Le Côté de Guermantes : Le livre de Marcel Proust

Proust dissèque ici les salons parisiens, les rituels sociaux, les faux-semblants, avec une minutie d’horloger. Il y a quelque chose de vertigineux dans cette plongée dans l’univers des Guermantes, entre fascination et répulsion. L’observation est chirurgicale, parfois cruelle, toujours brillante.

Proust dissèque ici les salons parisiens, les rituels sociaux, les faux-semblants, avec une minutie d’horloger. Il y a quelque chose de vertigineux dans cette plongée dans l’univers des Guermantes, entre fascination et répulsion. L’observation est chirurgicale, parfois cruelle, toujours brillante.

Le narrateur est maintenant un jeune adulte, dans la vingtaine vraisemblablement. Lui et ses parents ont déménagé à proximité de chez la Duchesse Oriane de Guermantes. Le narrateur sort dans « le monde », il accède à la vie mondaine, il veut être invité dans les soirées de Mme de Guermantes qui le fascine. Il y arrivera grâce à son ami Robert de Saint-Loup. Dans les salons du faubourg Saint-Germain on parle des uns et des autres, de littérature (Racine, Rousseau, Stendhal, Hugo, Balzac, Musset), de peinture (les impressionnistes), de musique (Wagner en particulier), de politique. L’affaire Dreyfus est ainsi un sujet de discussion dans les salons. Cela permet au narrateur de faire de longs développements sur l’antisémitisme d’une grande partie de la bourgeoisie et de l’aristocratie, sur les clivages entre dreyfusards (dont les amis du narrateur Saint-Loup et Bloch, et le narrateur lui-même, les « intellectuels ») et anti dreyfusards dont les Guermantes. Il cite Picquard, Du Paty de Clam, Barrès, Clémenceau, ainsi que le procès d’Emile Zola. L’éducation sentimentale du narrateur se poursuit. Comme dans les précédents volumes, le narrateur va se « prendre de passion » pour des femmes au premier rang desquels il y a la Duchesse de Guermantes ; il y a aussi Albertine qu’il retrouve et embrasse et la vicomtesse Alix de Stermaria. Le narrateur, dans ce volume, fait aussi l’apprentissage de la mort et du deuil avec la disparition de sa Grand-mère.

Le narrateur est maintenant un jeune adulte, dans la vingtaine vraisemblablement. Lui et ses parents ont déménagé à proximité de chez la Duchesse Oriane de Guermantes. Le narrateur sort dans « le monde », il accède à la vie mondaine, il veut être invité dans les soirées de Mme de Guermantes qui le fascine. Il y arrivera grâce à son ami Robert de Saint-Loup. Dans les salons du faubourg Saint-Germain on parle des uns et des autres, de littérature (Racine, Rousseau, Stendhal, Hugo, Balzac, Musset), de peinture (les impressionnistes), de musique (Wagner en particulier), de politique. L’affaire Dreyfus est ainsi un sujet de discussion dans les salons. Cela permet au narrateur de faire de longs développements sur l’antisémitisme d’une grande partie de la bourgeoisie et de l’aristocratie, sur les clivages entre dreyfusards (dont les amis du narrateur Saint-Loup et Bloch, et le narrateur lui-même, les « intellectuels ») et anti dreyfusards dont les Guermantes. Il cite Picquard, Du Paty de Clam, Barrès, Clémenceau, ainsi que le procès d’Emile Zola. L’éducation sentimentale du narrateur se poursuit. Comme dans les précédents volumes, le narrateur va se « prendre de passion » pour des femmes au premier rang desquels il y a la Duchesse de Guermantes ; il y a aussi Albertine qu’il retrouve et embrasse et la vicomtesse Alix de Stermaria. Le narrateur, dans ce volume, fait aussi l’apprentissage de la mort et du deuil avec la disparition de sa Grand-mère.