Le Rouge et le Noir : Le livre de Stendhal
Jeune ambitieux nourri à la légende napoléonienne, Julien Sorel entre au service du maire de son village, Monsieur de Rênal, comme percepteur de ses enfants. Cet ombrageux mais séduisant jeune homme, soucieux de faire oublier ses origines modestes, ne recule devant rien pour assouvir ses désirs d'élévation sociale.
Deux femmes l'aimeront qu'il aimera également : la douce Madame de Rênal, dont il devient l'amant, et l'intense Mathilde de la Mole, toutes deux instruments de son ascension – et accessoires, passionnés, de sa chute.
De (auteur) : Stendhal
Expérience de lecture
Avis Babelio
JoseLouis69
• Il y a 1 mois
À l'école j'avais dû lire ce livre pour le cours de français. Je ne l'avais pas fait et je comprends pourquoi maintenant. Comment un prof peut-il croire qu'il va donner de l'intérêt pour la lecture à un jeune adolescent avec des romans pareils. Moi qui ne faisait que lire des BD ? 40 ans plus tard, je l'ai enfin lu jusqu'au bout. Pour être franc, je teste une liseuse prêtée par ma bibliothèque et ce roman était téléchargé dedans avec d'autres classiques du genre. Je trouve par contre l'usage de la liseuse bien pratique. Dommage qu'un problème technique m'empêche de télécharger des romans un peu plus nouveaux car celui-ci n'est pas trop mon style.
etournier1
• Il y a 1 mois
Le Rouge et le Noir est le roman de l’ascension sociale et du destin d’un jeune homme de 19 ans, issu d’un milieu très modeste mais sachant le latin parce qu’il se destinait à la prêtrise, et dont le « métier » sera de séduire : séduire les nobles qui le recruteront, séduire la hiérarchie du clergé, séduire des femmes aristocrates. De même que Napoléon a cumulé les victoires politiques et militaires, Julien veut que sa vie soit faite de victoires : il a des rêves et des ambitions. Mais comme Napoléon, son ascension se terminera mal. Il est d’abord recruté comme précepteur dans une famille riche de Verrières, un village près de Besançon. Même s’il est bien considéré chez les Rênal, ils lui font sans cesse sentir la distance sociale qui les sépare. Tant Julien que Madame de Rênal vivent mal cette histoire car ils culpabilisent vis à vis de son bienfaiteur pour l’un, de son mari pour l’autre. Julien au séminaire à Besançon. À nouveau il se fait très apprécié, en particulier par l’évêque de Besançon et est recruté à Paris comme secrétaire chez le marquis de La Mole qui lui fait connaître l’aristocratie et les salons parisiens. Il devient un vrai dandy et maîtrise l’art de vivre à Paris. Malgré lui, il séduit la fille de son nouveau bienfaiteur, Mathilde de La Mole qui va passionnément aimer Julien. À partir de là, les ressorts de la tragédie vont se mettre en place et Julien va accepter d’aller à sa perte.
Fabielectrice
• Il y a 1 mois
C'est un roman que je relis souvent, car il fut dans ma jeunesse un véritable coup de foudre littéraire. L'histoire subliment écrite montre un Julien Sorel ambitieux, qui veut gravir l'échelle sociale, mais quand on nait d'une famille modeste, la société empêche votre évolution. Passion pour Madame de Rénal qui le conduira à sa perte. J'ai été subjuguée par la ferveur de l'écriture de Stendhal, son exaltation palpable pour son personnage, son désir de le voir grandir, toute cette émotion à le regarder échouer. Lors de ma première lecture de ce roman, dans ma jeunesse, j'ai été impressionné que ce soit un homme qui écrive ce fabuleux roman, mais en lisant le journal de Stendhal, je comprends que ce soit lui qui est écrit celui-ci. Il a la fougue et la curiosité de son personnage.
les_aventures_livresques
• Il y a 2 mois
Lire Le Rouge et le Noir est quelque chose que je n’avais pas fait depuis plus de 7 ou 8 ans. Je ne devais pas avoir plus d’une quinzaine d’années, lorsque je l’ai découvert, et, en plus d’en avoir gardé un souvenir absolument périssable, je me rappelle ne pas avoir foncièrement apprécié l’ouvrage. Je l’ai lu sous la contrainte scolaire, lors, et c’était loin de me réussir. Puisque mon amour de la littérature classique ne s’est développé que plus tard, je me suis dit que le redécouvrir ne pouvait pas être une mauvaise idée ! Rouvrir le roman le plus célèbre de Stendhal était une chose assez aisée, bien plus simple que dans mon souvenir. La langue est loin d’être complexe, vraiment abordable, si je puis dire. La langue stendhalienne est une langue que je n’irai pas jusqu’à décrire comme magnifique, mais elle est très douce, comme une caresse fraiche, pleine de digressions légères, de sarcasmes aussi, parfois. Cependant, si j’ai apprécié l’instance de lire le texte pour sa légèreté de ton, j’ai été vraiment partagé sur le fond (et la forme, aussi, dans certaines mesures). J’ai trouvé le début du roman charmant, avec cette découverte du jeune Julien, encore innocent bien que connaissant déjà largement sa valeur et ses ambitions napoléoniennes (car oui, il se rêve à une élévation lente mais construite, solide, sur les plans sociaux, sociétaux, économiques, puisque Napoléon est son idole de toujours), et la détestation latente du père à son encontre – Julien doit lui-même exercer quelque part ce ressentiment pour la haine. Il y a dans Julien une hypocrisie constitutive qui fait parfois rire mais qui laisse présager la nature de la finalité de son histoire : c’est une longue descente aux Enfers envisagée depuis le début du roman. Vient ensuite l’immensité, qui fut, dans ma lecture, mon plus grand plaisir : la rencontre entre le jeune homme et son aînée, Madame de Rênal, femme si spéciale, si romantique, si désespérée de sensations… Il n’est pas de trop que de dire que j’ai absolument adoré (le mot est faible) lire cette relation évidemment tournée vers malheurs et désespoirs, la surprise fut que cette autodestruction empreinte d’adoration n’est pas irréciproque (comme dans beaucoup de textes romantiques), mais complètement partagée, émise par les deux partis. Il y avait comme une longue prière tue provenant des deux amants, dont l’un silencieux sur beaucoup de ses sentiments, et l’autre, celle qui s’exprime sur eux de façon outrancière, formaient les deux faces d’une même pièce. J’ai été très touché et ému de lire cette relation mythique et d’être témoin de la façon morbide mais lumineuse dont elle s’est achevée. Pour cela, le roman de Stendhal restera à tout jamais légendaire. Il m’est impossible de dire que ce sentiment est resté durant la totalité du livre : pendant les deux tiers du roman, passage où Sorel rentre au séminaire, quitte sa ville et devient l’entourage des de La Mole, je me suis ennuyé comme rarement je l’ai été devant une lecture. Le tout était beaucoup trop profondément politique, social… L’entrée de Julien dans le système bourgeois provincial était amusant à lire et donc ne m’empêchait pas d’avancer dans le texte, mais lorsqu’il arrive à Paris et dans un monde aristocratique – accompagné par Mademoiselle de La Mole –, je soupirais toutes les trois pages, les bâillements m’avaient également rejoint, et continuer la lecture relevait de l’épreuve. Honnêtement, ces trop nombreuses pages ont inhibé tout le plaisir que j’avais ressenti au commencement (et premier tiers) de l’ouvrage. C’était avec joie que je retrouvais un certain état du commencement à la fin du roman, ce qui a permis de pouvoir rehausser quelque peu mon avis final – et ma note, par la même occasion. Le roman célèbre de Stendhal n’a clairement pas été une expérience exceptionnelle pour ma part. Le relire une fois adulte m’a permis de mieux comprendre (et accentuer) la raison pour laquelle je ne l’avais pas aimé étant jeune : le politisme et l’élévation sociale de Sorel offrent de (trop) nombreuses pages ennuyeuses et longues. Heureusement que Rênal et la beauté de l’affect étaient là ! {12}
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782266296458
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- Collection ou Série
- Littérature - Classiques
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 672
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
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4,50 € Poche 672 pages