Le silence des agneaux : Le livre de Thomas Harris

Un livre trouvé par hasard, un classique que je voulais découvrir. Je le connaissais de nom, je ne l'avais jamais lu (même pas le résumé), ni vu l'adaptation cinématographique. Je pense que j'en attendais beaucoup et je fu conquise Un thriller psychologique qui nous amène doucement à la résolution. J'avais cependant un doute au début de ma lecture. Je buttais sur certaines tournure de phrase ou mot employé à la place d'autre. Soit c'est un problème de traduction, soit je manque cruellement de vocabulaire (de forte chance). Mais une fois cela mis de côté, je me suis laissée porté par l'enquête et heureusement. J'ai davantage apprécié la partie psychologique avec les explications du Dr Lecter que le reste du thriller. En sommes, une belle découverte

Connaissant la saga cinématographique j'ai trouvé cette oeuvre dans une boîte à livres. Un thriller psychologique à l’ambiance inquiétante, panoplie de personnages excentriques, le lecteur est attiré naturellement par curiosité et voyeurisme à cette histoire. Un opus de la saga Hannibal Lecter bien construite, addictif, un suspense jusqu'à la dernière page. Un classique incontournable. On embarque facilement dans ce récit angoissant. Le film est assez fidèle au livre Dr Hannibal Lecter, un être aussi monstrueux que charismatique très bien joué par Antony Hopkins et Clarice Starling attachante avec ses aspirations futures et ses souvenirs passé, Jodie Foster joue avec équilibre l'héroïne forte et naïve du roman.

C’est l’histoire d'un psychiatre en prison qui vole la vedette à tout le monde, même en combinaison orange. Clarice Starling, future agent du FBI, se retrouve à discuter avec Hannibal Lecter, génie du mal au CV franchement inquiétant : psychiatre, tueur, fin gourmet... pas forcément dans cet ordre. L’ambiance ? Ultra tendue, ultra glauque, et pourtant, on tourne les pages comme si notre vie en dépendait. Harris ne cherche pas à faire peur à coups de jumpscares : ici, c’est le regard, le silence, les sous-entendus qui donnent des frissons. Lecter nous fait presque oublier qu’il mange des gens, Clarice est brillante sans jamais tomber dans la caricature. C’est brillant, tordu, classe et profondément dérangeant. Le genre de livre où, la dernière page refermée... On vérifie que notre porte est bien verrouillée.

Harris est déjà arrivé au bout de ce qu’il avait à raconter avec Dragon Rouge, mais ça ne l’empêche pas de remettre le couvert avec Le silence des agneaux. C’est le même livre, avec la même trame, le même docteur Lecter, juste on change le binôme du gendarme et du voleur. Donc pour l’histoire, l’intérêt tourne autour de zéro si on a lu Dragon Rouge. Les gens qui portent aux nues le scénario du film, comment dire… Le scénariste n’a pas eu trop à se fatiguer, vu que le scénar est déjà dans le livre, et en plus le bouquin lui-même est un clone de son prédécesseur Dragon Rouge, lequel est un condensé du catalogue de tous les items qu'on trouve dans tous les thrillers sur le sujet. C’est pas comme si la formule n’était pas éprouvée. ‘Fin bon, le roman reste bon si on aime les histoires de tueur en série bien balisées avec tous les éléments habituels du catalogue. L’adaptation est excellente grâce à son casting : Hopkins ne se contente pas de jouer Hannibal, il le vit à l’écran ; Scott Glenn tient mille fois plus la route que Harvey Keitel ne le fera dans Dragon Rouge ; et Jodie Foster réalise un sans-faute dans sa prestation de Clarice Starling. S’il n’y a qu’un film à voir de toute la franchise, c’est bien celui-ci. Le bouquin est sans doute un léger cran au-dessus du précédent, parce qu’à défaut d’apporter du neuf, Harris y maîtrise mieux sa tambouille.