La tête sous l'eau : Le livre de Olivier Adam
Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l'air perdu. Il m'a pris dans ses bras et s'est mis à pleurer. Un court instant j'ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte.
Puis il s'est écarté et j'ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : " On l'a retrouvée. Merde alors. On l'a retrouvée. C'en est fini de ce cauchemar. "
Il se trompait. Ma soeur serait bientôt de retour mais nous n'en avions pas terminé.
De (auteur) : Olivier Adam
Expérience de lecture
Avis Babelio
lalahat
• Il y a 4 mois
Le roman se lit d'une traite. Olivier Adam entretient le mystère, les pages se tournent vite, surtout les dernières. La tête sous l'eau présente les constantes caractéristiques des œuvres de l'auteur : la mer hors saison, la famille, ses tensions, les liens forts, la complicité entre le frère et la sœur, la disparition d'un de ses membres. Et bien sûr, on retrouve les prénoms chers à l'auteur : Antoine, le fils, Léa, la fille, Paul, le père, et la mère ... je crois bien qu'elle n'est pas nommée ! Sinon, ça aurait été Claire. Les descriptions des paysages marins sont particulièrement soignées, avec leurs couleurs et les lumières changeantes. Elles font écho aux états d'âmes des personnages. Le récit est porté par Antoine, ado introverti plutôt sympathique. Il est ponctué par des lettres que Léa adresse à un destinataire mystérieux. Ce sont donc les points de vue de deux ado qui éclairent l'intrigue. Le regard qu'ils portent sur leur famille, décomposée, puis recomposée, est lucide et abrupte. L'univers des ados, solitaires, désabusés, en plein mal être, est très bien suggéré, par la musique qu'ils écoutent, entre autre, Arctic Monkeys, Black keys. Olivier Adam se tourne vers un lectorat de jeunes mais La tête sous l'eau est aussi intéressante pour les plus âgés, parents ou grand-parents, ou nostalgiques de leurs jeunes années. D'une grande sensibilité, l'auteur creuse la psychologie de ses personnages, se projette certainement plus ou moins dans certains. On a plaisir à se plonger encore une fois dans son univers familier.
lalahat
• Il y a 4 mois
Le roman se lit d'une traite. Olivier Adam entretient le mystère, les pages se tournent vite, surtout les dernières. La tête sous l'eau présente les constantes caractéristiques des œuvres de l'auteur : la mer hors saison, la famille, ses tensions, les liens forts, la complicité entre le frère et la sœur, la disparition d'un de ses membres. Et bien sûr, on retrouve les prénoms chers à l'auteur : Antoine, le fils, Léa, la fille, Paul, le père, et la mère ... je crois bien qu'elle n'est pas nommée ! Sinon, ça aurait été Claire. Les descriptions des paysages marins sont particulièrement soignées, avec leurs couleurs et les lumières changeantes. Elles font écho aux états d'âmes des personnages. Le récit est porté par Antoine, ado introverti plutôt sympathique. Il est ponctué par des lettres que Léa adresse à un destinataire mystérieux. Ce sont donc les points de vue de deux ado qui éclairent l'intrigue. Le regard qu'ils portent sur leur famille, décomposée, puis recomposée, est lucide et abrupte. L'univers des ados, solitaires, désabusés, en plein mal être, est très bien suggéré, par la musique qu'ils écoutent, entre autre, Arctic Monkeys, Black keys. Olivier Adam se tourne vers un lectorat de jeunes mais La tête sous l'eau est aussi intéressante pour les plus âgés, parents ou grand-parents, ou nostalgiques de leurs jeunes années. D'une grande sensibilité, l'auteur creuse la psychologie de ses personnages, se projette certainement plus ou moins dans certains. On a plaisir à se plonger encore une fois dans son univers familier.
FabtheFab
• Il y a 4 mois
Antoine Steiner vit avec ses parents à Saint-Lunaire. Ils ont quitté la région parisienne pour vivre dans un village au bord de la mer en Bretagne. Mais le rêve a rapidement tourné au cauchemar, le père s'est enfoncé dans ses épisodes dépressifs récurrents avec comme seul emploi un travail de journaliste pour un journal local, la mère a rencontré un agent immobilier, Alain avec qui elle passe tout son temps et surtout sa sœur Léa a disparu lors d'un concert alors qu'elle était avec son oncle maternel, Jeff. Antoine s'est refugié dans son monde intérieur, le surf à la plage de Longchamp avec la mer qui le bouscule, le secoue et le vide, sa chambre et ses jeux vidéo, ses livres, ses séries... Il s'éveille tout de même à la vie quand il voit la belle Chloé au lycée ou à la plage de Longchamp. Mais bientôt la police appelle, Léa est retrouvée, elle était enfermée par un pervers dans la cave d'une maison. Olivier Adam livre ici un texte qui rappelle dans sa construction les thrillers psychologiques américains, une famille bouleversée par l'enlèvement d'une enfant par un détraqué sexuel. Il y a le suspense inhérent au genre. Mais l'auteur y ajoute ses descriptions psychologiques de personnages vivant en parallèle, chacun dans son monde, dans sa détresse et son malheur. Les relations sont violentes et heurtées et les liens familiaux distendus. Il aborde aussi l'homosexualité féminine, c'est peu courant en littérature adolescente.
FabtheFab
• Il y a 4 mois
Antoine Steiner vit avec ses parents à Saint-Lunaire. Ils ont quitté la région parisienne pour vivre dans un village au bord de la mer en Bretagne. Mais le rêve a rapidement tourné au cauchemar, le père s'est enfoncé dans ses épisodes dépressifs récurrents avec comme seul emploi un travail de journaliste pour un journal local, la mère a rencontré un agent immobilier, Alain avec qui elle passe tout son temps et surtout sa sœur Léa a disparu lors d'un concert alors qu'elle était avec son oncle maternel, Jeff. Antoine s'est refugié dans son monde intérieur, le surf à la plage de Longchamp avec la mer qui le bouscule, le secoue et le vide, sa chambre et ses jeux vidéo, ses livres, ses séries... Il s'éveille tout de même à la vie quand il voit la belle Chloé au lycée ou à la plage de Longchamp. Mais bientôt la police appelle, Léa est retrouvée, elle était enfermée par un pervers dans la cave d'une maison. Olivier Adam livre ici un texte qui rappelle dans sa construction les thrillers psychologiques américains, une famille bouleversée par l'enlèvement d'une enfant par un détraqué sexuel. Il y a le suspense inhérent au genre. Mais l'auteur y ajoute ses descriptions psychologiques de personnages vivant en parallèle, chacun dans son monde, dans sa détresse et son malheur. Les relations sont violentes et heurtées et les liens familiaux distendus. Il aborde aussi l'homosexualité féminine, c'est peu courant en littérature adolescente.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
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- EAN
- 9782221215586
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- Collection ou Série
- Collection R
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- Format
- Livre numérique
-
- DRM
- Filigrame numérique
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