Le Bureau des affaires occultes : Le livre de Eric Fouassier, Benjamin Jungers
Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l'ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l'irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du " bureau des affaires occultes ", un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d'un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
Qui est le chasseur, qui est le gibier ?
Dans la lignée des grands détectives de l'Histoire, de Vidocq à Lecoq en passant par Nicolas le Floch, un nouveau héros est né.
Prix Maison de la Presse 2021
De (auteur) : Eric Fouassier
Lu par : Benjamin Jungers
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Expérience de lecture
Avis Babelio
Cerise_lit
• Il y a 1 mois
Immersion totale dans le Paris du XIXe avec ce 1er tome du Bureau des affaires occultes ! J'ai été happée dans l'histoire dès les 1ères pages, c'est fluide, très bien écrit, les personnages sont attachants et l'atmosphère hyper bien campée. Deux intrigues se jouent dans le livre : une qui sera résolue et l'autre qui servira de fil rouge au fil des différents tomes. J'ai hâte de découvrir la suite !! Les notes de l'auteur permettent de ne pas être (trop #x1f605) perdus dans le contexte historique de l'arrivée au pouvoir de Louis-Philippe.
Paseporzh
• Il y a 1 mois
Bienvenue au 19ème siècle, période de l'histoire de France aux multiples tumultes et changements politiques. A travers les yeux du policier Valentin Verne, nous nous immergeons dans la vie parisienne de l'époque. J'ai toujours trouvé très intéressant le fait de rencontrer certains personnages réels avec un héros fictif. L'auteur est libre mais nous permet de mieux comprendre la période historique. Ici c'est classique, un suicide qui n'en est peut-être pas un et démarre donc une enquête de police qui s'aide de la science pour résoudre l'enquête. Le récit se lit très bien mais les rebondissements peuvent se deviner. En résumé, l'auteur nous plonge au cœur de la restauration de belle manière documentée mais l'intrigue m'a paru légèrement courante.
JLBlecteur
• Il y a 1 mois
Quand je lis ou j’entend parler de 1830, immanquablement, irréductible passionné de chanson française que je suis, je chantonne Alain Souchon et ce titre de ses jeunes années, antérieure à l’explosion de son succès loin d’être bidon, ‘l’amour 1830’ (chanson un peu cucu qui raconte ses premières amours contrariées mais pas d’époque cependant même si ses dernières apparitions scéniques peuvent laisser croire qu’il est issu de cette lointaines années (qui aime bien… ;-)). Si j’étais mordu d’histoire de France, sans doute la révolution de juillet m’assaillirait d’avantage mais on ne se refait pas, comme dit la sagesse populaire, encore moins à mon âge maintenant avancé (rassurez-vous, je ne date pas de 1830 moi non-plus). 1830, donc, c’est là où nous emmène (viens, je t’emmène…) ce roman historico-policier, dans le sillage de Valentin Verne, un tout jeune inspecteur de la brigade des mœurs qui va entrer en mission quasi mystique, comme d’autres en religion, pour mettre fin à un glauque trafic d’enfants à vocation sexuelle qui sévit dans les quartiers les plus populaires de notre pourtant belle capitale française. Cette mission auto-attribuée en guise de posthume hommage filial devra pourtant cohabiter avec les ordres hiérarchiques qui lui sont donnés d’enquêter sur l’étrange suicide public par défenestration d’un jeune homme de bonne extraction promis à une brillante existence (quelle tristesse, ma pauvre). Une ville, deux ambiances; un flic, deux investigations : Bas-fonds et beaux quartiers, le noir et le blanc qui s’opposent sur l’échiquier, un grand écart périlleux et d’autant plus dangereux qu’une faune peu avenante fourmille entre ces deux univers peu étanches dans les faits, étant bien connu que la vermine née des uns aspire à vampiriser les autres (On est autorisé à appliquer la formule dans le sens que l’on veut à propos des quartiers cités ci-dessus). Chaussons nos meilleurs souliers ou bottillons et emboitons le viril pas de ce vaillant et vertueux Valentin Verne dans le Paris qui vient de renverser Charles X et ses velléités dictatoriales où sourdent de bruyantes dissensions politiques peu amènes à l’ascension et au couronnement de Louis-Philippe. Y pullulent également d’odieux crimes de droit commun comme celui dont est victime un jeune Damien dont le journal est intégré au roman comme étant le déclencheur de la Valentine vocation. Sortez vos mouchoirs, sensibles lecteurs, voici qu’arrive la séquence émotion. Terrible ce journal intime d’un très jeune gamin abandonné dès la naissance par une mère incompétente et qui doit quitter sa mère d’adoption devenue veuve de guerre pour tomber tout cuit sous le joug d’un pervers prédateur dénommé : Le Vicaire (le méchant de l’histoire (précision pour qui se fie à son pseudonyme trompeur)). Rien ne lui sera épargné de la part de son bourreau, à ce pauvre bambin emprisonné nu dans une cave froide et humide dotée d’une sinistre cage métallique qui ne permet ni la position assise ni la position couchée, rien, pas même la mort de la pauvre innocente petite souris qu’il a domptée et encore moins l’indicible (que donc, je ne dirai pas, par définition (sinon il y aurait non-sens)). L’horreur absolue (malheureusement entendue depuis lors de récents ‘faits divers’ abominables qui font douter que leurs auteurs puissent être des Hommes). Vous pouvez remiser vos mouchoirs inondés et le mettre à sécher, on reprend le cours de l’enquête. Lancé à corps perdu à la poursuite du Vicaire comme à éclaircir les mystères du riche ‘suicidé’, le jeune et forcément bel enquêteur se meut (pas dans un pré (ç’eut été vache)) dans un scénario des plus classiques où le preux chevalier au plumage avantageux met son courage incommensurable et son intelligence jamais égalée au service de l’orphelin (déjà arraché à la veuve), avant de risquer sa vie au hasard d’un duel aux pistolets (suspens) qui suppose un réveil aux aurores alors que la brune brume romantique étend encore son flou artistique sur le décor champêtre du combat quasi-clandestin, croise les beaux yeux ensorceleurs d’une jeune et séduisante comédienne (du nom de Marceau) qui, elle, ne les a que pour lui puis s’introduit dans des cercles clandestins où se fomentent des complots politiques que le pouvoir s’évertue évidemment à contrer. Des aventures à la pelle où l’on pioche son plaisir sans qu’il ait besoin de râteau (pub de chez Bricomarché). Dans ce récit, comme il se doit, on croise tous les archétypes du genre de ce roman, l’innocence, l’honneur, la perfidie, la méchanceté, la fourberie, l’avidité, la vengeance, la fraternité, la félonie, la vanité, l’admiration, la nuit, le froid, la solitude, les rues désertes, les boyaux nauséabonds mais aussi la science nouvellement au service de la police et même un certain Vidocq bucolique…taquinant le goujon. Il y aura des tournants très serrés pris à des vitesses excessives (ça crisse dans les carrefours), des surprises narratives inattendues (mais non !!), des clifthangers opportuns en fins de chapitres (et alors ensuite ?), des méchants vraiment méchants et des gentils tout aussi…méchants…tout ce qu’il faut dans une lecture feuilletonnesque à souhait que l’on imagine bien adaptée au cinéma (Jean Marais, Pierre Niney, le bossu, Monte Cristo, mêmes combats) On le comprend, l’ombre (envahissante) d’un Alexandre Dumas (ou d’un Nicolas Le Floch) plane sur ces nombreuses pages qui se tournent sans déplaisir aucun, voire même plutôt avec une certaine jubilation puisqu’écrites d’une très belle plume, fort bien documentée, donnant la part belle à l’aventure et qui cache, subrepticement, ça et là, quelques tournures amusantes pour qui veut bien les débusquer (le gamin qui se tortilla en regardant une omelette, par exemple…). Un regret, cependant, ce roman étant le tout premier d’une série où interviendra notre cher Valentin, une seule de ses missions est résolue ici, l’autre, on l’imagine, sera le fil rouge qui reliera les épisodes suivants, ce qui mène au doux dilemme suivant le lecteur que je suis : enchaîner avec le Tome 2 ou se satisfaire de la frustration née de ne pas connaître le mot de la fin. Dans un premier temps, pour moi, c'est a frustration que je choisis, pour vous, normal de finir sur une note de Souchon, non ?: ‘c’est comme vous voulez’
Stemilou
• Il y a 1 mois
À l’automne 1830, Paris est encore secouée par les soubresauts des Journées révolutionnaires de juillet. Tandis que Louis-Philippe tente de consolider son nouveau régime, Valentin Verne, jeune inspecteur des mœurs récemment intégré à la brigade de sûreté fondée par le célèbre Vidocq, se voit confier une affaire troublante : une série de meurtres mystérieux, aux allures presque ésotériques. Pour faire face à ces crimes singuliers, une nouvelle unité est créée : le Bureau des affaires occultes, dont Valentin prend rapidement la direction. Passionné de chimie et de médecine, il met à profit ses connaissances pour aborder l’enquête sous un angle plus scientifique. Le récit se déploie autour de deux fils narratifs : l’investigation sur ces morts étranges, et une quête plus intime et douloureuse pour Valentin — celle de retrouver le « Vicaire », l’homme qui, durant son enfance, lui infligea les pires sévices. Derrière l’enquête officielle se cache donc une traque personnelle, nourrie par le désir de percer enfin l’identité de ce bourreau. Le personnage de Valentin est décrit comme un homme d’une beauté à coupé le souffle, fascinant mais difficilement approchable, rigoureux mais tourmenté. Aglaé est tout l’inverse, une femme moderne avant l’heure et qui détonne un peu avec le Paris de l’époque. Le style fluide nous plonge dans le Paris des années 1830, à la fois misérable et fascinant, porté par l’énergie des personnages. La double intrigue renforce le suspense : d’un côté, l’enquête singulière à résoudre ; de l’autre, les souvenirs traumatiques de Valentin Verne. Et lorsque survient le dénouement, aussi inattendu que percutant, une chose s’impose : cette série démarre sur les chapeaux de roue.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
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- EAN
- 9791036618185
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre audio
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- Durée
- 636 min
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