La lumière était si parfaite : Le livre de Carène Ponte

Ce fut une lecture qui m’a fait passer un bon moment, surtout après un pavé de 800 pages rempli d’action. Tout l’opposé de celui ci. C’est un roman qui parle de la famille, de la résilience féminine . Ce roman m’a fait voyager de Milan à Venise mais également en Bulgarie. J’ai beaucoup aimé l’amitié qui unit Megg et Romy, leur complicité et leur échanges apportent humour et émotions. C’est un Feelgood léger et qui parle de sujets tels que les secrets de famille. Megg, mère au foyer se sent dépassé par un mode de vie qui ne lui ressemble plus. Entre une adolescente en pleine crise, un mari qui ne voit que par son travail et la perte récente de sa mère, Megg se sent perdue. Jusqu’au jour où elle découvre une pellicule de photos oubliée dans le grenier de sa mère. C’est qu’elle va y découvrir va bouleversé son monde. Soutenu par son ami Romy, elles vont partir en road trip à travers l’Europe afin de lever le voile sur les secrets de famille. Elle sera accompagnée de sa fille afin de se rapprocher d’elle également.

La plume de Carène Ponte me procure encore beaucoup d'émotions, avec sa plume fluide l'autrice souffle un vent chaud et froid, des personnages attachants et réalistes, lien parents/enfants, le deuil, l'amitié, la réconciliation. Une belle histoire sur fond de remise en question. Un road trip européen, une quête personnelle, des révélations bouleversante. Une lecture douce, délicate, fraîche que je recommande.

Livre plaisant à lire et qui ne prend pas la tête. L'histoire de cette femme Megg en mal-être par son rôle de mère au foyer qui perd un peu pied entre sa fille ado qui prend ses distances, son mari qui, accaparé par son travail, ne gère rien à la maison. Megg doit en plus vider la maison de sa mère décédée 6 mois plus tôt. Un événement va tout changer. Sa voisine un peu moins classique que Megg va réagir et la faire réagir. Au delà, de cette intrigue originale, les clichés femme au foyer, second rôle dans le couple, les enfants qui grandissent, l'adultère sont tout tracés dans ce roman.

Il y a des romans que l’on commence sans se douter qu’ils vont nous emporter bien plus loin que prévu. La lumière était si parfaite de Carène Ponte fait partie de ceux-là. Avec une plume fluide et accessible, l’autrice nous plonge dans l’histoire de Megg, une femme à qui tout semble sourire… jusqu’au jour où sa vie bascule. Ce voyage qu’elle entreprend n’est pas seulement une échappée sur les routes, c’est un véritable parcours intérieur. Megg va devoir affronter des vérités qu’elle n’aurait jamais voulu connaître, déconstruire ses certitudes et apprendre à se reconstruire. Mais au-delà du récit d’une femme en quête de sens, ce roman brille par la justesse de ses émotions. L’un des points forts de l’histoire réside dans la relation entre Megg et sa fille adolescente. Entre incompréhensions, tensions et tendresse maladroite, leur lien évolue avec réalisme et finesse. On y retrouve cette complexité propre aux relations mère-fille, entre amour inconditionnel et conflits du quotidien. Carène Ponte réussit une fois encore à mêler légèreté et profondeur, à nous faire sourire tout en nous serrant le cœur. La lumière était si parfaite est un roman qui parle de maternité, de résilience et de ces moments où la vie nous force à changer de regard.