La Régulation : Le livre de Gaëlle Perrin-Guillet

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Fleuve éditions

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Il n'en restera qu'un.

2300, quelque part dans le monde.
Une enclave entourée de murs abrite les survivants d'un cataclysme. Coupés de tout, ils vivent en autarcie dans une société gérée par les DIX, de mystérieux dirigeants que personne ne voit en dehors des écrans tapissant les murs de la ville.
Dès que la surpopulation menace la cité, les DIX annoncent la Régulation : huit régulateurs reçoivent une liste de quatre noms. Quatre personnes à abattre sans se faire tuer à son tour. Car devenir régulateur, c'est savoir que son nom s'est affiché sur la liste d'un adversaire.
Une seule règle : tuer ou être tué.
Lorsque le jour de la Régulation arrive, la population sait que la chasse a débuté. Et la peur s'installe.

De (auteur) : Gaëlle Perrin-Guillet

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Expérience de lecture

Avis Babelio

MaeletImaginaire

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Lorsque le nombre de naissance est supérieur à celui des décès, les Dix ordonnent la régulation durant laquelle les régulateurs chassent les régulés... En guise d'introduction, de préambule et de mise en bouche, Gaëlle Perrin-Guillet nous livre la vie pré-Effondrement, mouvementée et rendue invivable par le climat. C'est en traversant les années que l'autrice va nous livrer une projection des multiples et dévastatrices conséquences du réchauffement climatique : montée des eaux et hausse de la température. C'est dans cette projection que la dystopie va naitre. L'autrice va nous peindre la Cité, la société dystopique issue de l'Effondrement. Cette société est marquée par le minimalisme et où rien n'est gaspillé, jusqu'à réduire le nombre de bouche à nourrir et à recycler le moindre sujet. Mais, cette société va aussi être marquée par l'absence de la culture, jugée inutile : les écrivains et les livres n'existent plus, ne reste que ceux datant de la civilisation précédente. Additionnée à l'absence de la culture, la liberté manque et la Cité n'est rien d'autre que leur prison. Depuis plusieurs siècles, le manque de liberté et l'oppression ont toujours motivés les révolutions et nous retrouvons ce mécanisme au cœur de l'œuvre de Gaëlle Perrin-Guillet où régulés et régulateurs ne font qu'un pour mettre un terme au règne d'Evangéline. Pour ma part, ce nom a directement éveillé en moi un lien avec l'Evangile : Evangéline est celle qui dicte la conduite et l'Histoire. Cependant, je vois en cette œuvre un lien, une ressemblance avec celles de George Orwell, "1984", et d'Aldous Huxley, "Le meilleur des mondes", où les héros se dressent face à l'oppresseur. "La Régulation" est un bouquin que j'ai adoré et qui se lit vraiment tout seul, mais je suis resté comme sur ma faim et je vais vivre dans l'espérance d'une suite. Evidemment, je ne peux que vous recommander ce bouquin !

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Elliotbook86

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Cette courte dystopie contient tous les éléments du genre. Bien écrite, je l'ai lue d'une traite. J'y ai retrouvé des éléments que j'avais déjà lus ailleurs (1984, Hunger Games, Divergent...) mais cela ne m'a pas gênée car l'histoire est bien rythmée et le suspens présent tout du long. Le livre est court et le nombre de personnages est donc limité, ce qui facilite grandement la lecture. Seul bémol, la population est difficile à évaluer, car elle semble à la fois grande et limitée, ce qui est assez perturbant in fine. Globalement, j'ai beaucoup appréciée cette lecture, autant pour la plume que pour l'histoire.

Mimielasouris7

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

De souffre et de sang... ... Dans La Régulation, l'auteure nous plonge dans un univers dystopique glaçant où l'ordre social est maintenu par une régulation impitoyable d'un peuple survivant. Loin d'être une simple œuvre de science-fiction, ce roman évoque de manière troublante les mécanismes de contrôle, de sélection et de domination, qui ne sont pas sans rappeler ceux de la chasse. La traque pose une question éthique fondamentale: qui décide de la valeur d'une vie ? Ici, les régulateurs orchestrent une chasse à l'homme digne des plus grands films hollywoodiens. La tension est omniprésente. Je me voyais créer une bande-dessinée en noir et blanc, avec quelques touches rouges sang, au moment des exécutions car le cadre y est extrêmement sombre et malaisant. Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour maintenir un certain équilibre, qu'il soit naturel ou social ? La régulation des espèces, tout comme celle des êtres humains dans ce roman, nous renvoie à mon sens à nos propres responsabilités en tant que gardiens de la vie. Au même titre que la chasse peut révéler la brutalité humaine dissimulée derrière des justifications pseudo-rationnelles, ce livre met en lumière les dérives d'un pouvoir autoritaire, la perte de liberté individuelle au profit d'un ordre jugé "supérieur". Un roman essentiel, à lire et surtout à méditer.

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eloole59

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Nous sommes en 2300. L'Humanité est réduite à peau de chagrin après avoir subi dérèglement climatique, épidémies, disparition du système capitaliste mondial. Nous nous trouvons au sein de l'enclave, où survit une population dirigée par les DIX. Leur quotidien? Une cité entourée de hauts murs capables de résister aux pires intempéries et aux prédateurs, aucune connaissance de ce qui se trouve derrière hormis ce qui leur est inculqué, le quotidien surveillé et régi par les DIX, avec même un couvre-feu. Tout dans l'enclave doit être utile, les métiers sont assignés. Les habitants n'ont que peu de temps libre ou de choix. Mais après tout, ils sont au moins en sécurité, non? Sous la protection des DIX? Un problème demeure: la surpopulation! Pour pouvoir continuer à (sur)vivre en autarcie, il faut veiller à ne pas être trop nombreux. Alors, lorsque la population dépasse un certain seuil, menaçant cet équilibre, les DIX déclenchent la régulation. Parmi les habitants, certains sont désignés régulateurs. Ils reçoivent une liste de personnes à éliminer. Plusieurs régulateurs mais à la fin il ne doit en rester qu'un seul! Celui-ci a la garantie de l'anonymat pour poursuivre son existence. La chasse commence... Gaëlle Perrin-Guillet nous livre un thriller dystopique prenant. J'ai été complètement happée par cette histoire. J'ai pris plaisir à suivre des personnages attachants comme Wilson, Bettany, Abigail, etc... Ce roman m'a embarquée, m'a permis de me projeter et de me demander : Que ferais-tu dans cette situation? Jusqu'où l'Homme peut-il faire ressortir son instinct de survie? Que reste-t-il de la nature humaine en cas de menace imminente? L'autrice nous soumet à un rythme effréné et angoissant dès le premier chapitre. Son récit est tantôt rempli de noirceur, tantôt d'espoir. Elle tisse des relations intéressantes entre les protagonistes et nous redonne foi en certains humains qui refusent de se soumettre à l'autorité. Je ne suis pas une fervente lectrice de dystopie mais Gaëlle Perrin-Guillet m'a réconciliée avec ce genre et je pense donc donner leur chance à de nouveaux livres.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782265158122
  • Collection ou Série
    Outre Fleuve
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    224
  • Dimensions
    212 x 144 mm

L'auteur

Gaëlle Perrin-Guillet

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19,90 € Grand format 224 pages