Les Derniers jours de Robespierre - La chute : Le livre de Jacques Ravenne
Juillet 1794. Thermidor an II. Idole encensée du club des Jacobins, orateur acclamé de la Convention, inspirateur du redoutable Comité de salut public, Robespierre est à l'apogée de son pouvoir. En deux ans, il a tout conquis ; en trois jours, il va tout perdre.
Avec tout le talent narratif qui l'a rendu célèbre, Jacques Ravenne raconte la chute d'un homme et la fin d'un régime dans un récit à suspense où, à chaque page, la réalité dépasse la fiction. Le roman vrai du crépuscule de la Révolution.
De (auteur) : Jacques Ravenne
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
louisgamot
• Il y a 1 mois
Prenant même si difficile à accrocher au départ. La conclusion est impossible à lâcher tant elle fait monter dans les tours. Je reste confus dans le trop plein de personnages à certains moments et leurs croisements divers. Une bonne lecture qui m’a vraiment convaincue sur la fin
DETHYREPatricia
• Il y a 1 mois
Fan de Jacques Ravenne et d’Histoire, je ne pouvais pas manquer ce « roman » – très largement inspiré de faits réels et très bien documenté – qui évoque les trois jours qui mèneront Maximilien Robespierre à la guillotine le 28 juillet 1794. En fait, ce n’est pas un roman, mais bien un essai historique au sein duquel l’auteur décrit à la fois le contexte de la France, après quatre années de Révolution et déjà deux années de Terreur ; les personnages en présence (ceux des Jacobins, ceux des Girondins, ceux des entre-deux comme il en existe toujours, mais aussi les gens œuvrant au sein du Comité de salut public et celui qu’il ne faut pas sous-estimer le peuple) ; mais aussi les circonstances – et les échanges (formels, informels, secrets…) qui ont présidé à la prise de décision de mettre Robespierre et ses derniers soutiens hors-jeu. Franchement, moi qui m’intéresse à l’Histoire de France, je n’étais jamais entrée dans ce niveau de détails sur cette période. Et, je dois dire, que l’image romantique que j’avais conservé de mes années de scolarité de la Révolution française en a pris un drôle de coup ! Comment, en effet, souscrire à ces bains de sang injustifiés et injustifiables ? Comment souscrire à ces retournements de veste de la part des députés de la Convention, dont on verra qu’il suffit de bien peu de chose pour qu’ils ne trahissent soit leur camp, soit leurs amis, soit leurs idéaux. Comment ne pas constater le glissement progressif qui s’est opéré, sous l’Ancien Régime, pour faire en sorte que la bonne idée de la représentation nationale par tiers (la noblesse, le clergé, le tiers-état) ne profite, finalement, toujours qu’aux mêmes ? J’ai, personnellement, été sidérée par cette histoire-là (la Terreur et ses conséquences) que l’on a trop vite gommé de nos mémoires. Non que je défende Robespierre et ses sbires, bien au contraire. J’estime que tous portent la responsabilité collective de ces agissements qui, vus des siècles après, semblent tellement injustifiables, démesurés, inutiles… et surtout incompréhensibles ! Et, c’est cela qui est effarant ! Alors que cette Révolution était souhaitée et nécessaire, elle n’a fait, au final, que de se saborder pour permettre, in fine, aux tenants du pouvoir et des richesses (obtenues sur le dos du peuple), de revenir. Oui, la nature humaine est faillible. On le voit ici avec Robespierre qui, pris dans une espèce de délirium mystique, tend à vouloir récréer – après avoir prôné la disparition de l’Église et de ses représentants - un Être suprême dont il serait, sur Terre, le représentant. On pense d’emblée à une secte et à son gourou. On pense d’emblée à Hitler et ses nazis, à Bonaparte petit général devenu l’Empereur Napoléon. Est-ce le pouvoir qui donne aux hommes politiques cette propension à vouloir se diviniser ? N’est-ce pas plutôt que les garde-fous sont insuffisamment nombreux et puissants pour les empêcher de déborder du cadre ? Lire cet ouvrage m’a éclairée, aussi, sur plusieurs choses que l’on retrouve dans notre paysage politique actuel, ce qui laisse penser qu’il y a là comme quelque chose de quasi inéluctable (et de désespérant) : 1/ la politique menée par des hommes est toujours fondamentalement violente, dès lors que cette violence est intrinsèquement dans leur nature (on le voit avec Trump et Poutine) ; Pour ma part, j’aimerais voir plus souvent des femmes aux manettes. Je suis certaine qu’il en serait différemment. 2/ quels que soient les enjeux, faire de la politique semble être un véritable « panier de crabes » dans lequel ne survivent que les plus violents, les plus tenaces… ou au contraire, les plus silencieux, les plus corrompus ou les plus versatiles ; On l’a notamment vu avec Fouché et on le voit aujourd’hui avec ces députés ou sénateurs sans personnalité, quasi « aux ordres » de leur parti. 3/ en effet, on le voit ici, la corruption tient toujours une large place dans la façon dont les affaires de l’État sont conduites, les hommes (ou les femmes) amenés à agir, interagir, décider, faciliter les décisions, créer des alliances étant, à tous les niveaux, toujours intéressés par l’argent, un poste, une recommandation, un avantage, des privilèges, une image de marque, etc., n’ont pas de scrupules à trahir leurs idéaux, leurs électeurs pour aboutir à leurs fins ; 4/ autre fait notable : la versatilité du peuple… qui, confronté à la misère, aux peurs (d’être emprisonné, d’être guillotiné, d’être ostracisé), mais aussi corrompu par l’argent et manipulé par la « propagande » ou des « espions » et « autres intermédiaires » fonce tête baissé et comme un seul homme pour discréditer les hommes qu’il a idolâtrés hier, dans un appétit de sang que, personnellement, je ne peux comprendre. Là encore, les bonnes recettes d’hier sont toujours celles d’aujourd’hui, à la différence près, que tout va plus vite et que beaucoup plus de gens sont touchés en temps réel. Donc, je préconise la lecture de ce livre à tous ceux qui aiment l’Histoire de France, mais aussi à tous les autres, citoyens lambdas pour savoir ce qui a été, pour comprendre pourquoi cela a été, et tenter de prendre conscience des pièges dans lesquels il convient de ne pas tomber, aujourd’hui. À noter : cet ouvrage est enrichi de plusieurs dessins, reproductions de toiles et documents d’archives et d’annexes intéressantes (le destin des survivants, riche bibliographie).
pi_mary
• Il y a 3 mois
J'ai beaucoup aimé me plonger dans les fameux 3 derniers jours de vie de Robespierre (homme et destin que je ne connais finalement que trop peu!). Au travers de la lecture, il en ressort un homme tiraillé, incompris dans une vie politique mouvementée et un pays lui aussi tiraillé de toute part. Étant peu au fait des personnages de l'époque, j'avoue parfois avoir eu du mal à me souvenir de qui était qui. Les portraits en milieu de livre sont bien utiles pour identifier les protagonistes ! C'était une lecture particulière, en tant que Arrageoise et travaillant dans un lycée qui porte son nom.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Sciences Humaines & Savoirs , Histoire
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- EAN
- 9782266300810
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 264
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- Dimensions
- 179 x 109 mm
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8,10 € Poche 264 pages