La reine des damnés : Le livre de Anne Rice

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Lestat, vampire impie, mort vivant libertin a décidé de jouir de la vie et de la gloire. Il est devenu le porte-parole du mal-être d'une génération, le chantre du gothique, une star du rock !
En revendiquant sous le feu des projecteurs sa nature démoniaque, Lestat a transgressé la loi du secret. Ses semblables l'ont condamné à mort.
L'affrontement est inévitable. Il sera dantesque : la reine des damnés, la mère de tous les vampires, a été arrachée à son sommeil millénaire.
Son rêve peut enfin se réaliser : étendre à nouveau son pouvoir sur le monde...

De (auteur) : Anne Rice
Traduit par : Anne de Vogue, Évelyne Briffault

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Expérience de lecture

Avis Babelio

ThGuichet

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Dans La Reine des Damnés, le lecteur découvre de nombreuses nouvelles facettes du monde des vampires et pléthore de nouveaux visages. Ce troisième tome prend presque des allures de recueil de nouvelle. Mais cette richesse provoque parfois un certain déboussolement tant les points de vue varient. La résolution de l'intrigue est un peu trop paresseuse à mon goût.

shadowthrone

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Anne Rice, dans La Reine des Damnés, pousse son opéra vampirique à son paroxysme baroque, avec une jubilation qui confine parfois à l’autosatisfaction cosmique. Lestat, toujours aussi imbuvable et pourtant étrangement irrésistible, devient ici une sorte de Christ glam-rock, croisé entre Jim Morrison et Zarathoustra sous acide, qui éveille la première vampire de l’histoire… et accessoirement lance sa carrière musicale. Car oui, dans ce roman, le destin du monde se joue à coups de riffs de guitare et de révélations millénaristes. À ce stade, ce n’est plus un roman, c’est une messe noire sponsorisée par MTV. Rice semble avoir décidé que la seule chose plus immortelle que ses personnages serait son propre style : chaque phrase veut être une stèle, chaque pensée un abîme. Résultat, on patauge dans des monologues extatiques, des flashbacks babyloniens et des dialogues d’une gravité si pesante qu’on les imagine sculptés dans du marbre, puis lestés de plomb. Le lecteur, lui, avance comme un spéléologue dans une cathédrale effondrée, admirant les vitraux entre deux éboulements narratifs. Et pourtant, dans cette grandiloquence permanente, quelque chose fascine. Peut-être parce qu’il y a une forme de sincérité naïve dans ce délire mystico-gothique, une tentative presque touchante de redonner du sens au mal, au pouvoir, à la souffrance – à travers des vampires qui pleurent sur les ruines de l’humanité tout en se gavant de ses artères. C’est d’un kitsch sublime, d’une boursouflure littéraire presque noble, comme un opéra de Wagner joué dans un cimetière de style rococo. En refermant le livre, on ne sait pas très bien si on a lu une œuvre de génie ou une farce monumentale. Peut-être un peu des deux. Ce qui est sûr, c’est qu’on en sort avec un léger vertige, comme après une nuit trop longue, trop bruyante, trop belle – et avec l’impression que même les vampires, au fond, cherchent juste un peu d’amour et beaucoup d’attention.

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krishnakameleon

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

Retour de lecture "La Reine des Damnés" d’Anne Rice est un voyage dans l'histoire des vampires, où l’on plonge encore plus profondément dans la mythologie vampirique. Lestat, devenu une star du rock, éveille des forces dangereuses et puissantes, des vampires plus anciens et plus terrifiants et totalement psychopathes, dont Akasha, la Reine des Damnés, qui cherche à remodeler le monde selon ses désirs. Ce roman tisse les vies et les histoires de différents personnages, chacun avec ses propres luttes et ses désirs, tout en explorant des thèmes de pouvoir, de recherche de la rédemption et de destruction. Ce que j’ai adoré, c’est cette dimension quasi épique qu’Anne Rice donne à ses personnages. Lestat n’est plus seulement un vampire, il est une figure mythologique, un catalyseur du changements un apport de modernité, reflet de son époque, un être en quête de sens, comme toujours en lutte avec son immortalité et sa place dans un monde qu’il influence tout en restant dans l'ombre enfin si on veux. Akasha, elle, est à la fois fascinante et terrifiante, une créature ancienne qui veut tout changer, tout gouverner. Ce duel entre Lestat et elle est aussi passionné qu'inquiétant. Le livre est dense, parfois difficile à suivre dans ses multiples perspectives et ses questions philosophiques, mais c’est ce qui fait sa richesse. C’est un roman qui pousse à réfléchir sur le pouvoir et l'immortalité sous un angle souvent sombre et torturé. Un récit mêlant beauté, cruauté et révolte, où Anne Rice va encore plus loin dans la mythologie du vampire.

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Alexbeauregard

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 11 mois

Lu il y a longtemps, j'avais aimé cette version plus actuelle des vampires puisqu'il se passait au présent (de l'époque) contrairement aux deux tomes précédents. Encore une fois, c'est la force de Lestat et sa rencontre avec Akasha la première vampire qui font toute l'histoire. Je garde un bon souvenir de ce tome qui permet d'ouvrir encore plus grandes les portes de l'univers d'Anne Rice avec une mythologie des vampires.

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782266228886
  • Collection ou Série
    Littérature contemporaine
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    768
  • Dimensions
    180 x 108 mm

L'auteur

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10,70 € Poche 768 pages