Le Retour de Sherlock Holmes : Le livre de Arthur Conan Doyle

Il y a à boire et à manger dans ce nouveau recueil de nouvelles, certaines étant assez simplistes et prévisibles dans leur dénouement, d'autres étant à nouveau captivantes et amusantes. Le personnage de Holmes n'est pas plus approfondi que ça et l'on sent bien que Conan Doyle n'avait plus la flamme pour son détective. Malgré tout cela reste toujours divertissant et efficace.

Treize nouvelles composent ce recueil. Agréables à lire, de qualités inégales parfois. Parmi ces nouvelles les plus réussies : « La maison vide » Le docteur Watson, le soir du 30 mars 1894, intrigué par le meurtre d’un homme sans histoires, se rend au domicile de la victime - 427 Park Lane, le lieu du crime. Devant la propriété, il y a une foule de badauds dont un vieux bouquiniste que Watson bouscule. Quelques temps plus tard, ce vieux bouquiniste débarque chez le docteur qui a la surprise de sa vie. Le vieil homme n’est autre que Sherlock Holmes. Il a simulé sa mort et sillonné le monde en fuyant les hommes du Génie du mal. Watson et Sherlock se retrouvent dans une maison vide à surveiller leur ancien appartement. Il a tendu un piège contre le lieutenant, tenace, et tueur efficace du professeur Moriarty. Un ancien colonel de l’armée des Indes. « Les Hommes dansants » Hilton Cubitt propriétaire du manoir à Thorpe. Marié depuis un an avec Elsie, une jeune femme américaine.. Après que sa femme ait reçu une lettre des Etat-Unis et qu’elle a brûlée, d’étranges dessins enfantins, représentant des hommes en train de danser, ont fait leur apparition. Dessiner à la craie sur les murs et les bords de fenêtres. Sur des bouts de papiers. Leur découverte terrifie la jeune épouse. Sherlock Holmes va parvenir à casser le code secret. Mais, réussir à éviter le drame. « Charles Auguste Milton » Holmes est engagé par une jeune femme devant se marier bientôt et doit faire face à un adversaire qui n’est qu’un maître-chanteur. Avec l’aide de Watson, il cambriole la maison du Sieur Milton, et, est témoin de son meurtre. Ils n’ont le temps que de brûler dans la cheminée les documents trouvés dans le coffre-fort et décaniller. Lors de leur fuite par le jardin, Sherlock Holmes et Watson sont repérés par le secrétaire du maître chanteur… Muni d’un portrait-robot Lestrade se rend au 221B Baker Street.

3ème recueil de nouvelles du détective le plus célèbre au monde. J'avoue m'être moins ennuyée que dans les deux précédents. 13 nouvelles dans ce recueil, que j'ai beaucoup aimées dans l'ensemble et que j'ai trouvées plus intéressantes que dans le recueil précédent, et un peu plus égales. La première : La maison vide, permet d'apprendre comment Sherlock s'est débrouillé pour survivre au chutes du Reichenbach. Le meurtre dont il s'occupe passe un peu au second plan par rapport à ses péripéties mais comme tout est lié, j'ai trouvé que ça ne me gênait pas. Je ne vais pas détailler toutes les nouvelles mais j'ai trouvé que le grand détective devenait plus humain dans ce livre, moins rigide face à la loi. Il est capable de reconnaitre quand dénoncer un coupable fait plus de dégât que si celui-ci n'avait pas agit. Même si Watson est particulièrement malmené, Sherlock s'humanise. Je connaissais une seule nouvelle avant de lire ce livre: Les six Napoléon, mais ca ne sera pas pour autant mon histoire préférée. Mon classement (très) personnel est le suivant: Ma nouvelle préférée: Le manoir de l'abbaye Celle que j'ai le moins aimé: La deuxième tache Le meurtre le plus spectaculaire: Peter le Noir Celle que j'ai trouvé la plus sympa: Un trois quart a été perdu Il ne me reste qu'a ajouter que Conan Doyle avait décidé de se débarrasser de son héros qu'il ne supportait plus et l'a fait revivre sous la pression de ses éditeurs. Cela m'a paru assez palpable avec le nombre de fois où Watson annonce que Sherlock ne veut pas qu'il publie ses aventures. Peut-être une façon de souligner la modestie du héros, peut-être une nécessité de garder les enquêtes confidentielles du point de vue de leurs clientèle. Mais surtout un message, pas si subliminal, indiquant que l'auteur en a assez.

Le 30 mars 1894 un homme nommé Ronald Adair est retrouvé mort à son domicile, le 427 Park Lane. Il a été assassiné par une balle explosive. Watson va sur les lieux du crime mais il ne trouve pas d’indices. Sir Arthur Conan Doyle ne pouvait pas faire disparaître son personnage fétiche et sous la pression des inconditionnels il fait renaître de ses cendres Sherlock Holmes. Mais que s'est-il passé depuis le problème final et où était Sherlock? S'il avait vraiment disparu...Élémentaire !