La Dernière arche : Le livre de Romain Benassaya

Ayant parfaitement accroché à "Pyramides" et "Les Naufragés de Velloa", j'ai entamé ce roman avec peut-être trop d'attentes. J'ai mis une centaine de pages avant d'y trouver un réel intérêt quand les héroïnes [masqué] quittent le Fort pour les autres Perles [/masquer], et c'est surtout le dernier quart qui m'a plu, quand les héroïnes [masquer] sont à l'extérieur de l'Arche et retrouvent Sarah et Vert-de-Gris [/masquer]. Encore que, pour le coup, cet épisode va peut-être un peu trop vite. Romain Benassaya crée encore une fois un univers complexe et foisonnant, les relations humaines sont à la hauteur, mais il manquait un rythme, un souffle pour vraiment m'accrocher. Ca ne m'empêchera pas de lui faire confiance sur d'autres romans.

Pas facile d’écrire une critique tant il y aurait de choses à dire… C’était mon premier véritable roman de science-fiction spatiale, et je dois avouer avoir été surpris par plusieurs aspects, notamment par sa fin. J’ai adoré la première partie du livre, mais la seconde m’a beaucoup ennuyé. À mon sens, c’est le problème de vouloir faire entrer un genre littéraire dans un autre. Je fais le parallèle avec Hunter X Hunter et l’arc des fourmis géantes : c’est bien écrit, mais si on l’enlevait, l’histoire principale ne s’en trouverait pas vraiment changée. Ici, c’est un peu pareil : une grande partie du récit se déroule dans un royaume, un empire, et on perd complètement l’aspect science-fiction, ce qui est assez déroutant — et même lassant — pour un lecteur non-initié comme moi. Pour être honnête, on a presque l’impression que cette portion a été ajoutée uniquement pour rallonger le livre. D’ailleurs, elle n’apporte pas grand-chose puisqu’elle est quasiment effacée à la fin de l’ouvrage. Un arc secondaire plaqué en plein milieu du récit… pas terrible. Pour le reste, même si c’est particulièrement bien écrit, j’ai trouvé l’ensemble assez fouillis : entre les explications, les différentes formes de vie et les idéologies, on s’y perd un peu. Les réflexions du personnage principal m’ont également semblé trop simplistes. Quant au dénouement, il est franchement plaisant et séduira sans doute tous les amateurs de science-fiction. Le plot twist, en revanche, est un peu trop prévisible : on le voit venir progressivement, et le titre ainsi que la couverture en révèlent déjà beaucoup… dommage d’avoir gâché cet effet de surprise. Quelques références à un autre ouvrage de l’auteur apparaissent, bien intégrées, et elles m’ont donné envie d’aller le découvrir. En refermant le livre, on comprend aussi que toutes nos questions ne trouveront pas de réponse immédiate. Est-ce un choix délibéré, ou l’annonce d’un futur tome ? Je ne porterai pas de jugement là-dessus : ce type de fin a au moins le mérite de laisser au lecteur matière à réflexion. En bref, je découvrais cet auteur, et même si je n’ai pas entièrement accroché à ce roman, il reste une belle aventure de lecture. Je lirai sans aucun doute d’autres de ses ouvrages !

Benassaya nous plonge avec ce livre dans un univers original et toujours plus surprenant. J’ai dévoré le premier tiers de l’histoire, qui nous fait découvrir de multiples mondes, avec leurs ethnies et spécificités ; j’ai moins aimé la suite, qui ne méritait franchement pas d’être aussi longue. Je ne savais pas que « La dernière arche » était plus ou moins la suite de « Pyramides », mais je suis bien contente de l’avoir lu juste avant pour la multitude de personnages qui apparaissent à la fin de cette histoire. Je m’attendais à un dénouement similaire - même si je ne l’avais pas du tout apprécié - du coup je ne comprends pas la présence des susdits personnages ?! Ce que j’en retiens finalement, c’est la façon dont l’auteur aborde la religion d’un point de vue rationnel, avec un Dieu qui peut tout autant être sauveur que châtieur, et un libre arbitre des hommes relatif face à son omnipotence/omniscience - revisitant en parallèle la « théorie du dernier jeudi » (qu’est ce qui nous prouve que nos souvenirs existent réellement et ne datent pas de jeudi dernier ?). J’ai trouvé dommage le titre trop évocateur, ainsi que la couverture trop explicite. Je n’ai pas aimé non plus la fin ouverte, et l’absence de réponses à toutes les questions soulevées dans l’autre opus.

Une excellente découverte. Ce roman m'a été prêté par un ami. On commence avec le récit habituel de début de roman. Plein de gens d'horizons différents qui sont rassemblés au même endroit par un mystérieux "sauveur". Ils ne connaissent pas cet endroit, ne savent rien du monde dans lequel ils vivent. Ils sont tous regroupés dans un "fort", entouré de brumes et de créatures hostiles. Oui, on dirait un peu le début de Maze Runner... Petit à petit, les révélations se font et on commence à comprendre l'ampleur de l'univers créé. Je me suis fait happé par les aventures et ai tout dévoré d'une traite. [masquer]Petit bémol par contre pour le milieu du roman, qui tombe un peu à plat, surtout quand on apprend que toute cette partie n'a aucune incidence sur la suite du roman...[/masquer] Je crois comprendre que le roman peut avoir un lien avec d'autres de l'auteur. Je les lirai avec plaisir s'ils me tombent entre les pattes !