Le cercle occulte des gentlemen : Le livre de Sarah Penner

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J'avais adoré le premier tome de l'autrice pour sa plume, l'intrigue et l'ambiance, il en va de même pour celui-ci. L'ambiance victorienne et gothique est parfaitement retranscrite, il n'y a aucun temps morts dans le récit, et on part de rebondissements en rebondissements au fur et à mesure que l'enquête avance, entre enquête policière et chasse aux fantômes. J'ai hâte de découvrir le prochain titre de Sarah Penner.

J'avais déjà lu de cette même autrice "la petite boutique aux poisons" dont j'avais adoré l'ambiance, les lieux, l'époque. Dans celui-ci, l'histoire se déroule en 1873 en plein essor des sciences occultes, du spiritisme. On suit Lenna jeune apprentie spirite qui a tout à apprendre de son maître ou plutôt sa maîtresse Vaudeline d'Allaire qui en parallèle résout des enquêtes criminelles en faisant venir les esprits de ceux qui meurent sur les lieux de crime. Cette histoire aurait eu tous mes éloges s'il y avait eu plus d'actions car c'est un peu lent, trop lent, s'il y avait eu plus de descriptions sur les lieux historiques, sur cette période que j'affectionne mais non. Beaucoup trop de dialogues qui n'ont pas mis en avant l'ambiance victorienne. C'est bien dommage de ne pas avoir retrouvé ce que j'avais aimé dans son précédent Et puis, la partie romance n'a pas pour moi trouvé son utilité ici. Et je n'ai pas été surprise par le dénouement trop prévisible. Fort heureusement j'ai beaucoup appris sur ces sciences, ces cercles fermés et le spiritisme de l'époque. Il ne sera donc pas dans mon top 3.

J’ai apprécié la plume très agréable et plutot riche en vocabulaire sans être trop prétentieuse de l’autrice. Ses personnages féminins sont également bien écrits, meme si Lenna m’a agacée (pour un personnage décrit comme logique avec un fort esprit scientifique, elle manque souvent de rigueur et de recul). En revanche l’intrigue m’a profondément ennuyée. Tout est prévisible, rien ne m’a surprise. Son seul attrait à mes yeux repose sur les séances de spiritismes, mais elles sont bien trop peu nombreuses.