en secouer un ou deux par les oreilles à l’écoute de leurs élucubrations ou de cet orgueil incommensurable qu’ils affichaient. Enfin on va donc résumer cela à : c’est une lecture bien vivante que voilà ! #128578; Garion et ses compagnons vont continuer leur poursuite de ce qui a été volé, MAIS, cette fois nous allons au fil des pages et des rencontres en apprendre plus sur l’Orbe, son histoire, ses pouvoirs et ce qui la rend aussi indispensable à ceux qui la veulent. Le récit va aussi nous faire traverser diverses régions et rencontrer des personnages parfois hauts en couleur, des serfs pitoyables, des hommes sans honneur, ou des fieffés sacripants. Le couple Eddings a tenu à mettre en avant pour chaque peuple des traits de caractère parfois frisant le ridicule. C’est ainsi que nous côtoyons Lledoryn un jeune Asturien, honnête et bon mais aussi aveugle à tout le malheur des serfs de son pays tellement c’est commun pour lui. Pourtant il est capable de s’enflammer pour des causes perdues sur un coup de tête, de faire des promesses éternelles oubliées le lendemain, ou encore de donner sa parole et de se refuser de se parjurer même en sachant le tort que cela peut amener. Il est à la fois attachant et exaspérant. Il y aura aussi Mandollaren, un chevalier Mimbraïque au phrasé ampoulé, qui porte son honneur comme un pavillon blanc et toujours prompt à défendre la veuve et l’orphelin. Le chevalier blanc des contes dans toute sa splendeur. Ce sont les principaux nouveaux protagonistes de ce début de tome. Plus tard suivront d’autres personnages qui auront leur rôle à jouer dans l’avenir de la quête de Garion. Un tome qui va donc nous ouvrir à de nouvelles aventures et complots, où Garion va se rendre compte que le destin semblent vouloir le placer dans des situations similaires. Il va ainsi devoir encore cette fois faire face à un complot pour assassinat d’une royauté comme lors de son passage chez Anheg le roi cheresque. Et souvent des obstacles se rajoutent à cette situation. Pas facile d’être un adolescent de 15 ans parfois, peu désireux de se mettre en avant mais que le destin fourre toujours dans les plans foireux et sans préparation. Cette fois cependant, même s’il reste toujours un peu materné par tante Pol, Garion va aussi s’évertuer à se rebeller un peu. Pas toujours à bon escient et parfois sans réfléchir mais cela ne l’empêchera pas non plus d’être curieux et observateur. Son apprentissage de la langue secrète avance bien et ainsi il peut surprendre un peu plus les événements et les situations qui le laissait en arrière précédemment. De plus ces compagnons continuent à lui faire bénéficier de leurs savoirs, de leurs expériences et pensées ce qui a le mérite de le faire mûrir. Son côté sendarien pratique et pudibond peut aussi le desservir parfois comme pour Durnik mais cette timidité ou cet air choqué sont autant de moments qui nous les rendent attachants. Silk nous prouve toujours plus sa rouerie et son « mauvais fond » comme le disent si bien Barak et Ethar. Cependant cela leur sauve la mise à de nombreuses reprises et leur apporte de nombreuses informations au fil des rencontres. Ses différents rôles étant si rondement menés que l’on pourrait le croire dotés de multiples personnalités. C’est donc une sacrée compagnie que nous avons là. Polgara toujours maître d’elle-même et au maximum des situations. Sire Loup tendu et sérieux sous des dessous nonchalants. Barak et Ethar souvent enclins à la bagarre , surtout quand il s’agit de Murgos pour notre Algarois. Bref, des situations tendues, parfois pleines d’humour aussi, des révélations, des remises en question… tous ses personnages évoluent et nous octroie l’honneur de les connaître mieux avec leurs forces et leurs faiblesses. On s’y attache de plus en plus. Pas encore cependant de lignes claires sur la Prophétie ou les informations obtenues de Belgarath dans le Codex Mrim, mais quelques indices qui nous laisse penser que personne n’est là par hasard. Et petit à petit le lecteur va voir s’éclaircir le destin de Garion, une partie de son rôle futur aussi. Je suis toujours aussi prise dans le récit et ai hâte de me lancer dans l’écoute du tome 3 : Le Gambit* du magicien. * Un gambit est un sacrifice volontaire d’un pion ou d’une qualité dans le jeu d’échecs pour obtenir un avantage stratégique. Cela fait peur pour nos compagnons. Quel sacrifice ? ET surtout qui est celui qui mourra deux fois?

2ème tome du chant de la Belgariade, l'aventure se poursuit pour Garion et ses compagnons. Un voyage au but indistinct pour le moment qui verra entrer et sortir certains personnages. Garion est maintenant en pleine adolescence et sa relation avec sa tante Pol s'en ressent, mais il découvre également certains faits sur lui-même qui le perturbent grandement. La quête de l'orbe se poursuit même si le chemin qu'elle emprunte semble bien alambiqué. J'aime beaucoup ce style très années 80; avec un cycle très classique de fantasy, beaucoup d'action, des femmes intrépides et dont l'audace le dispute à la beauté, un humour à l'avenant et des personnages vraiment très intéressants encore que parfois légèrement caricaturaux. Les décors que j'imagine tiennent autant de Donjons et Dragons que de Conan le barbare, toute mon adolescence! Le petit bémol viendrait peut-être de la traduction, car j'ai trouvé certaines tournures de phrases rappelant le vocabulaire religieux assez répétitives. J'ai hâte de poursuivre ma lecture.

J'ai beaucoup aimé ce second tome, qui nous plonge jusqu'au cou dans l'aventure. On suit notre petite communauté de l'anneau, qui poursuit sa quête jusqu'à l'autre bout du monde… Il y a en effet quelques similitudes avec le maître de la fantasy dans le fond mais la forme est nettement plus digeste. J'accroche énormément aux personnages, à leur épopée et au monde créé par l'auteur et sa femme. J'enchaine directement avec le tome 3, impatiente que je suis de redécouvrir pour la 3e fois le dénouement.