La sage-femme de Berlin : Le livre de Anna Stuart, Cristelle Ledroit

Dans la lignée de la Sage femme d'Auschwitz. Ce livre est passionnant, on veut connaître la suite... J'ai eu beaucoup de mal à le lacher le soir. Des moments douloureux, des moments de joie. Même si c'est une fiction on se dit que ça aurait pu arriver et ca nous rappellent à quel point notre liberté est précieuse.

C'est avec un réel plaisir que j'ai entamé ce deuxième tome d'Anna Stuart , la sage-femme de Berlin. J'avais terminé la sage-femme d' Auschwitz, le cœur lourd et impatiente de connaître la suite. Retrouver la courageuse Ester qui avait réussi en compagnie d'autres femmes à sauver de nombreux bébés en tatouant leur numéro de déporté . Ester, dont sa fille a été enlevé par les nazis pour être élevé dans une famille allemande a cessé de rechercher Pippa plusieurs années après la fin de la guerre. L'histoire se passe ici en 1961, dans une ville de Berlin divisée tout comme l'Allemagne entière. D' un côté , l'Ouest, considérée comme la propriété des États-Unis, de l'Angleterre ou encore de la France et de l' autre, l'Est, socialiste et tournée vers la Russie. D'un côté ( l'Est) l'histoire d'Olivia, et de l'autre (l'Ouest) celle de Kristen, deux jeunes femmes que tout séparent mais qui sont pourtant bien plus proches. L'histoire est bien construite, nous plongeant dans le début de la guerre Froide et les différentes idéologies de l'époque. Livre bien documenté. J'ai trouvé certains passages un peu longs.

#11088;#65039; Résumé : Ester n’est plus à Auschwitz, les camps ont été libérés et pourtant elle cherche désespérément sa fille, Pippa, qui lui avait été arrachée. Après des années de vaines recherches, Ester poursuit sa vie tant bien que mal avec sa famille quand tout à coup, nouvel élément vient relancer l’espoir. #11088;#65039; Notre avis : Avec ce deuxième tome de la saga, l’autrice nous plonge en pleine Guerre Froide, en pleine construction du mur de Berlin et c’est passionnant. C’est une période de l’histoire qui est peu traitée dans les romans, nous étions donc curieuses d’en découvrir plus. Ici, on est en plein cœur de la vie de Kirsten et Olivia qui sont chacune d’un côté de Berlin. Avant le mur déjà, on comprend les tensions entre l’Est et l’Ouest, les tentatives de corruptions et l’espionnage mais aussi la manière de vivre des habitants des deux côtés, les inquiétudes, les sacrifices, les séparations. On passe par beaucoup d’émotions. Au delà du contexte, on a aussi aimé poursuivre la découverte de l’histoire familiale après les camps de concentration. Le rythme était parfois un peu lent mais les liens entre les personnages évoluent beaucoup. Le dénouement nous a laissées un peu sur notre faim car cela va plutôt vite, pourtant, nous n’avons qu’une envie, enchaîner avec « L’Orpheline d’Auschwitz ».

Après avoir lu "La Sage-femme d'Auschwitz", j'étais curieuse de découvrir la suite d'Ester et d'Ana. Petite déception puisque le personnage d'Ana a disparu, elle est juste évoquée par-ci par-là. On se retrouve quelques années après la libération des camps, à un moment charnière de l'histoire de Berlin et de l'Allemagne. On suit donc la quête d'Ester a retrouvé sa fille Pipa, avec l'aide de sa fille adoptive Olivia, née également dans le camp d'Auschwitz. Cette quête se révèle parsemée d'embûches à cause de la construction du mur de Berlin et cette distinction entre l'est et l'ouest. Je n'ai jamais lu sur ce sujet, m'arrêtant toujours à la seconde guerre et n'allant jamais jusqu'à la guerre froide, j'ai été intriguant par ce roman. Il s'agit d'un livre que j'ai écouté en audio avec la lecture réalisée par Cristelle Ledroit et franchement quel talent ! Elle raconte tellement bien, m'étant la forme et le fond, les émotions, elle retranscrit tellement bien les choses. J'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de Olivia, Ester, Kirsten-Pipa, Hans, Dieter etc.. Encore une fois, Anna Stuart apporte les explications historiques et les recherches qu'elle a parfaitement bien menées avant la conception de ce récit, qu'on se le dise, romancé.