Le Bureau des affaires occultes - Tome 3 Les Nuits de la peur bleue : Le livre de Eric Fouassier, Benjamin Jungers

Comment dire ?… Un policier ? Un roman feel-good ? Une chose est sûre : je suis plutôt déçu. C’est le ressenti que m’a laissé à propos de ce livre, Les nuits de la peur bleue, tome 3 de la série Le Bureau des affaires occultes d’Éric Fouassier. L’auteur déroule son intrigue à Paris, en 1832, lors de la grande épidémie de choléra. Vidocq, nouveau chef de la Sûreté, demande à Valentin Verne de prendre en charge une enquête. Trois personnes ont été assassinées, alors qu’elles étaient à un stade très avancé de la maladie. Sur chacune d’entre elles, un organe a été prélevé… Ici, le foie, là, le rein ou encore le poumon… Malgré les investigations menées par Valentin et son équipe renforcée, toutes les pistes s’étiolent. Alors que des émeutes éclatent dans Paris, les mesures prises pour lutter contre l’épidémie exaspèrent le peuple. Trois membres éminents du Comité de Salubrité sont enlevés. Deux sont découverts morts, infectés par le choléra et la peste. Le troisième est dans un coma profond. Valentin est désemparé. Lors d’une brève reprise de conscience de la dernière victime, celle-ci prononce deux mots : « animalcule » et « Delcourt ». Ceux-ci seront-ils suffisants à notre héros pour démasquer le tueur ? Le sujet — tournant autour de l’épidémie — et les nombreux rebondissements auraient pu faire de ce livre un véritable page-turner. Malheureusement, trop de répétitions sur des détails n’apportant rien à l’histoire ont fini par m’agacer. Ainsi, la beauté du héros est rappelée à chaque fois qu’il rencontre une femme ; ses yeux changent de couleur chaque fois qu’il se fâche ; les rues insalubres de Paris sont décrites systématiquement dès qu’un personnage se déplace. Ces redites finissent par lasser et créent des longueurs qui nuisent à la fluidité de la lecture. En revanche, l’ambiance liée à l’épidémie est bien rendue, et entre en résonance avec celle du Covid. On retrouve : – les complotistes, qui dans le roman accusent le gouvernement d’avoir provoqué l’épidémie, quand ceux du Covid dénonçaient les vaccins comme une arnaque ; – les mesures maladroites ; – les autorités tentant de faire croire qu’elles maîtrisent la situation. J’ai aussi apprécié le croisement des personnages fictifs avec des figures historiques telles que George Sand et Casimir Perier. Même si cet opus est un peu en dessous des précédents, je vais, bien sûr, me lancer dans la lecture du quatrième tome.

En pleine épidémie de choléra (covid), la colère du peuple (gilets jaunes) gronde. La confiance en l'Etat et en son intégrité est au plus bas. Le gouvernement tente de garder le contrôle sur fond de magouilles politiciennes, pour éviter de perdre la face. Ca vous parle ? Nous sommes bien en 1832, et non dans un thriller politique contemporain. Le 3ème tome du "Bureau des affaires occultes" est savoureux, malgré une fin un peu convenue.

3ème tome de cette saga que j'affectionne beaucoup. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé ces personnages dans une nouvelle aventure. Dans chaque opus c'est une immersion totale en 1830. Chaque détail est réfléchi mais il n'y a aucune lourdeur historique. L'affaire est intéressante et bien ficelée mais ce qui me plaît le plus c'est l'évolution des personnages. J'ai passé un très bon moment de lecture.

Découverte d’un auteur, dont l’intrigue est pas mal ficelée, est important de lire la trilogie dans le bon ordre afin de comprendre toute l’histoire de cet inspecteur Verne. L’intrigue se déroule au 17e et XVIIIe siècle avec des éléments historiques intéressants.